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58

EBS 2789662

PHILOSOPHIE

BOTANIQUE

DE CHARLES LINNÉ,

Chevalier de l'Ordre Royal de l'Etoile Polaire, Premier
Médecin du Roi de Suede, Profeffeur Emérite de
Médecine & d'Hiftoire Naturelle en l'Académie Royale
d'Upfal, de prefque toutes les Académies.

DANS LAQUELLE SONT EXPLIQUÉS LES FONDEMENTS
DE LA BOTANIQUE,

AVE C

LES DÉFINITIONS DE SES PARTIES,
LES EXEMPLES DES TERMES 9

DES OBSERVATIONS SUR LES PLUS RARES.
ENRICHIE DE FIGURES.
TRADUITE DU LATIN
PAR FR.-A. QUESNÉ.

Les Plantes femblent avoir été femées avec profufion fur
la Terre, comme les Etoiles dans le Ciel
> pour inviter
l'Homme, par l'attrait du plaifir & de la curiofité, à
l'étude de la Nature.

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J.-J. ROUSSEAU, VII. Prom.

A PARIS, chez CAILLEAU, Libraire-Imprimeur, rue Gallande,

A ROUEN, chez LEBOUCHER le jeune, Libraire, rue Ganterie,

M. D C C. LX X X VIII.

AVEC PRIVILEGE DU ROI.

U. B. GENT

1

ÉPITRE de LINNÉ en tête de l'édition de Vienne 1770 *.

AUX

JA

BOTANISTES.

'Ai réuni autrefois dans un petit nombre d'Aphorifmes LES FONDEMENTS DE LA BOTANIQUE) la théorie & les inftitutions de cette Science. J'ai nommé PHILOSOPHIE BOTANIQUE le développement de ces principes par des exemples, des obfervations & des démonstrations: ayant fcrupuleufement diftingué & défini les parties des Plantes & jufqu'aux termes eux-mêmes, c'eft en effet en tout cela que confiftent les préceptes de l'Art.

Il y a déja long-temps que j'ai publié des fragments de cette efpece de Philofophie Botanique; favoir, la Bibliotheque dans le I. Chapitre, dans le II. les Claffes des Plantes, le III. le Mariage des Plantes, les VII, VIII, IX, X. la Critique Botanique, le XII. les Vertus des Plantes: j'ai toujours projetté de publier fous le titre de Philofophie Botanique, un ouvrage qui réunît les autres Sections des fondements, favoir, les Chapitres IV, VI, XI, conjointement avec les précédentes, auxquelles j'euffe ajouté de nouvelles obfervations & démonftrations : & relativement à cet Ouvrage, j'ai recueilli une infinité de matériaux. Sur ces entrefaites, effrayé par l'abondance des chofes qu'il falloit dire, le dégoût, l'ennui d'écrire s'emparerent tellement de moi, que je n'entrevis plus de poffibilité de finir mon entreprife que dans un temps plus favorable. Enfuite les affaires publiques & particulieres accroiffant avec les années, les commiffions dont on m'honora, les voyages entrepris pour augmenter nos connoiffances en Hiftoire Naturelle fe fuccédoient de telle forte, que je commençai à douter du fuccès de l'Ouvrage.

* Nota. C'est sur cette édition & fur celle de Berlin 1780, que cette Traduction eft faite.

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