cademie de Valence. Ces mar ques d'honneur ne l'ont cependant pas tiré de l'oubly; & malgré les tendres follicitudes deM. Bayle, il y eft refté. Qui eut crû que M. Vaultier, qui s'intereffe fi fort pour la gloire de sa nation, eut negligé d'informer la pofterité, que la France avoit donné à la Cour d'Espagne, un homme de cette confequence? On a cru que la caufe de cet oubly venoit de ce qu'il n'avoit point fait de Livres. Si on ne peut avoir l'immortalité qu'au prix de la qualité d'auteur; en verité il faut avoüer, qu'il feroit fouvent plus avantageux de refter enfeveli dans la pouffiere avec le commun des hommes & d'être du nombre de ceux dont le nom ne passe pas la premiere generation. MAZZOLIN. L'Editeur a adopté la faute qui a paffée dans toutes les éditions, au fujet de Sylveftre Mazzolin, dit Prierio ou Prie rias: ce General des Dominicains ne mourut pas à Rennes en Bretagne le 20. d'Octobre de l'année 1520. puifqu'il dédia fon Livre de Strigi Magorum Damonumque mirandis, au Cardinal Auguftin Trivulse, le 1. Mars de l'année 1521. Je ne fuis pas furpris fi les Editeurs ont copié cette faute les uns ་ . des autres, puifqu'il n'y en a pas un feul, qui parle de cet ouvrage, lequel auroit fervi à redreffer leur chronologie. Je crois qu'on a pris François Sylveftre, auffi General des Dominicains, pour celuy-cy. Le François mourut à la verité dans le cours de fes vifites à Rennes en Bretagne; mais quand ces deux Generaux, qui font fort differens, ne feroient qu' une même perfonne, l'erreur n'en feroit pas moins groffiere, puifque François Sylveftre, ne mourut pas en 1520. mais en 1528. Ainfi quand la chofe feroit, comme l'afuppofé l'Editeur, ce feroit toûjours un ana chronisme de huit années. MEDICIS. MEDICIS. Dans l'énumeration, que l'E diteur fait des auteurs qui ont écrit la vie, ou qui ont parlé du célebre Marquis de Marignan, Jean-Jacques de Medicis, qui étoit frere du Pape Pie IV. il eft furprenant qu'il ne parle point de l'Histoire Cifalpine d'Erycius puteanus, ou plûtôt de l'Hiftoire des actions de Jean-Jacques de Medicis au tour du lac de Côme. Erycius puteanus eft fi connu dans la Republique desLettres, qu'on a lieu d'être furpris que Morery & fesContinuateurs,ne le nomment point parmi les Hifto G les riens du Marquis de Marignan. L'Hiftoire de Jean-Jac ques de Medicis qu'il a com pofée, finit à la malheureuse journée de Pavie, où François 1. fut pris prifonnier par Efpagnols, & conduit à Ma drit. En un mot Ericius puteanus étoit le principal auteur qui devoit être confulté pour avoir des memoires furs & fideles fur la vie du célebre Marquis de Marignan, puifqu'il eft celuy qui en a été le mieux inftruit, & qui en a plus fçû de circonftances fecretes. D'ailleurs dans l'article d'Erycius pureanus, en parlant de fes l'Editeur ne dit ouvrages sien de celuy - cy. Galeasse Ca |