Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volumen65

Portada
Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1789

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 23 - S'il n'est aucun secours, Ce jour fatal sera le dernier de mes jours!... De mon cœur embrasé le feu ne peut s'éteindre... Hélas! des malheureux je suis le plus à plaindre. Ne pourrai-je éviter, dans mon malheureux sort, Un hymen mille fois plus cruel que la mort? De combien de rebuts m'ont-ils rendu la proie? On me veut aujourd'hui, demain l'on me renvoie; On me rappelle encor. Que dois-je soupçonner? Il n'est que trop aisé de se l'imaginer : Il n'a pu de sa fille autrement se défaire, H...
Página 79 - Et, pour moi, je m'étonne, Vu le peu que je vaux, que mes foibles appas Aient pu le retenir si long-temps dans mes bras. Son amour fut l'effet d'un aveugle caprice; A mon peu de mérite il a rendu justice. Sans parents, sans amis, sans naissance, san« bien, Je n'ai pas dû prétendre un cœur comme le sien.
Página 134 - Quelques soins qu'on ait bien voulu se donner pour me persuader que j'étais belle , que j'avais de l'esprit , je me suis toujours rendu justice, et je n'ai jamais trouvé en moi tout ce qu'il faut pour faire un infidèle. Quand ma vanité même m'aurait flattée au point de me le faire croire , la bonté de mon cœur m'eût détournée de l'entreprendre.
Página 67 - Ah , madame ! souffrez , je vous prie , que je me jette à vos genoux, et que je vous conjure au nom de la tendresse la plus vive , d'une passion qui ne finira jamais ,' de me mettre à l'épreuve la plus forte que vous puissiez imaginer. Voulez-vous les lettres de Lucinde? je vous les ahandonne.
Página 56 - J'y consens; à l'instant marions-les tous deux. Mais quoi ! si cet hymen , que votre cœur souhaite, Dans des gouffres de maux l'un et l'antre les jette , Nous devons regarder la chose de plus près, Et prendre de tous deux les communs intérêts. Pensons donc , pour le bien et de l'un et de l'autre, Que Pamphile est mon fils, que ma fille est la vôtre.
Página 27 - Soulageoit tous les maux dont mon ame est atteinte; Mais enfin interdit, languissant, abattu, Je sens que je n'ai plus ni force ni vertu. C'en est fait , je succombe à ma douleur mortelle : Eh! puis-je vivre après cette affreuse nouvelle?
Página 58 - ALLEZ , allez , nous sommes d'ordre ; et , à force d'ordre , à la fin , tout n'ira rien qui vaille ... Que maudit soit la première guenon qui le mit en réputation! car, enfin, qu'at-il donc de si merveilleux? N'ai-je pas un nez, des yeux, un corps, à peu près, comme lui.
Página 96 - C'est lui assurément. Adieu. F ASQUIN, Adieu , ma princesse. SCÈNE VI. PASQUIN, seul. LE joli terme! Voilà ce que c'est que de servir desmaîtres spirituels, on apprend toujours quelque chose. Ma princesse, ma belle dame, mon petit ange, ma reine, ma petite!... Ces mots assaisonnés de quelques soupirs, il n'en faut guères davantage pour tourner la cervelle à plusieurs dames de ma connoissance. SCÈNE VII. MONCADE, PASQU1N. MONCADE, riant
Página 94 - ON amitié , Simon , et solide et sincère , En a fait beaucoup plus qu'il n'étoit nécessaire. Pour le bien de ma fille , enfin , grâces aux dieux , Le hasard assez tôt m'a iàit ouvrir les yeux.
Página 99 - C'est pour la quereller, sans doute, qu'il y va? DAVE, à Simon. Vous ne savez pas tout : et je vais vous apprendre Une chose qui doit, sans doute, vous surprendre. Il arrive...

Información bibliográfica