Jugemens des sçavans sur les principaux ouvrages des auteurs, Volumen4chez A. Dezallier, 1686 |
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... écrit ( 7 ) qu'il y a expri- mé les mouvemens des paffions d'une façon fi merveilleufe , qu'encore qu'il foit toûjours demeuré dans les termes de la Religion Chreftienne , fon Poëme ne laiffe pas d'avoir autant d'agrément que s'il cuft ...
... écrit ( 7 ) qu'il y a expri- mé les mouvemens des paffions d'une façon fi merveilleufe , qu'encore qu'il foit toûjours demeuré dans les termes de la Religion Chreftienne , fon Poëme ne laiffe pas d'avoir autant d'agrément que s'il cuft ...
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... écrit fur l'écorce des Lauriers , les plaintes qu'elle fait aux arbres & aux rochers , ce bruit des ruiffeaux , cet émail des prairies , ces chants des oifeaux où le Pcëte prend luy - mefme tant de plai- fir , ces enchantemens de la ...
... écrit fur l'écorce des Lauriers , les plaintes qu'elle fait aux arbres & aux rochers , ce bruit des ruiffeaux , cet émail des prairies , ces chants des oifeaux où le Pcëte prend luy - mefme tant de plai- fir , ces enchantemens de la ...
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... eftre le plus convainquant que l'on ait jamais . vû des effets qu'elle produit dans le cer- veau des Poëtes , je ne puis me difpen- fer de dire quelque chofe de ce que les Auteurs en ont écrit , fur tout voyant LeTaffe qu'elle 20 POETES.
... eftre le plus convainquant que l'on ait jamais . vû des effets qu'elle produit dans le cer- veau des Poëtes , je ne puis me difpen- fer de dire quelque chofe de ce que les Auteurs en ont écrit , fur tout voyant LeTaffe qu'elle 20 POETES.
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Adrien Baillet. Auteurs en ont écrit , fur tout voyant LeTaffe qu'elle fert de fondement à plufieurs de ceux qui veulent faire le jugement de fes Ouvrages , › Monfieur de Thou dit que dés fa jeu- neffe fon efprit qui eftoit déja prodi ...
Adrien Baillet. Auteurs en ont écrit , fur tout voyant LeTaffe qu'elle fert de fondement à plufieurs de ceux qui veulent faire le jugement de fes Ouvrages , › Monfieur de Thou dit que dés fa jeu- neffe fon efprit qui eftoit déja prodi ...
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... écrit le plus vi- vement , ne laifferent pas de rechercher fon amitié , & que de fon cofté il fe rac- commodoit tres - facilement avec eux , comme on l'a vû au fujet de Ronfard & de M. de Pibrac , auquel il voulut laif- fer des marques ...
... écrit le plus vi- vement , ne laifferent pas de rechercher fon amitié , & que de fon cofté il fe rac- commodoit tres - facilement avec eux , comme on l'a vû au fujet de Ronfard & de M. de Pibrac , auquel il voulut laif- fer des marques ...
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Jugemens des sçavans sur les principaux ouvrages des auteurs, Volumen4 Adrien Baillet Vista completa - 1685 |
Términos y frases comunes
affez ajoûte aprés auffi Auteur avoient avoit Balzac Beze Biblioth Brebeuf c'eft c'eſt caufe celuy Cenfeurs chofes Colletet compofé confiderer Croix du Maine d'Huom Defportes Defpreaux differentes diverfes efpece efprit efté eftime eftoit Elegies Eloges Epigrammes Epique Erythr étoit faifoit faint fans fçavoir feconde felon femble fentiment fes Poëfies feulement fiecle fieur foient foit font fous le titre fouvent ftile fujet Ghilini Guez de Balzac heroïques Janus Nicius Jean Chapelain Jefuite jufqu'à l'efprit laiffé livres luy-même Lyriques Malherbe maniere Maynard mefme Menage merite Monfieur mort l'an Mufes n'avoit n'eft n'étoit natif neanmoins Nicol noftre Odes Olaus Borrichius ouvrages paffer Païs Parnaffe paroître particulierement Peliffon penfées perfonne Pinacothec plufieurs plufpart plûtôt Poë Poëme Poëte François Poëte Italien Poëte Latin Poëtique prefque premiere pretend Racan Rapin Reflex refte reprefenter réüffi Roffi Rofteau s'eft Sainte Marthe Satyre Sonnets Taffe Theatre toûjours Tragedie Urbain VIII veritable
Pasajes populares
Página 180 - En second lieu, il observe partout dans ses expressions une construction simple, naturelle', où il n'y ait ni transposition ni contrainte; de sorte qu'encore qu'il travaillât avec un soin incroyable, il semble que tous ses mots lui sont tombes fortuitement sous la plume, et que quand il eût voulu, il auroit eu peine à les ranger autrement.
Página 55 - PafTerat faifoit fort bien des Vers Latins. Nous n'avons rien •de plus pur, ni peut-être rien de plus naïf. Outre ces deux belles qualités , on peut dire que ces Vers ont encore beaucoup d'érudition, & quelque politefle même qui les diftingue de ceux des Poètes du commun. Mais après tout ils n'ont rien de cette vigueur celefte que nous appelions Fureur Poétique ou Enthoulîafme , ni de ce tour admirable qui gagne & qui arrête un Lecteur intelligent.
Página 13 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 13 - ... & trop étudiées. Il ya du bas & du comique à l'excès, pour ne rien dire davantage, dans les difcours tendres & galans qu'il fait tenir à quelques-uns de fes Héros, & fur tout à Olinde & à Sophronie. Ces avantures de Bergers du...
Página 134 - ... deux ou trois cens mille écus , & pour laquelle il fit bâtir .cette grande falle t, E t
Página 97 - Mr de Meziriac l'ont tellement effacé , qu'il ne paroît prefque plus de lui que ce qui eft foutcnu de fon érudition.
Página 142 - Lettres qu'on a bien fait de mettre à part en un volume (ii), afin de donner lieu à ceux qui ont du cœur & de l'honnêteté de pouvoir jetter le volume au feu & fauver en mêmeternsce qu'il
Página 180 - C'est de ses vers qu'il a tiré sa plus grande gloire, et véritablement il faut avouer qu'ils ont une facilité, une clarté, une élégance et un certain tour que peu de personnes sont capables d'imiter. Deux choses, si je ne me trompe, ont produit principalement ce bel effet. Premièrement il affecte de détacher tous ses vers les uns des autres, d'où vient qu'on en trouve souvent cinq ou six de suite qui ont leur sens parfait : Nos beaux soleils vont achever leur tour. Livrons nos cœurs à...