Les oeuvres de feu M. De Cordemoy de l'Académie françoise, contenant VI discours sur la distinction du corps et de l'âme, divisées en six partiesChristophe Remy, 1704 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 100
Página
... qu'en Elle , & jamais Heros n'eut une fi grande Ame dans un fi beau Corps . Auffi ne regardons - nous pas vôtre Per- fonne facrée , comme un pur Ouvrage de la " Nature : nous avons crû dés le moment de fa naissance qu'elle venoit du ...
... qu'en Elle , & jamais Heros n'eut une fi grande Ame dans un fi beau Corps . Auffi ne regardons - nous pas vôtre Per- fonne facrée , comme un pur Ouvrage de la " Nature : nous avons crû dés le moment de fa naissance qu'elle venoit du ...
Página 6
G. De Cordemoy. reconnoître qu'une même fubftance ne fe peut di- viser en elle - même , & que fi fa nature eft de pou- voir être étenduë , du moment que l'on conçoit qu'elle l'eft , il faut avouer qu'étant la même en tou- tes fes ...
G. De Cordemoy. reconnoître qu'une même fubftance ne fe peut di- viser en elle - même , & que fi fa nature eft de pou- voir être étenduë , du moment que l'on conçoit qu'elle l'eft , il faut avouer qu'étant la même en tou- tes fes ...
Página 7
G. De Cordemoy. ay qu'on en peut connoître par la lumiere naturelle , ils ne m'ont donné aucune fatisfaction . Quand je leur demandé fi cette fubftance , qu'ils croyent divifi- ble , l'est à l'infiny , comme il me fembloit que leur ...
G. De Cordemoy. ay qu'on en peut connoître par la lumiere naturelle , ils ne m'ont donné aucune fatisfaction . Quand je leur demandé fi cette fubftance , qu'ils croyent divifi- ble , l'est à l'infiny , comme il me fembloit que leur ...
Página 9
... en Physique , quand on la fuppofe , puis qu'elle ne peut expliquer ni le repos , ni le mouvement des corps , dont on fçait que dépend toute la Phyfique . J'avoue ingenuement toutefois , que je n'ay jamais oüi mieux parler des sciences ...
... en Physique , quand on la fuppofe , puis qu'elle ne peut expliquer ni le repos , ni le mouvement des corps , dont on fçait que dépend toute la Phyfique . J'avoue ingenuement toutefois , que je n'ay jamais oüi mieux parler des sciences ...
Página 13
... qu'ils ne laiffent quelques intervalles en divers endroits . Lors qu'on apperçoit ces intervalles , on les ap- pelle Trous . Et , quand on ne les apperçoit pas , on les appelle Pores . 8. Il n'est pas necessaire que ces intervalles ...
... qu'ils ne laiffent quelques intervalles en divers endroits . Lors qu'on apperçoit ces intervalles , on les ap- pelle Trous . Et , quand on ne les apperçoit pas , on les appelle Pores . 8. Il n'est pas necessaire que ces intervalles ...
Términos y frases comunes
affez aifé Ainfi aprés auffi auroit avoit ayent befoin c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe cauſe celuy cerveau changemens Charles IX chofes choſe compofé concevoir conferver confiderer connoître Conrart corps couler coûtume d'autres deffein déja dés Dieu difcours differentes difpofé difpofition diverfes diverſement doit ébranlé efprits endroits enfans eſt étenduë étoient étoit exciter extrémitez faffe fang fans fçait fçavoir feconde felon femblables femble fenfation fens fent feroit fervent fervir feulement fignes fignifier foient foit font fouvent fubtile fuis fuivant fujet fuppofe hommes j'ay jufqu'à l'ame l'efprit l'hiftoire l'hiſtoire l'occafion laiffer loix lumiere maffe maniere matiere ment Moïfe Monfieur mouvemens mouvement mouvoir muſcles n'eft n'eſt neceffairement nerfs obferver paffer paffions païs paroles penfées penſées perfonnes peuvent plaifir plufieurs pofé pouffe pourquoy pourroit pouvoit prefque premiere Prince propofe puiffance puiffe puifque quoy raifon refte ſes toûjours verité verray voix vray
Pasajes populares
Página 25 - On pourroit aufli montrer comment il vient a connoître le terme des actions j & l'on pourroit enfin tirer de l'ordre naturel, dans lequel les enfans apprennent à parler , des notions pour juger entre toutes les langues celles qui font les plus parfaites. Car {ans doute celles qu'on verroit dans leurs conftructions ordinaires fuivre le plus cet ordre naturel , devroient pafler pour les plus parfaites.
Página 52 - De forte que la parole n'eft autre chofe qu'une voix, par laquelle on fignifie ce qu'on penfe. Ce n'eft pas qu'on ne...
Página 16 - Car enfin, fi l'on conçoit que les hommes puiflent par inflitution joindre certains mouvemens à certaines penfées , on ne doit pas avoir de peine à concevoir que l'Auteur de la nature, en formant un homme...
Página 59 - D'où vient que,quancî on commence à apprendre une langue , on explique ordinairement par le premier mot dont on nommoit une chofe , le nouveau mot par lequel on fe propofe de l'entendre dans la langue qu'on apprend. Il y en a même dont le cerveau eft difpofé de forte, que quand ils apprennent une nouvelle langue, ils joignent toujours aux mots de celle qu'ils fçavoient déjà , les mots de la féconde y pour fe reprefenter ce qu'ils fignifient.
Página 10 - For example, one can construct new "signes d'institution": je voy que je puis convenir avec quelques-uns d'eux, que ce qui signifie ordinairement une chose en signifiera une autre, et que cela...
Página 44 - ... toujours le cry ou la voix de leur efpece. Si bien qu'elles ne forment ces chants étrangers , ou les paroles humaines , que quand rien ne leur manque , & que les efprits étant en abondance , ou fort échauffez , coulent fans que rien en divertifle le cours , de l'endroit du cerveau que ces chants ou ces paroles ont le plus ébranlé , vers les parties qui fervent à la voix...
Página 35 - Ainfi les enfans prononceront mieux le B. le P. le D. & quelques autres , où l'on n'a befoin que des lèvres , de quelques dents & du bout de la langue , que les lettres , pour la prononciation defquelles il fe faut fervir du milieu de la langue , ou la replier jufqu'au haut du palais, comme la lettre R.
Página 16 - ... puifque lame ne peut avoir depenfée, à l'occafion de laquelle il ne fe fafle un mouvement dans le corps ; & que d'ailleurs elle ne peut recevoir aucune idée de ce qui eft au dehors, que par les mouvemens qui font excitez dans le corps qu'elle anime, il faut...
Página 5 - ... pourveu que le vent ne manquât pas à la machine ; au lieu que les paroles, que j'entens proférer à des corps faits comme le mien, n'ont presque jamais la même suite.