CHAP. XIV. Des effets & de la vertu des Indulgences, & qu'elles remettent - veritablement devant Dieu la peine qui eft dûë à nos pechez, & ne nous déchargent pas feulement de la fatisfaction que nous devons à l'Eglife. 316. CHAP. XV. Qu'il y a des Penitens à qui les Indulgences ne remettent que la fatisfaction qu'ils devoient à l'Eglife. 322. 327. CHAP.XVI. Ce que c'eft que les Indulgen-". ces de cent ans de mille ans. CHAP. XVII. Du Tréfor de l'Eglife. 333. CHAP. XVIII. Des difpofitions pour profiter des Indulgences du Jubilé, & premierement de la Confeffion, & de la liberté de fe choisir, pendant le Jubilé, un Confeßeur. 338. CHAP. XIX. De la Contrition que les Papes demandent pour gagner le Fu 347. lé. CHAP. XX. Des œuvres de penitence neceffaires pour profiter du Jubilé. 358. CHAP. XXI. Des actions prefcrites par la Bulle & premierement des Stations. -366. CHAP. XXII. Des Jeunes ordonnez par la Bulle. · 375. CHAP. XXIII. Des Aumônes pendant le 378. CHAP. XXIV. Motifs pour exciter à Fin de la Table des Chapitres. 383. Fautes à corriger. PAge Ss. Ligne 9. qui avoit deux Prêtres de même autorité; effacez ces mots. Même L'obligation où on a été d'imprimer prompte- ୮ J 'A Y lû par l'ordre de Monfeigneur le Chancelier, ce Manufcrit intitulé ; Hiftoire abregée des Indulgences & des Fubilez, avec des inftructions, &c. je n'y ay rien trouvé de contraire à la Foi de l'Eglife, ny aux bonnes mœurs. Il y a lieu de croire qu'il fera utile au Public. Donné à Paris le 10. d'Aouft 1701. Signé, GALLIOT, HISTOIRE Où l'on explique le deffein de cet E Concile de Milan & celui , d'enseigner aux Fideles la vertu des Indulgences; & par quels exercices de A pour pieté ils doivent s'en rendre dignes. C'eft fe conformer à ces faintes Ordonnances qu'on a entrepris cet Ouvrage. On établira premierement par des monumens inconteftables la verité de l'Hiftoire. On répondra enfuite aux difficultez qu'on peut faire fur la vertu & l'ufage de ces graces; on en montrera les effets & l'utilité, en enfeignant en dernier lieu quelles font les difpofitions que les Fideles doivent apporter afin d'en profiter. Comme cette matiere eft une de celles qui fouffre de plus grandes difficultez, on n'avancera rien felon fes propres conjectures. Les Conciles, les Peres, les Decrets des Papes, font les guides fûrs qu'on prétend y fuivre fidelement. Car il y a fur ce point de la foy & de la difcipline des Chrétiens, une Tradition, auffi-bien que fur tous les autres qui reglent leur créance & leurs mœurs. Perfonne ne doute maintenant qu'on ne doive s'attacher à cette Tradition, & qu'en la fuivant on ne peut s'égarer. Lorfqu'il fe rencontrera que les fentimens des Auteurs Catholiques font partagez enquelques points, fur lefquels PEglife n'a pas prononcé, il eft jufte de s'attacher à ceux de ces Auteurs qui font les plus habiles & les plus univerfellement eftimez fur cette matiere: C'eft auffi ce |