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VII. Alinde, Tragédie. Paris, 4. 1643. VIII. Traduction des Lettres (des trois premiers livres feulement) de Pline le Conful, Paris, 12. 1643.

IX. Les Poëfies (7) de Jules de la Mesnardiére, Maitre d'Hôtel ordinaire de fa Majefté. Paris, fol. 1656. X. Lettre (pp. 65 ) du Sieur du Rivage, contenant quelques obfervations fur le Poëme Epique, & fur le Poëme de la Pucelle. Paris, 4. 1656.

XI. Chant Nuptial (d'environ 700 vers) pour le Mariage du Roy. Paris, fol. 1660.

XII. Rélations de Guerre, contenant le Secours d'Arras en 1654, le Siége de Valence en 1656, & le Siége de Dunkerque en 1658. Paris, S. 1662.

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.nommé mais Samuel Chapuzeau, dans fon Théatre François, pag. 116, la donne à la Mcf. nardiére; & Paul Boyer, dans fa Bibliothéque univerfelle, pag. 167, la donne à Benferade.

(7) Ses Imitations de l'Anthologie font partie de ce volume. Dans l'expofé de lon Privilége, il dit que fes compofitions latines, tant Profe que Vers, ayant été bien reçuës du Public, il defiroit en donner une nouvelle édition. Je n'ai rien vû de cela, fi ce n'eft quelques vers latins dans des Recueils de fon temps.

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JEAN OGIER DE GOMBAULD, l'un des premiers Académiciens, mort

en 1666.

Où trouver aujourd'hui des mémoires fur M. de Gombauld fi > perfonne de fon temps n'avoit pris foin de nous en laiffer? Heureusement M. Conrart y a pourvû : & comme l'éloge qu'il en a fait n'a été imprimé qu'au devant (1) d'un livre peu commun j'ai jugé qu'on feroit très - aife de le trouver ici, non-feulement pour connoître la perfonne de M. de Gombauld, mais pour connoître en même temps le style & la politeffe de M. Conrart. Il nous dit, & voici fes propres ter

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(1) des Traitez & Lettres de M. de Gom bauld fur la Religion.

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» étoit Gentilhomme (2) de Xainton»ge, & cadet d'un quatrième mariage, » comme il avoit accoutumé de le dire » lui-même, par raillerie, pour s'excufer de ce qu'il n'étoit pas riche. Qu'il étoit grand, bien fait, de bon»ne mine, & fentant fon homme de qualité. Que fa piété (3) étoit fin» cére, fa probité à toute épreuve, fes » mœurs fages & bien réglées. Qu'il avoit le cœur auffi noble que le »corps; l'ame droite & naturellement vertueuse; l'efprit élevé, moins fécond que judicieux; l'humeur ardente & prompte, fort portée à la colé» re, quoiqu'il eût l'air grave & concerté. Qu'après avoir achevé à Bordeaux toutes fes études, en la pluf part des fciences, fous les plus excellens maîtres de fon temps, il vint à Paris, fur la fin du règne du Roi » Henri le Grand, où il ne tarda guére à être connu & eftimé. Ce grand Monarque

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(2) Né à Saint-Juft de Luffac, près de Broüage.

(3) M. de Gombauld étoit Proteftant, aufsibien que M. Conrart.

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Monarque ayant été malheureufe »ment affaffiné, tous les François le pleurérent comme le pére de la pa» trie; & tous les Poëtes femérent fon tombeau de fleurs funébres, qu'ils » avoient cueillies fur le Parnaffe. M. "de Gombauld, quoique jeune, ne » fut ni des derniers, ni des moindres. » Sous la Minorité de Louis le Jufte, »& fous la Régence de la Reine Marie » de Médicis fa mére, il fut des plus >> confidérez de cette grande & magnifique Princeffe, & il n'y avoit point » d'homme de fa condition, qui eût l'entrée plus libre chez elle, ni qui » en fût vû de meilleur œil. Comme elle étoit d'humeur libérale, & qu'el le aimoit à l'exercer envers ceux qu'elle en jugeoit dignes y elle don "noit des penfions confidérables à » beaucoup d'hommes de favoir & d'ef

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prit. Celle de M. de Gombauld étoit » de douze cents écus : ce qui lui don»noit moyen de paroître en fort bon équipage à la Cour, foit à Paris, ou » dans les voyages, qui étoient fré"quens en ce temps-là. Et comme il étoit autant ennemi des dépenfes fu

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perflues, qu'exact à faire honnête»ment les néceffaires, il fit un fonds affez confidérable, de l'épargne de » ces années d'abondance: ce qui lui » vint bien à propos pour paffer cel» les de ftérilité qui y fuccédérent, » quand les guerres civiles & étrangé»res eurent diminué, & enfin tari les » fources d'où les premiéres avoient » coulé. On le réduifit d'abord de douzę cents écus à huit cents, où il eft demeuré jufqu'à fa mort, fans être payé, néanmoins, depuis la guerre » de Paris, que par les offices de quel»ques perfonnes puiffantes & géné reufes, dont il avoit l'honneur d'ê »tre connu & protégé ; entre lefquel» les M. le Duc & Madame la Duchef fe de Montaufier doivent tenir le premier rang. Durant quelques années » il fut auffi gratifié d'une penfion fur "le Sceau, par M. Seguier Chance» hier de France. Il avoit toujours vê» cu fort fain, à quoi fa frugalité & »fon économie avoient extrêmement » contribué. Mais un jour qu'il fe pro» menoit dans fa chambre, ce qui lui étoit fort ordinaire, le pié lui ayant

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