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[247.

1248.

1253.

fur l'Angleterre. LI. Vertus de S. Richard de Chicheftre. LII. Mort du Lantgrave Henri. LIII. Juifs protégés par le pape. LIV. Entreprife fur fa vie. LV. Ligue des barons de France contre le clergé. LVI. Préparatifs de S. Louis pour la croifade. LVII. Haquin, roi de Norvege, croife. LVIII. Guillaume de Hollande, roi des Romains. LIX. Fridéric affiége Parme. Lx. Daniel, duc de Ruffie, reconnoît le Pape. LXI. Mission chez les Arméniens, &c. LXII. Mission des Freres mineurs chez les Tartares. LXIII. Caïouc, leur can. LXIV. Miffion des freres Prêcheurs. LXV. Jean de Parme, général des freres Mineurs. LXVI. Şang de Jefus Christ en Angleterre.

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LIVRE QUATRE-VINGT-TROISIE' ME.

I.

S

Aint Louis confirme fon vau. 11. Croifade en Allemagne contre Fridéric. III. Nouvelle héréfie en Souabe. IV. Meurtre de Marcellin, Evêque d'Arrezze.v. Pantaleon,légat en Pologne. VI. Condamnation du Talmud. vII. S. Louis part pour la terre sainte. VIII. Guillaume couronné roi des Romains. Ix. Séville prife par S. Ferdinand. x. Concile de Valence. XI. S. Louis en Chypre. XII. Ambaffades des Tartares à S. Louis. X111. Jean de Parme, legat en Gréce. XIV. Fermeté de Nicéphore Blemmyde. xv. Difgraces de Fri1249. déric.XVI. S. Louis àDamiete. XVII. Mort de Raimond, dernier comte de Toulouse. XVIII. Journée de la Maffoure. XIX. Prife de S. Louis. xx. Traité pour fa liberté. xxi. Il est délivré. xx11. Ambaffade des Affaffins à S. Louis. XXIII. Evêchés de Suede. XXIV. Mort de l'empereur Fridéric II. xxv. Lettres du pape pour le royaume de Sicile. XXVI. Lettres pour l'Allemagne. xxvii. Chriftien, archevêque de Mayence, dépofé. XXVIII. Le pape quitte Lyon. XXIX. Mouvement des Paftoureaux en France. XXX. Commencemens de S. Pierre de Vérone. XXXI. Le pape à Milan. XXXII. Occupation 252. de S. Louis en Paleftine. xxxiii. Plaintes contre le pape. XXXIV. Evêché de Lodi & d'Atri. xxxv. Martyre de S. Pierre de Vérone. XXXVI. Bulles pour les Freres Prêcheurs. XXXVII. Mort de la reine Blanche. XXXVIII. Monnoye des Chrétiens d'Orient. XXXIX. 1253. Canonifation de S. Pierre, martyr. XL. Mort de frere Elie. XLI. Mort de Sainte Claire. XLII. ¡Mort de S. Richard de Chichestre. XLIII. Plaintes de Robert Groffe-tête contre la cour de Rome. XLIV. Eglife de Lithuanie. XLV. Suite des actions de S. Louis.

1251. XXVI.

XLVI. Différens des évêques de Chypre avec les Latins. XLVII. Reglement pour les Grecs de Chypre. XLVIII. Retour de S. Louis en France. XLIX. Concile d'Albi. L. Décrétale fur les études. LI. Ecelin excommunié. LII. Mort du roi Conrad. LIII. Mainfroi fe foumet au pape. LIV. Différend entre l'Uuniverfité & les Jacobins. LV. Bulle contre les entreprises des réguliers. LVI. Mort d'Innocent IV.

1254.

LIVRE QUATRE-VINGT-QUATRIE'ME.

1.

A

1255.

1256.

Lexandre IV. pape. 11. Eglife du Nord. III. Bulles en faveur des religieux mendians. IV. Vertus de S. Louis. v. Vincent de Beauvais. VI. Affection de S. Louis pour les religieux mendians. VII. Freres mineurs évêques. VIII. Alphonfe le fage, roi de Caftille. 1x. Concile de Bordeaux. x. Primatie de Bourges. XI. Le bienheureux Philippe Berruier. XII. Etat de la terre fainte. XIII. Mort de Jean Vatace. Théodore Lafcaris, empereur. XIV. Suite des troubles de l'Univerfité de Paris. xv. Inquifition en France. XVI. Relation de Guillaume de Rubruquis. XVII. Audience de Sartach. XVIII. Audience de Baatou. XIX. Jugures & Neftoriens. xx. Audience de Mangou-can. XXI. Conférence avec les Tuiniens. XXII. Retour de Rubruquis. XXIII. Jean de Parme déposé. XXIV. Commencement de S. Bonaventure. xxv. Affaires de l'Univerfité de Paris. XXVI. Hermites de S. Auguftin. XXVII. Condamnation. de Jean de Parme. XXVIII. Mort du roi Guillaume de Hollande. XXIX. Affaires de l'Univerfité. xxx. Livre des périls des derniers tems. XXXI. Légation à Théodore Lafcaris. XXXII. Condamnation du livre des périls. XXXIII. Soumiffion de deux docteurs. XXXIV. Commencement de S. Thomas d'Aquin. XXXV. Condamnation de l'évangile éternel. XXXVI. Sicile offerte au roi d'Angleterre. XXXVII. Progrès de Mainfrei. XXXVIII. Double élection pour l'empire. XXXIX. Arnauld, archevêque de Trèves. XL. Eglife du Nord. XLI. Affaires de l'Univerfité. XLII. Apologie des religieux mendians. XLIII. Lettre de S. Bonaventure. XLIV. Seval, archevêque 1258. d'Yorc. XLV. Le pape à Viterbe. XLVI. Progrès d'Ecelin. XLVII. Guerre entre les Vénitiens & les Génois. XLVIII. Eglife de Salfbourg. XLIX. Reglemens pour l'inquifition. L. Concile de Ruffec& de Montpellier. LI. Arlot, nonce en Angleterre. LII. Plaintes des

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1297.

1259. Anglois contre leur roi. LIII. Amour de S. Louis pour la paix. LIV. Prife de Bagdad par les Tartares. LV. Leurs propofitions au roi de Hongrie. LVI. Bulle contre les clercs concubinaires. LVII. Affaires de l'Univerfité. LVIII. Collège de Sorbonne. L1x. Statuts anciens des Chartreux. LX. Mort du tyran Ecelin. LXI. Mort de Théodore-Michel Paléologue, empereur. LXII. Flagellans en Italie. LXIII. Carmes & Auguftins à Paris. LX1V. Albert le grand, évêque de Ratifbonne. Lxv. Concile de Cologne. LXVI. Concile de Cognac & autres. LXVII. Reglemens pour les Grecs de Chypre.

APPROBATION de M. LEGER, Abbé de Bellozane.

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I la religion étoit l'ouvrage des hommes, il y a long-tems qu'elle feroit périe. Dans tous les fiécles, les héréfies, les fchifmes & les paffions les plus violentes l'ont continuellement attaquée, fans avoir pu altérer la pureté de fa doctrine, les regles des mœurs, & les principes effentiels de la discipline établie par les apôtres. Dieu fe rend à lui - même un témoignage éclatant, en confervant fon église au milieu de tant d'agitations & de troubles, & rien n'eft plus glorieux à la religion que le perpétuel miracle de la foi. On verra dans ce dix-feptiéme tome de l'Hiftoire Eccléfiaftique, entre de grands exemples de piété & de zèle, de triftes événemens, & des défauts scandaleux dans ceux qui devoient être auffi refpectables par la pureté de leurs mœurs, qu'ils l'étoient par leur dignité, par la place éminente qu'ils tenoient dans l'églife. Quelques-uns des lecteurs pourroient en être troublés, fi on ne leur donnoit l'avis que faint Auguftin, autrefois en femblable occafion, donna à la vierge Félicie: Je vous avertis de ne vous point troubler de tant de fcandales qui ont été prédits, avant qu'ils fuffent arrivés, afin que nous nous fouvinffions qu'ils avoient été prédits, & que nous n'en fuffions point troublés : Te admoneo ne gravius perturberis his fcandalis quæ ideo prædicta funt, ut quando venirent reminifceremur effe prædicta, & non eis valde commoveamur. Fait à Paris ce 25 Janvier 1714.

&

Signé, D. LEGER, Abbé de Bellozane.

APPROBATION de M. PASTEL, Docteur & Profeffeur de Sorbonne.

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Ai lu, par ordre de Monfeigneur le Chancelier, un manufcrit qui a pour titre le dix-feptiéme volume de l'Hiftoire Ecclefiaftique de M. l'Abbé Fleuri. Je n'y ai rien trouvé qui ne foit conforme à la foi ca holique & aux bonnes mœurs, & j'ai continué à y admirer la fincérité & l'exactitude de l'Auteur, & le fonds d'érudition qu'on admire dans les volumes précédens. Fait à Paris ce premier Décembre 1713.

Signé, PASTEL, Profeffeur de Sorbonne.

CINQUIEME

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**

U

CINQUIEME DISCOURS

Sur l'Hiftoire Eccléfiaftique.

I.
Ecole de Paris

N des moyens dont Dieu s'eft fervi pendant les derniers tems pour conferver la faine Doctrine dans fon églife, a été l'inftitution des Univerfités; qui ne prirent ce nom qu'au commencement du treiziéme fié- & de Bologne, cle, quoique quelques-unes fuffent déja prefque formées fous le fimple nom d'écoles. J'ai marqué dans le troifiéme difcours la fucceffion des éco

les latines, jufqu'à la fin du dixiéme fiécle; celle de Reims étoit alors la 3.Difcours n.211 plus fameufe; elle continua de l'être pendant tour le fiécle fuivant, & S. Bruno en fut le principal ornement. On y peut rapporter Rofcelin de Compiègne & les deux illuftres freres Anfelme & Raoul de Laon, puifqu'ils enfeignoient dans la Province de Reims.

22.

L'école de Paris étoit célébre dès la fin du dixiéme fiécle, comme on Hift. Liv. LVII, voit dans la vie de S. Abbon de Fleury qui y vint étudier ; & peut-être le .31. féjour de nos rois, qui en firent alors leur capitale, ne contribua pas Liv. LXVI. n. peu à y attirer de bons maîtres La réputation de cette école augmenta 25. confidérablement au commencement du douzième fiécle fous Guillaume de Champeaux, & fous fes difcip'es, qui enfeignerent à faint Victor. En Liv. LXVI. ni même tems Pierre Abailard vint à Paris & y enfeigna avec un grand éclat Fes humanités & la philofophie d'Ariftote: Alberic de Reims y enfeignoit auffi & fut le plus fameux dialecticien, quoiqu'attaché à la fecte des Liv.LXX.n.34 Nominaux, dont Rofcelin fut l'auteur. Mais la grande lumiére de l'école de Paris fut l'évêque Pierre Lombard, fi connu par fon livre des Sentences qu'il compofa vers le milieu du douzième Gécle. On le regarda comme le corps de théologie le plus parfait, & on le choifit pour être enfeigné publiquement par préférence à tant d'autres recueils femblables compofés vers le même tems, par Hildebert archevêque de Tours, par le. cardinal Robert Pullus, l'abbé Rupert, & Hugues de faint Victor.

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Ainfi entre plufieurs compilations des canons la plus univerfellement Ibid. n. 18. approuvée fut celle du moine Gratien compofée dans le même tems à Boulogne en Italie ; & fon ouvrage femble avoir rendu plus fameufe cette école, qui l'étoit déja par l'étude des loix Romaines renouvellée vingt ans auparavant. Car il paroît qu'on alloit de loin les étudier en Lom- Liv. LXX.n. 18 bardie , par l'exemple entr'autres d'Arnoul, évêque de Lifieux. Et en 1220. le pape Honorius témoignoit dans une bulle

Tome XVII.

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que

l'étude des'

2

336.

The 34.

bonnes lettres avoit rendu la ville de Boulogne célébre par tout le monde. Spicil tom. 3. P. Remarquez encore que le maître desSentences étoit forti de Novarre, & qu'avant lui Lanfranc archevêque de Cantorberi étoit venu de Pavie: ce Liv. LXXVIII. qui nous découvre en Lombardie une fuite de theologie comme de Jurifprudence. Auffi les deux plus anciennes univerfités que je connoille font celles de Paris & de Boulogne; & on les nomma universités d'étu des, pour montrer qu'elles les renfermoient toutes, & qu'en une même ville on enfeignoit tous les arts libéraux & toutes les fciences, qu'il falloit auparavant aller apprendre en divers lieux.

II.

tilité des Univerfités.

Hift. Liv.

LXXVL n. 39.

Cette inftitution fut très-utile à l'églife. Les docteurs affurés de trouver dans une certaine ville de l'occupation avec la récompenfe de leurs travaux, venoient volontiers s'y établir; & les erudians affurés auffi d'y trou ver de bons maîtres avec toutes les commodités de la vie, s'y rendoient en foule de toutes parts, même des pays éloignés: ainfi on venoit à Paris. d'Angleterre, d'Allemagne & de tout le Nord, d'Italie, d'Espagne. L'émulation faifoit étudier à l'envie les maîtres & les difciples, & le plus grand bien, c'eft que la doctrine fe confervoit mieux dans la pureté : puifqu'entre plufieurs docteurs enfeignant à la vûe les uns des autres, la moindre nouveauté étoit bien-tôt relevée. On confervoit auffi plus facilement l'uniformité, foit pour le fonds de la doctrine, foit pour la maniere d'enfeigner. Tant d'écoliers de divers pays y répandoient ce qu'ils avoient puité dans les mêmes fources; & devenus maîtres à leur tour en feignoient chacun chez eux ce qu'ils avoient appris à Paris.

La police des univerfités étoit un bon moyen pour affermir la tradition de la faine doctrine. Il ne dépendoit plus comme auparavant de chaque particulier d'enfeigner quand il s'en croyoit capable: il falloit être reçu maître-ès-arts ou docteur dans les facultés fupérieures ; & ces titres ne s'accordoient que pár dégrés après des examens rigoureux & de longues épreaves, pour répondre au public de la capacité des maîtres. Tout le corps en étoit garand,& avoit droit de corriger celui d'entr'eux qui s'écartoit de fon devoir.Suivant le réglement donné en 1215. par le cardinal légat Robert de Courçon, pour enfeigner les arts à Paris il falloit être âgé de vingt un an, & les avoir étudiés au moins fix ans : pour enfeigner la théologie, il falloit l'avoir étudiée huit ans, & en avoir trente-cinq.

Echard. fum. S. Les freres Prêcheurs ayant été agrégés à l'univerfité de Paris dès le comThe.vind. p.130. mencement de leur inftitut, obfervoient l'ordre fuivant pour la promotion de leurs docteurs en théologie. Celui qui étoit nommé bachelier par le général de l'ordre ou par le chapitre, commençoit par expliquer la matiére des fentences dans l'école de quelque docteur, ce qu'il faifoit pendant une année : à la fin de laquelle le prieur du couvent avec les docteurs qui profelloient actuellement, préfentoit ce bachelier au chancelier de l'églife de Paris; & ils affuroient avec ferment qu'ils le jugeoient digne d'obtenir la licence; c'est-à-dire, la permiffion d'enfe gner comme docteur.. Après quelques examens publics, & quelques autres formalités, le bachelier étoit reçu docteur, & continuoit la feconde année d'expliquer le livre des fentences dans fon école, car chaque docteur avoir la fienne. La troi

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