Poètes français: ou choix de poésies des auteurs du second et du troisième ordre, des XV, XVI, XVII, et XVIII siècles, avec des notices sur chacun de ces auteurs, Volumen3Mónard et Desenne, fils, 1825 |
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ai-je tort aimable aime amant âme Aminte amour appas assez avez avoit badinage beauté beaux yeux bel âge belle Iris berger bergère Boileau C'étoit cent chagrin chansons chanter CHARLEVAL charmes cher chose ciel cieux Climène cœur colin-maillard connois connoître cruelle Cythère Dame Dieu dieux dire divine doux ÉPIG ÉPIGRAMMES ÉPITAPHE esprit êtes étoit EURYLA faisoit falloit fleurs François galant Ganelon gloire Hélas heureux homme j'ai j'aime j'avois J'en demeure d'accord j'étois jaloux jamais jeune jour l'Amour laisse LISIDOR long-temps m'en madame Mademoiselle MADRIGAL malheureux maux mieux mille moineau Momus monde mort mourir mourut n'aima n'en crois rien neuf Sœurs nymphe ombre Oronte Pâris paroître passé peine Philis Phylis Pindare plaisir plaisirs poésies poète Pot au noir qu'un S'il sage SAINT-PAVIN sais sait SANTEUIL Santolin saurois Scarron Segrais seroit seul soin songe sort souffre soupirs Sylvie tendre tendresse TIMARETE tourments trépas triste trouve veux vois Zéphyrs
Pasajes populares
Página 64 - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue; Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue; II s'est lui-même ici dépeint: Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. Il souffrit des maux incroyables; II s'en plaignit, il en parla, J'en connais de plus misérables.
Página 32 - Scarron, par la grâce de Dieu Malade indigne de la reine. Homme n'ayant ni feu ni lieu Mais bien du mal et de la peine : Hôpital allant et venant, Des jambes d'autrui cheminant, Des siennes n'ayant plus l'usage, Souffrant beaucoup, dormant bien peu...
Página 36 - Superbes monuments de l'orgueil des humains, Pyramides, tombeaux dont la vaine structure A témoigné que l'Art, par l'adresse des mains Et l'assidu travail, peut vaincre la Nature...
Página 258 - Reconnoissez en moi votre vrai descendant. Pourquoi de votre argent votre fils et mon père , Ont-ils acquis pour moi ce qui me désespère? Cette noblesse enfin , qui , par nécessité , Me fait être guerrier contre ma volonté...
Página 13 - De nos rentes, pour nos péchés, Si les quartiers sont retranchés, Pourquoi s'en émouvoir la bile ? Nous n'aurons qu'à changer de lieu : Nous allions à l'Hôtel de Ville, Et nous irons à l'Hôtel-Dieu.
Página 139 - Ils devroient, ces auteurs, demeurer dans leur grec, Et se contenter du respect De la gent qui porte férule. D'un savant traducteur on a beau faire choix: C'est les traduire en ridicule , Que de les traduire en françois.
Página 220 - II en est à mines discrètes , Et d'un entretien décevant ; Mais fiez-vous à leurs fleurettes , Autant en emporte le vent. Sans dessein , sans choix , sans étude , D'autres soupirent tout le jour. Un certain reste d'habitude Les fait encor parler d'amour.
Página 37 - II n'est point de ciment que le Temps ne dissoude. Si vos marbres si durs ont senti son pouvoir, Dois-je trouver mauvais qu'un méchant pourpoint noir, Qui m'a duré deux ans, soit percé par le coude?
Página 256 - D'un honneur sottement placé, Un pauvre cœur au temps passé Etoit , à la fleur de son âge , Impitoyablement forcé De s'en tenir au mariage. Nous sommes aujourd'hui sous de plus douces lois; Nous suivons nos désirs ; et, sans pudeur aucune, Chacun , comme il lui plaît, vit avec sa chacune.
Página 274 - Au joug de la raison asservissant la rime, Et, même en imitant, toujours original, J'ai su dans mes écrits, docte, enjoué, sublime, Rassembler en moi Perse, Horace et Juvénal s.