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des hommes illuftres dans les Lettres. En 1668.il donna un petit Ouvrage Latin pfeudonyme & fous le nom de Claude Fonteius, il l'intitula: De antiquo jure prefbyterorum in regimine ecclefiaftico, &c. De l'ancien droit des Prêtres dans

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gouvernement de l'Eglife « .... Le titre porte à Turin en 1658. A peu de chofes près, l'Auteur renouvelle la queftion, fi fort agitée par S. Jerôme ; de l'égalité des Prêtres & des Evêques ; & il entreprend de montrer que dans la primitive Eglife, les Prêtres partageoient avec les Evêques le poids du gouvernement, mais auffi il reconnoît qu'ils leur étoient inferieurs de droit divin. Il donna en 1670, à Cologne ( du moins le titre le marque ainfi ) une édition du petit Traité de Denys le Chartreux ( m ) de la vie des Chanoines,avec une fçavante Preface, & une Epître à M. de Gondrin, Archevêque de Sens. En 1676. il donna un Traité François ( n ) où il

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teraria illuftrium. Il y releve plufieurs fautes groffieres, dans lefquelles il fait voir que d'habiles gens font tombez; & il y donne la reftitution de quelques paffages des Peres. Il en a laiffé la fuite qu'il eft fort à fouhaiter qu'on fafse primer.

(m) Denis Rikel ; c'eft dans ce tems-là qu'il travailloit au Paftoral de S. Gregoire.

(n) De la contrition neceffaire pour obtenir la remif • fion des pechez, dans le Sacrement de penitence. A Loun vain en 1676,

ve que la contrition eft neceffaire pour obtenir la remiffion des pechez, dans le facrement de Penitence. Il publia encore dans la fuite (o) une Difquifition Theologique, de la charité neceffaire pour obtenir la remiffion du peché dans le Sacrement de Penitence: & il écrivit ce Traité en Latin.

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Le plus important de fes Ouvrages eft celui qu'il publia auffi en Latin à Liege (p) en 1678. De antiquis & majoribus epis coporum caufis. » Des jugemens anciens & canoniques des Evêques «. Il donna à Paris en 1681. un Traité Latin, ou Difquifition Theologique (9) du Sang de J. C. après fa refurrection, contre le Miniftre Alix. Il y prouve (r) que S. A guftin n'a jamais douté que le Corps glorieux de J. C. n'ait du fang, & ne foit un veritable corps parfaitement organifé. Deux ans après () il en publia un autre contre le Miniftre Daillé, fur la Confeffion auriculaire, dont il fit une Histoire Latine (†). En 1685.il donna un

(o) En 1686.

(p) C'est à dire à Lyon in quarto.

(q) De fanguine Chrifti poft refurrectionem. (r) Sur la Lettre 146. de ce Saint.

(S) En 1683.

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(t) Hiftoria confeßionis auricularis: „ Hiftoire de la Confeffion auriculaire “.

Traité de l'adoration (u) de 1 Euchariftie, avec un Ecrit fur le retranchement de la Coupe, qu'il adreffa à M. Defpreaux, fon frere.

Le texte Latin de Ratramne fur l'Euchariftie, avec une traduction Françoise, une Préface, & des Remarques de M. Boileau, parut en 1686. Cette édition nouvelle de Ratramne, eft une des meilleures qu'on ait faites jufqu'à prefent, au jugement de tous les Critiques. En 1691. ce Docteur fe déclara pour le fyftême de M. de Launoy, fur les empêchemens de mariage, contre les Livres de Galefius & de M. Gerbais, dans un petit Traité Frçois qu'il publia fur cette matiere (x).

L'Hiftoire des Flagellans (y) qui a tant fait de bruit & qui attira plusieurs Lettres & Remarques critiques, contre l'Auteur, parut en l'année 1700. L'ufage des difciplines volontaires y eft fort blâmé. En

(u) Traité de l'Adoration de Euchariftie, en Latin, à Paris en 1685.

(x) Traité de l'empêchement du Mariage. A Cologne

91691.

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(-) Hiftoria flagellantium de recto vel perverso flarum ufu apud Chriftianos.,, Histoire des Flagellans, ou de l'ufage bon & mauvais de la flagellation des Chrétiens, felon les anciens monumens de l'Ecriture fainte, des Peres, des Papes, des Conciles, &c",

1704. parut un autre Livre forti de cette féconde plume. Il a pour titre : Historica difquifitio de re veftiarid hominis facri vitam communem more civili traducentis (z). L'Auteur prétend y prouver que l'ufage des habits longs & courts, eft arbitraire & indifferent aux Ecclefiaftiques.

On lui attribue encore un petit Livre qu'il n'avoüoit pas (a), intitulé Dokimafte, AOKI MAETHE, five de librorum circa res theologicas (b) approbatione, dif quifitio theologica.Il y releve quantité d'er reurs, de fautes & de bévûës, qui fe trouvent dans des Livres approuvez. En 1709. & en 1710. il parut deux éditions confecutives de fon Traité fur la plu.......ité des Benefices où il foutient qu'il n'elt point contre l'efprit de l'Eglife, & de fa difcipline, d'avoir plufieurs Benefices; paradoxe qui fut violemment refuté par deux de fes confreres, M. Vivant, cidevant Grand-Penitencier de l'Eglife de Paris, & M. Lambert. Ces deux Do&teurs y défendent la verité de l'appa(x) En parlant de l'habit des Capucins, il fe fert de ces mots: Horridus Capucinorum ornatus.

( a ) Il ne l'avoüoit pas publiquement, mais un de mes amis m'a affuré l'avoir vu dans une lifte de fes Ouvrag écrite de fa propre main, & envoyée à un de fes amis en Province.

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(b) Il fit ce petit Traité au fujet de quelques Can• feurs qui avoient traité un peu durement un de fes du ® vrages.

rition d'un Ecclefiaftique, qui, après fa mort, fe fit voir à un de fes amis, entouré de flâmes, & condamné aux peines éternelles, pour avoir poffedé plufieurs Benefices; apparition, que l'Auteur du Traité fur la pluralité des Benefices avoit traité de chanfon & de tradition fabuleu fe; mais quoyqu'il en foit de cette vifion, il eft certain que les adverfaires de "M. Boileau n'avoient pas befoin d'une preuve fi foible, pour défendre & pour faire voir qu'elle eft la veritable difcipline de l'Eglife fur ce point important. A parler fincerement, & je ne puis m'empêcher de l'avoiier, M. l'Abbé Boileau fe plaifoit peut-être trop à traiter • des fujets finguliers ; & il aimoit quelfois à s'égayer fur des matieres bizarres & extraordinaires.

Nous avons encore de cet Auteur uné traduction Françoife qu'il fit, il y a quel ques années (c), du Traité Latin de Grenade, du devoir & de la vie des Evêques; ayant donné auparavant une édition Latine du Paftoral de S. Gregoire Pape, faite fur un ancien Manufcrit,

qu'il dédia à feu M. de Gondrin, Archevêque de Sens. L'Erître & la Préface font tres-belles. Il avoit aufli

(c) En 1576.

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