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Suet. 1. 2. c. 3.

P.252.

252 Dio, 1. 54. p. 543. c p.

546. b.

Suct. 1. 3.c.7.p.

333.334.

Dio, 1. 54. P. 545.c.

17. P. 41. 42.

ou tous les ans, [ ou peuteftre tous les quatre ans:]'& cela duroit gufte 20, a

encore en l'an 220.

IZ.

tyrs de Liou

21, avant J.

vant J. C. L'année d'aprés, Drufus s'avança jufqu'au Vefer, & s'eftant *V.les Marretiré de là aprés y avoir efté en tres grand danger, il fit baftir note 1. quelques forts audelà du Rhein. 'Tibere fe fignala en mefme D'Augufte temps dans la Pannonie, & dans la Dalmacie, où il s'eftoit fait c.. quelques foulevemens, qui obligerent Augufte de fe charger de ces provinces. 'Les Romains remporterent encore de grands avantages dans la Thrace furles Beffes conduits parun Vologefe grand Pontife de Bacchus, qui employoit l'autorité de la fuperftition pour fatisfaire fon ambition & fa cruauté. 'L.Pifo qui fut depuis Prefet de Rome,commanda l'armée Romaine dans cette guerre, & fubjugua en trois ans plusieurs nations.

22, avant J.

Aprés qu'Augufte eut deliberé quelque temps à qui il donne. D'Augufte roit fa fille Julie veuve de Marcellus & d'Agrippa, illa fit enfin 22 epouferà Tibere,en l'obligeant de repudier fa femme Agrippine, quoique fille d'Agrippa,mere d'un fils nommé Drufus, & groffe d'un autre enfant. 'Tibere ne put ni fe feparer d'Agrippine, ni epoufer Julie, dont il connoiffoit les dereglemens, qu'avec une fenfible douleur. [ Mais c'eftoit un pas pour s'elever à l'Empire.] 'La garde des regiftres & des arrefts du Senat, qui eftoit aupara vant confiée aux Tribuns du peuple & aux Ediles,fut alors donnée aux Quefteurs.

d.e Buch.l.1.c. 'Augufte alla enfuite dans les Gaules avec Tibere & Drufus, qui furent bientoft obligez dele quitter, pour s'aller oppofer l'un aux Daces & aux Dalmates,l'autre aux Sicambres & aux Cattes. Ils retournerent peu aprés avec luy à Rome.

Dio, 1. ss.p.548
Sig. faft. p. 333

Buch. 1.1. c. 17.
P. 42. 43.

Vell. 1. 2.

c Tac. an. I. C.

5. c. I. p. 505.

C. 9.

L'année d'aprés, Drufus qui eftoit Conful eftant revenu en D'Augufte Allemagne, & l'ayant traverfée jufques à l'Elbe, il y mourut en 23, avant J. s'en retournant. L'hiftoire releve beaucoup fes bonnes qualitez: &on pretendoit que s'il eût jamais eu l'autorité entre les mains, 33. p. 2c 11. 2. c. il euft retabli la Republique: de forte qu'il eftoit fort aimé du 82. p. 66 Suet.l. peuple,d dont l'amour eft quelquefois'un mauvais augure. Sue- infaustus. tone affure qu'il écrivit à Tibere fon frere pour porter Auguste à rendre la liberté, & mefme pour l'y contraindre, & que Tibere Suet. 1.3.c.50. fut affez denaturé pour montrer la lettre à Augufte.[C'est peut1.5.c.1. p.scs. eftre ce qui a donné lieu]'à quelques uns de croire qu'on s'eftoit fervi de poifon pour avancer fa mort, & qu'Augufte mefme y avoit eu part. Mais Suetone foutient que c'eft une chofe fans apparence, & qu'Augufte a toujours beaucoup aimé Drufus, jus qu'à luy vouloir donner part à sa succeffion avec fes enfans, &

d Tac. an. 2. C. 41. p.53.

P. 336.

gufte 23, a

C. 8.

P. 6.

$8. p. 42.

p.sos.

Dio, 1. ss.p.549.

a. b.

b

c

pr. b.

Vell. Pat. 1.2.
Dio, p.ss. 552 |

Buch. 1. 1. c. 18.

P. 44.2.

Vant J. C.. jufqu'à faire l'histoire de fa vie.[Tacite qui n'épargne pas Augu fte non plus que les autres, l'affure neanmoins qu'il n'a jamais été Tac. an. 1. c. 6. affez dur pour attenter à la vie d'aucun des fiens. 'On croit que Drufus mourut l'onziéme de juillet. a Il laiffa Buch. 1. 1. c.17. trois enfans de fa femme Antonia [fille de M. Antoine,] le cele- a Suet. 1. s. c. 1. breGermanicus[feul digne de lui,] Liville[qui fut mariée à Caius Cefar,& puis à Drufus fils de Tibere, J&Claude qui futEmpereur. 'Augufte eftoit hors de Rome lorfque Drufus mourut. Il n'y D'Augufte rentra point que l'année fuivante,& en fortit peu aprés pour re24, avant J. tourner dans les Gaules. Tibere y vint avec luy, & l'y laiffa,pour paffer le Rhein avec les troupes. 'Il courut une partie de l'Allemagne, '& obligea les barbares de deputer à Augufte pour luy de mander la paix.Ils ne la purent obtenir, parce que les Sicambres n'avoient pas député avec les autres. [Ainfi la guerre continua, & toujours au defavantage des Allemans: ] de forte que les Sicambres furent enfin obligez d'envoyer auffi demander la paix. Comme ils ne purent l'obtenir [aux conditions qu'ils pretendoient, & en demeurant libres,]'ils fe rendirent àluy;d ce que les Sueves firent à leur imitation. Ilaccorda la paix à[une partie] des Sueves, & aux [Marcomans] fujets du Roy Marobode. f Mais obligea une partie des autres Allemans de fe retirer audelà de l'Elbe: & il fit paffer les Sicambres & [le refte] des Sueves audeça du Rhein.8 Il réduifit presque en forme de province[une grande partie de] l'Allemagne, mais extremement depeuplée. 1 Tibere fit donc paffer le Rhein à quarante mille Allemans,& leur affigna les endroits où ils devoient demeurer. C'estoit fur le bord du Rhein, selon Suetone2: & neanmoins il semble qu'on ait dû plutoft les éloigner affez de ce fleuve,pour ne pouvoir pas aifément le repaffer,ni fe joindre aux autres Allemans. Quelques uns pretendent mefme qu'il refte encore aujourd'hui divers monumens, que le pays d'autour de Courtray á efté autrefois habité par les Sueves.

2.

il

'On ne trouve au contraire aucun veftige du quartier où les Si-
cambres furent placez. 'Et il paroift en effet que foixante ans
aprés,cette nation étoit comme entierement éteinte, quoiqu'il
en fust resté quelque partie audelà du Rhein. [C'est donc d'eux
particulierement qu'il faut entendre ce que dit Dion,]'qu'Au-
gufte ayant diftribué en diverses villes les Allemans qu'il avoit

1. Bucherius a 3. id, julias, qui eft le 13. Mais dans l'infcription qu'il cite de Lipfe, ap. Tac. p. 41, il
y a s. id.

Cald. chr.

d Suet. 1. 2.c.21. P. 178.

e

Tac, an. 2. c.
25.P.47.
Strab. 1. 7. p.
P.250.b.

f Suet. p. 1781

g Vell. Pat.
h Strab.1. 7. p.

29. b.,

i Suet. 1. 3. c. 9.

P.336.

p.3361. 2. c. Buch. 1. 1. c. 20. p. 49.50.

21. p. 178.

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2. Quelques uns pretendent qu'ils ont donné origine aux Bourguignons, ainfi nommez, difent-ils, Tac.an..not. 66 à caufe des bourgs où les Romains les placerent. [ Mais cela n'a aucune apparence.]

$3. P. 49.

C. 14. P.34. 35.

pris, ils en conceurent un tel deplaifir,qu'ils fe tuerent tous eux mefmes,[particulierement] les perfonnes de qualité, qui estoient Buch. 1. 1. c. 20. en grand nombre parmi eux. 'On a encore parlé depuis des Sicambres:mais on croit qu'on donnoit ce nom aux nations voisines, qui avoient occupé les païs que les Sicambres avoient poffedé, ce que les François firent enfin.'Ce pays eftoit borné par le Rhein & par l'Ocean, & traversé par la riviere de Lippe, qui tombe à Vefel dans le Rhein. Au midi de la Lippe,on voit encore aujourd'hui les villes de Sieg & de Sigbourg,& la riviere de Sieg qui fe joint au Rhein quelques lieues audeffus de Cologne. Ces noms femblent venir de celui des Sicambres, qu'on appelloitauffi les Sigambres. Ainfi ils peuvent avoir occupé les parties meridionales de la Veftphalie.

6. p. 45.

Strab.1.7.p. 291. c. d.

Buch. 1.1.c.18. 'Augufte crut eftre obligé de chaffer ainfi une grande partie des Allemans hors de leur pays,à caufe de leur perfidie ordinaire.'Car on ne pouvoit s'affurer ni fur leur parole, ni fur les ôtages qu'ils donnoient. Cependant toute la feverité & toutes les précautions dont il ufa,n'empefcherent point la défaite de Varus,[par laquelle les Allemans ruinerent, feize ans aprés,tous les deffeins de ce prince,& cauferent plus de maux à l'Empire qu'ils n'avoient encore fait.]

Dio, 1. ss. p. ssz. b.

$6. P. 47.

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Temple de Janus fermé: Mort de Mecenas: Tibere reçoit la puissance
du Tribunat, fe retire à Rhode.

A

gufte 24, vant J. C.

PRES les avantages remportez fur les Allemans, Augufte donna à Tibere le titre d'imperator, & te prit luy mefme Buch. 1. 1. c. 19. 'pour la quatorzieme fois. Il ne le prit pour la quinzieme que douze ans aprés ; [huit ou neuf ans aprés la naiffance de J. C.] C'est une grande marque que tout ce temps là fe paffa fans aucune guerre confiderable:& ainfi il femble qu'on peut commenOrof. 1. 6. c.22. cer1 en cette année, ou en la fuivante,'les douze ans durant lefquels Orofe dit que le temple de Janus demeura fermé, [fi neanmoins on peut trouver ces douze ans; de quoy nous parlerons dans" la fuite.]'Il est cerrain au moins qu'Augufte le ferma pour v. §. 12. une troisieme fois.a Horace qui mourut le 27 novembre de cette année mefme, parle dans la derniere de fes Odes, de la victoire

P. 207. I. a.

Suet. l. 2. c. 22.

P. 180.

a Buch.

§2.3.P.

46.47 c. 23.

54.

p.

1. Orofe le met en l'an de Rome 752, qui eft deux ans aprés la naissance de J. C. Mais outre les au raisons, on ne pourroit plus trouver les douze ans.

gulte 24, a

Dio, 1. ss. p.553. cls54.a. b.

a Noris, de Pif P. 199.

P.

Suet. 1. 2. c. 22.
180.
Buch. c. 19.6 1.
P.461 Amb. B.

Vant J. C. s. d'Augufte fur les Sicambres; & marque auffi que le temple de Janus eftoit fermé. 'Il y eut l'année suivante quelques mouvemens en Allemagne,mais fans grand effet : & dans les trois années d'aprés, les hiftoriens ne nous marquent aucune guerre. 'Depuis Romulus jufqu'à Augufte, le temple de Janus n'avoit jamais efté fermé que deux mois : & il le fut jufqu'à trois fois fous Augufte,'durant environ trois ans à la premiere fois, huit[ou dix] à la feconde,& douze,s'il en faut croire Orofe,à cette derniere, durant laquelle le Dieu de paix avoit refolu de paroistre dans le monde.'On pretend que Neron le ferma l'an 58,quoique l'on ne fuft point en paix. Tacite ne le dit point, & dit mefme que depuis qu'Augufte l'eut ouvert la derniere fois, il ne fut point fermé jufqu'au regne de Vefpafien. On ne marque plus guere depuis quand il fut ouvert ou fermé,'finon queGordien le Gord. vit. n.C. fit ouvrir en marchant contre les Perfes.

en latin Auguftus.

[Augufte eftoit fans doute retourné des Gaules à Rome, lorsqu'il fit fermer, ou ferma luy mefme, ce temple.] 'Il eftoit auffi revenu à Rome, lorfqu'il travailla à regler. le calendrier, [& le mit enfin en l'état où il eft demeuré jufqu'au Pape Gregoire XIII.JCe fut per cette occafion qu'il fit donner fon nom au mois "d'aouft,qui s'appelloit auparavant fextilis. On fit auffi la mefme année le denombrement des citoyens Romains qui fe trouverent monter à quatre millions deux-cents trente-trois mille.

d

ap. p. 394. b.

Suct. n. p.180.2.

P. 195. 1. f.

Uff, p. 5951
Buch. 1.1.c.19.

7.9.P.47.48.

1

Dio, 1.ss. p.ss2.

b Tac. an. 3. C.

30. p. 79.
Dio, 1.54. p.
$33. c | 1. ss. p.

с

3. b.

'Mecenas mourut en ce temps là, toujours aimé d'Augufte, b quoique peuteftre avec quelque refroidiffement, dont la caufe eft honteuse pour un fi grand Empereur. Dion attribue à Mecenas, l'art d'écrire en notes, que d'autres difent venir de Tiron affranchi de Ciceron, qui vivoit encore en ce tems-ci,felon faint Jerome. Mais ce qui eft plus confiderable pour Mecenas, c'eft e Dio, l. 55. p. qu'ayant un tres grand credit fur l'efprit d'Augufte, il ne s'en il ne s'en 53. a. b. fervit jamais que pour faire du bien aux autres,& leur procurer des dignitez, pendant qu'il demeuroit luy mefme dans fon ancien état de fimple Chevalier, fans vouloir s'élever plus haut. Auffi fut-il aimé de tout le monde.

d

Hicr. chr.

'Il avoit une adreffe particuliere pour adoucir l'efprit d'Au- p.ss2.d.e
gufte,lorfque fon naturel ou quelque accident qui l'irritoit, fai-
foit craindre de funeftes effets de fa colere. On marque fur cela
que ce prince eftant une fois occupé à rendre la justice,& eftant
en humeur de condamner bien des gents à mort, Mecenas qui
s'en apperceut, tafcha de s'approcher de luy pour luy parler :
mais ne pouvant fendre la preffe, il écrivit fur des tablettes,

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vant J.

*

dem,

Levez vous, & ne faites point le boureau. Il jetta les tablettes à gute
Auguste, qui ayant lu ce compliment, exprimé dans l'original Surg
en des termes encore plus durs,fe leva auffitoft : & il n'en coufta fex.
la vie à perfonne.[Si l'on eftime ce courage de Mecenas, on peut
dire qu'Augufte n'eftoit pas moins louable de trouver bon que
fes amis s'oppofaffent à fa colere,& de corriger fes défauts par la
liberté qu'il leur donnoit de l'en avertir.

Mais il ne faut pas s'étonner qu'il en ufast ainsi envers les amis.]'Car dans une affaire où il follicitoit pour l'un d'eux, ( ce qu'il ne dedaignoit pas mefme de faire pour des perfonnes affez peu confiderables, ) l'avocat de la partie adverfe ayant parlé de luy fort librement, il ne s'en offenfa point du tout: & le mesme avocat fe trouvant depuis accufé de quelque faute dans fa conduite, il ne l'en voulut point punir: Car on a befoin, dit-il, de « ceux qui difent librement tout ce qu'ils penfent.

1. 54. p. 541. a.b. 'Un autre luy ayant dit dans le Senat quelque chofe d'affez défobligeant; comme il fe fentit piqué,il fortit, & rentra un peu aprés: il dit enfuite à fes amis, qu'il avoit mieux aimé fortir, & faire une faute contre la bienfeance, que de s'expofer à quelque chofe de plus fascheux.

1.55. p. 553. c.

P.554. a.b.

UM. p. 595. £.

P. 596.597.

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C.7.

'Le premier jour de la 25e année d'Augufte, Tibere qui com- D'Au mençoit alors fon Confulat avec Cn. Pifo, entra dans Rome en 25, av triomphe, & peu aprés s'en retourna du cofté de l'Allemagne, fur le bruit de quelques nouveaux mouvemens.'Cependant il ne s'y fit rien de confiderable.

On marque que le celebre Denys d'Alicarnaffe commença en ces temps-ci fon hiftoire des antiquitez Romaines.

C. 6.

av

'Les deux" Cefars Caius & Lucius croiffoient en age, & encore v.8 plus en hardieffe.Augufte pour les retenir voulut elever Tibere, "luy donna la puiffance du Tribunat pour cinq ans : mais il l'en- D'A voya en mefme temps en Armenie où il y avoit du trouble. Ti- 26 bere au lieu d'y aller, fe retira à Rhode, où il vécut durant quelque temps comme un fimple particulier. On rend bien des raifons de cette retraite, qu'on peut voir dans les hiftoriens; [& on en rend beaucoup, parce qu'on ne fçait pas la veritable.] 'Obode Roy des Arabes Nabatéens, mourut dans ce temps là, & eut pour fucceffeur Enée qui prit le nom d'Aretas. Il fe fit reconnoiftre Roy fans en avoir auparavant écrit à Augufte, qui le trouva fort mauvais,& refufa les prefens qu'il luy envoya enfuiJof. 1. 15. c.16.p. te.'Il receur depuis fes excufes & fes prefens, & le confirma dans fa royauté. [On voit par là combien ces Rois pretendus eftoient foumis à la majefté Romaine.]

P.596! Jof.ant.
L. c. 15. p.572.

577.J.

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