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mais il parait qu'à cette époque ou recherchait plus l'élégance pompeuse du style () que le vrai savoir (), et les savants ne voulaient pas se présenter pour concourir. Les Yuan et les Ming ne suivirent pas les traces des dynasties précédentes à cet égard et sous leur domination il n'y eut pas de session. K'ang-hi en décréta une la 16e année de son règne (1677): cent quarante-trois candidats se présentèrent, cinquante seulement furent reçus. Les élus entrèrent au Han-lin-yuan et au Neï-kô. Un nouvel examen eut lieu la première année K'ien-loung (1736): sur cent soixante-seize candidats, quinze furent admis au Han-lin-yuan. Cinq, rangés dans la première classe, furent nommés pien-siéou, les dix autres, formant la deuxième classe, devinrent Hien-t'ao et

Chou-ki-che.

Voici comment ce concours littéraire avait lieu l'empereur lançait d'abord un décret invitant tous les mandarins de la capitale et des provinces à recommander tous ceux qu'ils connaissaient 特詔中外諸臣各舉所知,一que les candidats fussent mandarins ou non-puis appelait ceux-ci à la capitale T. L'empereur lui-même présidait la séance, parcourait les thèses une fois celles-ci classées par deux on trois examinateurs de mérite, puis distribuait les charges à ceux qui avaient réussi.

Sous les Soung, les sujets donnés étaient des préfaces, mémoires, éloges, IL récits, etc. on demanda

un fou, pièce de vers irrégulière,
unsiu, préface.

un che pièce de vers.

Sous K'ien-loung

deux ts'o-ouen, interrogations,

un fou, pièce de vers irrégulière,

décrets, Sous K'ang-hi

un ts'i-yen-p'ai-lu, pièce en vers de sept pieds, unloun, dissertation.

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L'empereur Young-tcheng, qui, lui aussi, avait décrété une session du Pô-chio 'Houng-ts'eu (sa mort l'empêcha d'avoir lien) a défini, par les termes suivants, dans son décret d'appel, celui qui est appelé à réussir à ce concours : ‘品行端醇 le lettre dont la conduite est honnête, dont les talents litté raires sont étendus et suffisants; qui fait des canoniques son oreiller et des annales sa nourriture;

H

qui a une perspicacité profonde et un vaste entendement ;

足稱博學詞之選 pourra être appelé nn homme choisi pour le Pô-chio 'Houng-ts'eu." En réalité il n'en fallait pas tant pour obtenir la palme: Yuan Tseu-ts'aï, peut-être parce qu'il n'avait pu le faire, prétendait que les compositions les plus extraordinaires étaient données et que le succès n'était qu'une affaire de hasard: "il suffit, disait il, de connaître à fond le recueil d'expressions intitulé Kouang-che-lei-fou,

pour être reçu."

Les guerres et les troubles des règnes de Kia-king de Taôkouang, de Hien-fung et de T'oung-tche nuisirent aux Belleslettres, et depuis près d'un siècle l'épée a primé le pinceau: il n'y a plus en de session du Pô-chio 'Houng-ts'eu. "De nos jours, disent les Chinois, les jeunes gens n'étudient plus que la rhétorique (A) pour réussir aux examens réguliers qui leur ouvre à deux battants la porte du fonctionarisme et, par suite, de la fortune, et les vrais savants deviennent de plus en plus rares."

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COROMORBAE

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ARTICLE II.

THE SÊRICA OF PTOLEMY AND ITS

INHABITANTS.

BY

THOS. W. KINGSMILL.

So much confusion has arisen from haphazard identifications of localities and tribes mentioned in ancient Chinese history, that the following remarks on the geography of the districts between the Pamîr and China at the beginning of the Christian era may be found useful. We still find Chinese students writing of the Hinng-nu as Hans, of the Yueh-ti as Gets or Massagetæ, of the Tahia as Dahæ, &c. Those who desire to maintain these thrice slain fallacies will of course continue to do so. I would however fain believe that there are rising students who desire to explore the older history of China, and to search for themselves the native authorities. To them I would point out how important it is that they should start with a knowledge of the races which at various times have come in contact with Chinese civilization. To gain this knowledge it is not sufficient to study Chinese writings alone, which at best give a loose account of the geography and ethnology of countries outside the Central State: it is necessary also to consult what is available from other sources, notably the Greek and Latin classics as well as the Indian and Parsi writings, should they really wish to gain an insight into the tribal migrations, which have had so powerful an influence on the growth of modern society.

Ptolemy for long occupied a commanding position amongst geographers almost up to the discovery of America he was the sole authority to which disputed points were referred; and although he has long lost this pre-eminence, no one desirous of studying ancient geography can afford to ignore the lights, often it is true deceptive, which he brought to bear on the subject. It is interesting then to enquire what he knew of

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