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medicorum, nempe ejufdem Lyferi, T. BARHenrici à Monichen, Martini Bog- THOLIN. dani, & Jacobi Seidelii, ac fua prafatione auxit. Hafnia 1665. in 80.

64. Epiftola ad Joannem Danielem Horftium de Chirurgia infuforia. avec le livre d'Horftus intitulé: Judicium de Chirurgia infuforia Johannis Dan nielis Majoris. Francofurti 1665.

in 12.

65. De Medico perfecto Hafnia 1671.

66. Differtatiuncula Preliminaris de confectione Alkermes in difpenfatione illius habita. Hafnia 1672. in 40.

67. De Flammula cordis Epiftola cum Jacobi Holftii ejufdem Argumenti differtatione. Acceffit de carnibus lucentibus Danielis Puerarii refponfio. Hafnia in 80.

68 Lifferi Benancii declaratio fraudum & errorum apud Pharmacopaos commifforum latinitate donata edi. ta à Thoma Bartholino. Acceffit ejufdem Argumenti dialogus Johannis Antonii Lodetti. Francofurti 1669. in 8°. 69. Differtationes due de Theriaca. Hafnia 1671. in 4o.

70. Carmina varii Argumenti. Haf nia 1669. in 8°. N iij

T. BAR.

71. On trouve outre cela plu

THOLIN. fieurs de fes obfervations dans les deux premiers volumes des Ephemerides des Curieux de la Nature.

V. l'Hiftoire de l'Univerfité de Copenhague par Erafme Vindingius. Alberti Bartholini de fcriptis Danorum liber-Mercklini Lindenius reng

vatus.

PIERRE

ALCYONIUS.

PIERRE nife. Il paroît que Paul Jove l'a

IERRE Alcyonius étoit de Ve

ALCYO

NIUS.

ignoré, puifqu'il n'en parle pas dans l'éloge qu'il a fait de ce favant. fean Burchard Menckenius dans la Préface qu'il a mife à la tête de fon livre de Exilio, garde le même filence. Struvius dans fa Bibliotheque ancienne le fait de Florence, mais il fe trompe en ce point; puifque Lilio Gregorio Giraldi qui vivoit de fon temps, & qui fe trouva même avec lui à Rome en 1527. dit expreffément qu'il étoit Venitien. Varillas a été exact fur cet article, quoiqu'il ait dit bien des fauffetez d'Alcyonius, dont il altere

même le nom en le changeant en celui d'Algionus.

Alcyonus nâquit donc à Venife de parens de baffe condition & mal partagez des biens de la fortune; mais qui ne laifferent pas de le faire étudier fous les meilleurs maîtres qu'il y eut alors à Venise, & de lui donner toute l'éducation dont ils furent capables.

On ne fait pas au jufte l'année de fa naiffance, mais on ne peut pas fe tromper en la mettant à la fin du quinziéme ficcle; car dans le premier de ses entretiens fur l'exil, qu'il fuppofe que ceux qu'il y introduit eurent un peu avant l'année 1512. dans laquelle les Medicis rentrerent à Florence d'où ils avoient été chaf fez, il dit en parlant de lui-même qu'il étoit à peine entré dans l'âge de puberté.

Il avoit reçû de la nature des difpofitions fi heureuses pour les fciences, qu'il fit en peu de temps de grands progrès dans les belles lettres fous la difcipline de Marc Mufurus Candiot, qui étoit alors Profeffeur de la Langue Greque à Venife.

P. AL

CYONIUS

P. AL- Ses études finies, il fut obligé de CYONIUS. chercher quelqu'emploi qui le mit en état de fubfifter, & il prit celui de Correcteur d'Imprimerie, qui lui donna occafion de fe perfectionner dans ce qu'il favoit déja. C'est un fait qui eft rapporté par fove, & dont on ne peut douter. Là-deffus Varillas a fait un Roman dans fes Anecdotes de Florence, en difant que ç'a été dans l'Imprimerie d'Alde Manuce, qu'on lui eft redevable de l'exactitude dont ufoit Alde Manuce dans l'impreffion des meilleurs Auteurs Grecs & Latins, & qu'il y paffa toute sa vie. Il n'y a rien de vrai dans tout cela. 1. Varillas eft le feul qui parle d'Alde Manuce. 2. Alcyonius he peut avoir été toute fa vie Correcteur d'Imprimerie à Venife, puisqu'il eft fûr qu'il a été Profeffeur à Florence, & enfuite à Rome. 3. Va rillas ne favoit gueres ce que c'est que les éditions Greques d'Aldé, qui font très fautives, & dont il y a très peu de correctes.

Alcyonius étudia auffi la Medecine, & il parvint à être Medecin d'un Couvent de Religieufes de Venife

mais le peu de goût qu'il avoit pour P. At cette fonction, & peut être le peu CYONIUS de reffource qu'il y trouvoit pour fubfifter la lui firent abandonner entierement.

Mufurus étant mort en 1517. le Senat de Venife fit publier l'année fuivante, que tous ceux qui pourroient prétendte à lui fucceder dans fon emploi, auquel étoit attachée une penfion de cent ducats d'or, euffent à fe prefenter dans deux mois. Alcyonius ne fut pas des derniers à le faire, mais quoiqu'il fût un des meilleurs difciples de Mufurus, un autre l'emporta fur lui, & fur tous les concurrens.

Dégouté de la patrie par cette circonftance, il fe retira à Florence en 1522. où il obtint par le credit du Cardinal Jules de Medicis une Chaire de Grec avec de bons appointemens; ce qui joint à une penfion de dix ducats par mois que ce Cardinal lui donnoit pour traduire du Grec le livre de Galien de partibus Animalium, le mit fort au large. Il publia la même année for livre de l'Exil dont je parlerai plus bas.

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