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Si nos modernes, ceux même qui fe titude, n'avoient fait que les confond Hofpitaliers & les Teutoniques, tar Croix & ceux de Saint-Lazare; fi dire que S. Bernard fut leur premi prirent leur origine des Hofr Chevalieres du Temple, on comme chofes de peu de même ne confidérer que c ces fauffes imputations, de tous les Orientaux vent avec les Hospi qu'ils fe livrerent t la chaffe & de la leur religion

mais avancer

fle (*). Ils de maître,

& qui

's d'un ient.

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ronifme, qui fait quante ans avant fa naiffance.

us anciens qu'ils ne font (10) Hofmanni Lexicon, littera T, ng-huit ans, & qui met la poft LLoidium. Item Crinitus de hoPhilippe-Augufte plus de cin-neftá Difciplina, lib. 24, cap. 13.

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<< Non - feulement j'eftime probable, dit Gurtler, » mais je regarde comme certain que l'Ordre en géné» ral, depuis fon accroiffement, s'abandonna au luxe, » à l'intempérance, à l'ivresse, à l'impudicité & à tous les excès qui font les fuites ordinaires des richeffes. » 'a preuve qu'il en donne eft finguliere. « C'est qu'alors 'y avoit ni Moines, ni Clercs, ni Chanoines, ni es, ni Cardinaux, ni Papes, qui ne fuffent dans e cas, & que quand ces Chevaliers auroient onté de vivre autrement & en continence, ient pu fans miracle (11). »

on reconnoît le Peintre, c'est-à-dire, un Té à défigurer les objets, en exagérant des douzieme & treizieme fiecles, & en ur le compte de tous les Corps Eccléfiaftiques ont il s'imagine les Templiers coupables. Son ourage parut, pour la premiere fois, à Amfterdam, en 1691, &, pour la feconde, en 1703; il a été réimprimé depuis à la fuite de l'Hiftoire de la condamnation des Templiers, en 1712. Ce traité est rempli de digreffions fur l'inftitution des Chanoines Réguliers, fur les Vœux Monaftiques, fur les Vêpres Siciliennes, & plufieurs autres matieres qui n'ont aucun rapport à fon fujet. Malgré fes préventions contre les Templiers, Gurtler n'a pu se perfuader qu'ils fuffent tous coupables, ni

(11) Nicol. Gurtleri Hiftoria Templar. § mihi 136, & pag. 296.

s'aflurer que les deux puiffances qui confpirerent à leur ruine n'y fuffent pouffées par aucun motif d'intérêt ni de vengeance (12).

Quant à Pierre Dupuy, Garde de la Bibliotheque du Roi, mort à Paris en 1651, & connu par fon zele pour les intérêts de fa Patrie, s'il eft vrai qu'il fut un de ces hommes rares à qui le public fera toujours redevable, ce n'est affurément pas pour avoir pris la défense de Philippe-le-Bel contre ceux qui blâment la conduite du Monarque envers les Templiers: cette entreprife du Bibliothécaire lui a trop mal réuffi. Plus avide du perfonnage d'Avocat qui n'a garde de rien produire contre les intérêts de fa partie, que de celui d'Hiftorien impartial à qui tous les hommes font égaux, il adopte fans discernement tout ce qui a été dit de plus abfurde contre cette Chevalerie depuis fa diffamation; ce qui a fait révoquer en doute s'il étoit Auteur de cet effai qu'on lui attribue, & qui ne parut que trois ou quatre ans après fa mort. Ne l'ayant confidéré que comme une ébauche informe, il l'avoit apparemment condamné à l'oubli; cette production ne méritoit pas en effet un meilleur fort. Les fautes que nous y remarquons dans le cours de cette Hiftoire prouvent évidemment combien l'idée que nous en donnons est fondée, & que les parens dẹ l'Auteur auroient beaucoup mieux fait de fupprimer cette

(12) Journal des Savans, année 1693, pag, 226.

œuvre ou de la laiffer manufcrite dans l'obfcurité du cabinet, que de l'expofer au grand jour.

On en connoît quatre éditions, la premiere, in-4., de 1654, qui fut traduite en Allemand dix ans après ; la feconde, in-8., à Paris, de 1685, & une troifieme, à Bruxelles, de 1713, chez François Foppens; la derniere, in-4., de 1751, encore à Bruxelles, chez Pierre Foppens, par feu M. Godefroi, Garde des Archives de la Chambre des Comptes à Lille, lequel entrant dans les vues de M. Dupuy, ne craint pas d'avancer que fon édition contribuera beaucoup plus que les précédentes à juftifier la conduite de ceux qui ont prononcé contre les Templiers, quoiqu'en effet il n'ait rien de plus fort à produire contre cet Ordre que ce qui fe trouve dans la procédure donnée par Dupuy.

Dès l'Avant-Propos, M. Godefroi, devenu le jouet de son imagination, affure que la chute des Chevaliers ne

fuivit que de trop près leur élévation ; qu'ils employerent

à des ufages profanes les biens que les Fideles avoient prétendu confacrer à la piété en les leur donnant ; qu'on fe crut obligé de les abolir, parce qu'ils étoient odieux à tout le monde ; tout autant d'affertions jettées au hafard fur le papier par un Editeur qui s'eft imaginé qu'on n'y prendroit pas garde de fi près. Cette négligence l'a' fait tomber en contradiction fur quantité d'articles. Après avoir avancé dès l'Avant-Propos que perfonne ne prit la défense des Chevaliers, il rapporte dans fon recueil

s'affurer que les deux puissances qui ruine n'y fuffent pouffées par auc de vengeance (12).

Quant à Pierre Dupuy, Ge du Roi, mort à Paris en 165pour les intérêts de fa Patric de ces hommes rares à qui vable, ce n'eft affurément de Philippe-le-Bel contr du Monarque envers 1 Bibliothécaire lui a tr fonnage d'Avocat q

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(17) Torroge pour Tourouge, Credon

terre, pag. 450 & 451, pour Craon, Montbarré pour Monbard,

dans une contradiction à peu-Montedon pour Monredon, de Barris

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pour des Barres, &c.

(18) Montgeufi pour Monçon, Accone pour Acre, Naples pour Naploufe, Coverin pour Cobern, &c.

favoir;

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