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V. §.10.

οἰκημένης

que

a

ap.

P. 123. 124.

Voh. gr 1..
Nor.epo p.

c. 6. p 185-137 |

17.

b S rab. 1. 1. p.

516.

voff. c. 3. p

171-175 de post. gr. c. 9.

ftyle qui ne fent pas la pureté de fon fiecle,pourroit donner lieu de croire qu'il eft plus nouveau: mais il y a toujours des auteurs qui écrivent mal. Voffius croit que nous n'avons peuteftre pas l'ouvrage mefme de Valere Maxime, mais feulement l'abrégé qu'en a fait un Julius Paris : [ ce qui pourroit recevoir affez de difficulté.]'On ne fçait pas mefme fi c'eft cet auteur ou quel- Val Max. n. p. autre Valere dont Julius Paris a fait l'abregé. a Aprés les 8++.1. neuf livres de Valere Maxime,il y a un petit traité des noms Ro- 4 Vol. mains, qu'on croit n'eftre point dutout de luy,mais de ce Julius Paris. [On ne dit point quand il a vécu.] 'Strabon fi celebre par fes dixfept livres grecs de geographie, en écrivoit le quatriéme & le fixieme vers l'an 18 de J.C, cftant déja fort agé.1Îl marque dans le feizieme, que la Comagene venoit d'eftre reduite en province Romaine: [ C'est ce que nous avons vu"estre arrivé l'an 18 de J. C; de forte qu'on ne peut douter qu'il n'ait achevé fon ouvrage & fa vie mefme avant la mort de Tibere. ] Il avoit encore fait d'autres écrits: mais ils font perdus. Il faifoit profeffion de la philofophie Stoïcienne. 'Voffius croit que Denys dont nous avons auffi une espece de geographie, ou"de description du monde en vers grecs, peut n'eftre mort que fous Tibere. Car il pretend que c'eft celuic que Pline dit avoir vécu fous Augufte, qui l'envoia vifiter les pays de l'Orient"pour lui en dreffer des memoires,avant que d'y envoier fon fils aifné[Caius Cefar.] Ce Denis eftoit de la ville de Carax, nommée auffi Alexandrie & Antioche,baftie entre les fleuves du Tigre & d'Eulée, à la teste de l'Arabie heureufe. Il est le dernier, dit Pline, qui nous ait donné une description de toute la terre. NOTI 14. 'Scaliger & Saumaife croient"avec quelque fondement, que ce- Euf. chr. n. p. lui que nous avons, n'a vécu que fous M. Aurele ou fous Severe. Solin. p. 629.1 [ Et veritablement je ne trouve dans cet auteur aucun endroit blin Spart. p. qui ait rapport à ce que Pline paroift citer;ni mefme qu'il parle 138.1. b. c.d.. de la ville de Carax, quoiqu'il en euft affez d'occafion.]'Suidas Suid. p. 747. a. attribue la description du monde à trois differens Denys, l'un de Corinthe, l'autre de Milet, & le troifieme de Rhode ou de Samos: & puis il ajoute qu'il croit que l'auteur de cet ouvrage eftoit de Byzance,à caufe de ce qu'il dit du fleuve Rhebas,'quoi- voff. h. que cet endroit mefme donne plutoft fujet de dire qu'il eftoit de 173. Bithynie.'Saumaife le fait Alexandrin, [à caufe fans doute que ] M. Aur. v. n.S. dfon fcoliafte qui le met du temps d'Augufte, le fait fils d'un Denys d'Alexandrie.

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ad commen

tanda om

พ.ศ.

'Phedre qui a mis en vers latins les fables d'Efope, a vécu fous

Rij

p.

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72.

Plin.1 6.c.

27.p. 129. 130.

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Juv. fat. n. p.

218.1.

P.223.224.

Tac. an. 6. n.

66. p. 141. I.

Augufte & fous Tibere, felon Voffius, qui le fait affranchi
d'Augufte. Il eftoit de Thrace.

'L'aftrologue Thrafylle dont nous avons parlé au commen. cement de cette hiftoire, s'eftoit appliqué à beaucoup d'autres fciences, & particulierement à la philofophie de Platon, avant Jon! 1. 3. c. 3. que de fe donner à l'aftrologie.! C'eftce qui fait croire que c'est le Thrafylle dont on cite un ouvrage fur la genealogie & les écrits de Platon, & un autre fur la lecture de Democrite.'On luy attribue encore quelques livres de medecine que Pline a citez.'Auffi Julien l'Apoftat nous affure qu'il avoit laiflé des ouvrages qui luy faifoient plus d'honneur que tout le credit qu'il avoit pu avoir auprés de Tibere.'Quelques uns citent de Dion que Tibere le fit mourir en la 16e année de J. C: [ mais ce n'est Do, 1.58.p.38. pas le fens de Dion,]'qui marque mefme pofitivement queThrafylle mourut [ en l'an 36,] un an feulement avant ce prince.

Jul. ad. Themi.

p. 439.

jou

1.3.c.3.

p. 224 | Dio, 1. 57. p 12. c.

b.

Plin. 1. 33. c. 11. P. 802. cier. chr.

Volf. h lat. 1. 1. c. 19 p. 100.

ICI.

Suct. gram c. 17.p.833.

Gel. l. 4. c.5. P.

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1.5. c. 17. 18. P.

150. 1511. 16. c. P.404.

voll. h. lat.1.

1. c. 20. p. 105.. Suet. gram. c. 17. p.833.

'L. Fenestella poete & hiftorien, mourut dans les dernieres années de Tibere. a On voit qu'il a efté fort celebre. [ Mais je ne croy pas que nous ayons rien de luy.] Car pour le traité des Magiftrats Romains qui porte fon nom,c'eft un écrit de ces derniers ficcles, fait par un André Dominique Flocco Florentin. 'Verrius Flaccus celebre profeffeur en grammaire à Rome, & qu'Augufte avoit fait precepteur des deux Cefars Caius & Lucius, mourut fous Tibere dans une extreme vieilleffe.'Gellius ou Aulu-Gelle luy attribue plufieurs livres Des chofes memorables, & cite quelques endroits de fon écrit fur la fignification des mots. On a encore des fragmens de plufieurs autres ouvrages du même auteur. Macrobe le cite quelquefois, & Pline fort fouvent. 'Il a dreffé des faftes[& une table de tous lesConfulsRomains,] qui fut gravée sur le marbre dans la place publique de la ville 2.Onufait. de"Palestrine, comme on lit aujourd'ui dans Suetone.'Car plu. Prøneßte. fieurs changent cette leçon en diverfes manieres, afin que les faftes gravez en marbre, dont on trouve encore aujourd'hui quelques pieces à Rome dans le Capitole, puiffent paffer pour Onu. app.p.15. eftre ceux de Verrius,comme l'a cru Onuphre, qui nous a donné ce qu'on en a pu déchifrer.'Et il remarque en effet qu'ils finiffent à la mort d'Augufte. 'Mais du refte on n'a point de preuve que ce foient ceux de Verrius : [ car diverfes perfonnes peuvent avoir Onu.app. p.30. fait le mefme travail que luy.]'Si l'infcription fur les jeux feculiers de Domitien, qu'Onuphre joint aux faftes du Capitole, [fans en rien dire dans fa preface, eft de l'auteur des faltes, ce Tac. hi. 1. 4. c. ne font point affurément ceux de Verrius, ni ceux non plus]'qui

pr. p. 3. a.

P. P. 9. C.
Voll, h. lat. 1.1.
c. 11. p.so.

40. p. 97.

peuvent avoir esté renouvellez fous Vefpafien. [ Mais d'autres pourroient l'y avoir ajoutée enfuite. Les faftes Capitolins marquent les triomphes & plufieurs autres chofes qui appartiennent

à l'hiftoire, outre les Confuls. ]' Ils marquent auffi les années de Pagi, an.38. §. Rome mais toujours en contant un an moins qu'il ne faudroit, 4.11. felon la fupputation de Varron que l'on fuit communement.

[Nous pourrions encore ajouter ici plufieurs auteurs qui ont écrit fous Tibere, felon Voffius & Jonflius. Mais cela feroit inutile, puifqu'il ne nous refte rien de leurs ouvrages.]

************

****

L'EMPEREUR

CAIUS JULIUS

CESAR GERMANICUS

CALIGULA.

ARTICLE

PREMIER.

Naissance, education, & genie de Caius.

'EMPEREUR Caius fut le dernier fils de Ger- Suet. 1.4.c.1.7. manicus neveu de Tibere,&d'Agrippine petite- P.419-425. fille d'Augufte. 'On convient qu'il naquit le 31 c. 8. p.42 Dio d'aouft, lorfque fon pere eftoit Conful avec C. 1.59.p.544. a. c. Fonteius,[ qui eft l'an 12 de l'ere commune de J. C:]'mais on ne convient pas s'il naquit à Tivoli, ou à Antium [pres de Rome, ] ou en un village pres de Coblentz au diocefe de Treves, & parmi les quartiers d'hiver des legions. [ Ce n'eft pas une difficulté qui merite qu'on s'arrefte à l'examiner.]

Il eft certain qu'il fut elevé tout petit dans la Germanie, & dans le camp parmi les foldats, habillé & chauffé comme eux: 1. ce qui luy fit donner"le nom de Caligula, parce que les bottines appellées en latin Caliga, eftoient alors la chauffure des foldats. 'Mais[depuis qu'il fut Empereur, ] c'eftoit luy faire une injure

R iij

Suet. c. 3. p. 425-423 | Tac. an...41.p.224

c.

exc. 1. p. 178.

Tac. an. 1.c.47.

p. 22|c.69. p. 324 Dio, 1.57.p.

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6cs. cl Suet.l.4.
9.P.428.
Sen. ad Seren.!.

2. c.18. p.661.d.

P. 32.

Tac an.1.c.69. digne de punition, que de l'appeller Caligula.'Il avoit auffi des l'enfance le nom de Cefar, [ parceque fon pere eftoit entré dans la maison des Cefars lorfqu'il fut adopté par Tibere,fils adoptif d'Augufte: ]'& fes medailles luy donnent auffi quelquefois le nom de Jule,[propre à la famille des Cefars.]'On l'appelloit encore Germanicus comme fon pere. [ Les anciens fe contentent ordinairement du nom de Caius.]

Goltz p.38. Dio, 1.56. p. 40. b.

Birag. p. 77.

Suet. 1. 4. c.9.p. 428.

a c. 13. p. 431.

Tac. an. 6. c.45.

Philo, legat.

P. 997. b.

Sact. 1.4. c.

P. 429 Jof, 1.19.

c. 2. p. 667. e.

4 Sen.ad Seren.

1. 2. c. 18. p 361.
b. c.
e d.

f Jol. ant. 1. 19.

c. 2. p.657.c. Sen, ad Seren.J.

2. c. 18.p.35.b

Suet. 1.4.c.so.
P.485.

Tac. an. 6.c.45.
P. 149.

g Suet 1.4.c.10.

P. 429.
b p. 429 Tac.
an. 6. c. 20. p.

140.

Suct.p. 429.

'Ses infcriptions le font fils de Tibere, & luy donnent Auguste
tantoft pour bifayeul, [ comme il l'eftoit par la nature, ] tantoft
pour ayeul,[ fans parler jamais deGermanicus,comme fi Tibere
en le faifant fon heritier& fon fucceffeur,l'euft auffi adopté pour
fils. Je ne trouve point que cela foit marqué par les auteurs:mais
on voit par l'histoire que tous ceux qui eftoient faits Cefars,
eftoient confiderez comme fils adoptifs de ceux qui leur
avoient donné cette dignité.]

'Son education de foldat, & au milieu des foldats, luy acquit
l'affection des gens de guerre, & la memoire de fon
a pere le fit
aimer de tous les peuples. [ Mais on ne l'aima que tant qu'on ne
le connut pas, & on eut autant de joie de fa mort que de fon ele-
vation à l'Empire.J'Il avoit un naturel violent & impetueux;une
legereté & bune inconftance qui tenoit mefme de la fureur. Il
eftoit porté des fa premiere jeuneffe à la cruauté & à la debau
che, daimoit à railler,&à piquer tout le monde par des moqueries
fanglantes, & prenoit pour injures les moindres paroles [qui ne
répondoient pas à l'idée que fa vanité lui donnoit de lui mefme.]
fIl eftoit tres facile à ecouter les calomnies; tres timide dans
les dangers; & fa timidité le rendoit cruel lorfqu'il croyoit le
pouvoir eftre impunement.

'Selon que Seneque & Suetone décrivent fon exterieur, "il &. n'avoit rien d'avantageux, [ & qui ne repondist fort bien aux defauts de fon efprit.]

'Il avoit tellement forcé fon humeur prompte, & avoit fi bien appris à diffimuler dans l'ecole de Tibere, & auprés duquel il de meura depuis l'age de vingt ans, qu'on a dit de luy que jamais de J.C. il n'y eut meilleur valet ni plus méchant maistre. Il avoit une adreffe admirable à s'accommoder à l'humeur de Tibere, & de ceux qui eftoient auprés de luy Dans les malheurs de fa maison, "& dans la mort de få mere & de fes freres, jamais on ne put arra- v. Tibe cher de fa bouche aucune plainte:'Et il ne manquoit pas de perfonnés qui par malice faifoient tout leur poffible pour le porter à fe plaindre. Quelque mauvais traitement qu'on luy fift à luy mê

§ 28.

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Dio, l. 58. p.

me il le diffimuloit plutoft avec infenfib:lité qu'avec patience.
[Cela n'empefchoit pas neanmoins, comme nous l'avons"vu au-
trepart,que Tibere ne reconnuft bien de quoy il eftoit capable.]
'Il ne prit la robe virile qu'à vingt ans, au lieu que les autres la p. 429 [not.
prenoient à dixfept felon fes commentateurs: ce qui vint à ce
qu'on croit des longueurs ordinaires de Tibere,[ou de fes défian-
ces. Car] il n'accompagna mefme cette action d'aucun des hon-
neurs qu'il avoit accordez aux freres de Caius en pareille occa-
fion. 'Il le fit neanmoins pontife [ en la mefme année, ] lorfqu'il c. 2. p. 43. 431
travailloit déja à la ruine de Sejan, & témoigna qu'il fongeoit 625.c.
mefme à le faire fon fucceffeur.["L'an 33 de J.C, c'eft à dire l'an-
née mefme qu'il perdit fon frere Drufus & fa mere,] 'Tibere luy
donna entrée aux dignitez en le faifant Quefteur, & le declara
mefme Prince de la jeuneffe,[ fi la medaille dont on le tire ne fe
raporte point plutoft à C. Cefar fils d'Agrippa.]' Tibere luy fit
epoufer en mefme temps Junia Claudia ou Claudilla, fille de M.
[Junius] Silanus l'un des plus nobles de Rome,b laquelle estant
morte peu de temps aprés, donna moyen à Macron de gagner
l'amitié de Caius en luy abandonnant sa propre
femme. Et
Caius avoit rendu fes impudicitez celebres des devant fon maria.
ge. d On l'accufoit mefme d'avoir deshonoré fa fœur Drufille.

ARTICLE II.

Caius parvient à l'Empire,& en fait exclure le jeune Tibere: Il aime
fafamille; abroge l'action de leze majesté; rétablit les condannez.

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Dio,l. 58. p.635.

d.

a Goltz. thef.p.

38.c.

Dic, p. 637.bl
Tac. 5.c.20.p.

Ic Suet. 1. 4.
C. 12. p. 430.

b

Tac. 1.6.c.45. P.149.

cc 5-9. P. 133

135.

d Suct. 1. 4. e.. 24 P.450.

Dio, l. 58. p.

638. b. &c.

L'AN DE JESUS-CHRIST 37, DE CAIUS I. 'Cn. Acerronius Proculus, &C. Pontius Nigrinus, Confuls. Ous avons raporté en un autre lieu la part qu'on pretend Caius eut à la mort de Tibere, & comment par cette mort arrivée le 16 ou le 26 mars de l'an 37,il fe trouva maistre de l'Empire, J'à l'age de 25ans moins environ quatre mois. Il écrivit auffitoft au Senat pour luy mander que Tibere eftoit mort, & qu'il luy avoit fuccedé. Il fufpendit apparemment en mefme ƒ temps l'execution de ceux qui avoient efté condannez à la mort, & leur accorda enfuire la vie. 'Il prit le deuil pour conduire à Rome le corps de Tibere, qui Suet.1.4.c. 13. eftoit mort à Mifene[dans la Campanie:] & cette pompe funebre P. 431 432 n'empefcha pas qu'il ne receut en chemin toutes les marques

e

1.59. p. 644. a. Jo. ant. 1. 18, Dio, 1.58. p. 68. d. c.

c 8. p. 637. a.

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