un chariot traîné par différents animaux. AGYEI, sortes d'obélisque consacrés à Apollon et à Bacchus, et placés dans les vestibules des maisons. 1. AGRIUS, un des géants qui attaquerent Jupiter. Les Parques lui ôtèrent la vie. 2. Fils de Parthaon, et père de Thersite. - 3. Frère d'Enée. - 4. Frère de Zatinus, et fils de Circé, qui les eut tous deux d'Ulysse. 6. Un des centaures que l'odeur du vin attira dans la grotte de Pho-sous sa protection. .-2. Agyeii, lus, lorsque celui-ci donna l'hospitalité à Hercule, et que ce héros mit en fuite avec des - tisons allumés. AGROICUS, champêtre; épithète de Bacchus. Anthol. AGROLETERA et AGROTERA, surnom de Diane, d'un temple qu'elle avait dans un lieu de Attique nommé Agra, ou parce qu'elle habite les campagnes. Athènes lui offrait tous les ans un sacrifice, dans lequel on immolait cinq cents chèvres. 1. AGRON, roi de Lydie, descendant d'Hercule.--2. Fils d'Eumelus, d'accord avec ses deux sœurs, Méropis et Byssa, méprisait tous les dieux, excepté la Terre. Mercure, Diane et Minerve, irrités de ce mépris, le vinrent trouver déguisés, et l'invitèrent à sacrifier à ces trois divinités. Agron et ses sœurs, ne leur répondant que par des blasphèmes, furent changés en oiseaux. AGROS, frère de Bubastis, fils d'Osiris et d'Isis. On le confond avec Agrotès, le laboureur. AGROSTINE, les Oréades ou nymphes des montagnes. AGYEUS, OU AGYIEUS, SUR nom d'Apollon, pris d'agria, rue, parce que les rues étoient dieux auxquels les Athériens sacrifiaient pour détourner tous les malheurs dont on se croyait menacé par certains prodiges. AGYRMOS, jour de l'assem blée; premier jour de l'initiation aux mystères de Cérès. 1. AGYRTÈs, qui rassemble le peuple; nom des prêtres de Cybèle. Ils couraient les rues et les spectacles du cirque pour dire la bonne aventure, et se servaient des vers d'Homère, de Virgile, et des autres poëtes. R. agyris, foule. AHORES. Enfants et jeunes gens qui, n'ayant pas rempli le cours de leur vie, n'étaient pas reçus dans les Enfers, et étaient arrêtés à l'entrée jusqu'à ce que le temps qu'ils auraient dû vivre fût entièrement écoulé. V. BIOTHANATES. AÏANTIES. V. AJACTIES. AICHÉERA, un des sept dieux que les Arabes adoraient. AICпME, chien de chasse. AïDONE, femme de Zéthus. V. AÉDON. AÏDONÉE, surnom de Pluton, dérivé d'aïdes. On le AGROTES, divinité des Phé- confond quelquefois avec Aïniciens. On la portait en pro- donée, roi des Molosses, qui cession le jour de sa fète, survivait 30 ans avant la guerre de Troie, et qui mit en pri- | son Thésée, pour avoir voulu, avec Pirithous, enlever sa fille Proserpine. AIR. Les Grecs adoraient l'air sous le nom de Jupiter, tantôt sous le nom de Junon, tantôt sous celui de Minerve; et souvent ils en faisaient une divinité particulière, à laquelle ils donnaient la Lune pour femme, et pour fille la AiGENETES. V. ARCHEGE-Rosée. On le disait élevé par les Saisons, pour indiquer AiDos, pudeur. Les poëtes la placent avec Diké, la Justice ou l'Equité, auprès du trône de Jupiter. NETÈS. AIGLE, l'oiseau consacré à les différentes températures Jupiter, qu'on représente tantôt aux pieds du Dieu, tantôt avec la foudre dans ses serres. 2. Aigle de Prométhée, né de Typhon et d'Echidna. AIGUILLE DE CYBÈLE. Celle 'dont les prêtres se servaient pour coiffer leur déesse. Elle était devenue miraculeuse, et un des gages de la durée et de la gloire de l'empire romain. AIL, légume que les Egyptiens honoraient comme une divinité. AILERONS. V. CADUCÉE. 1. AILES attachées aux flancs d'un cheval. V. PÉGASE. - 2. Aux épaules d'une figure humaine. V. BORÉE, DEDALE, RENOMMÉE, VICTOIRE, NÉMÉSIS. 3. Sur la tėte, aux talons, V. MERCURE, PERSÉE, CALAÏS. de l'air à ces quatre époques de l'année. Souvent il est symbolisé par Iris avec son voile ou Junon avec son paon, ou Zéphyre avec de petites ailes. AIRAIN (Géant d' ). V. TALUS. AIRÉENNES, ou' ALOENNES, fêtes athéniennes en l'honneur de Cérès et de Bacchus; on leur offrait les prémices de la récolte du blé et du vin. AISA, le Sort, ou une des Parques. Aius LOCUTIUS, ou Aïus LOQUENS, dieu de la parole. Voici comment ce dieu fut connu à Rome. Céditius homme du peuple, vint dire aux tribuns que, marchant seul la nuit dans la rue il avait entendu une voix plus forte que celle d'un homme AIMENE, ou EMENÉ, qui lui avait ordonné d'avertir Troyenne à qui on rendit des les magistrats que les Gaulois honneurs divins dans Athè-approchaient. Céditius étant nes. AIMOCHARÈS, qui aime le sang, épithète de Mars. R. aima, sang; chairein, se réjouir. 2 un homme sans nom, et d'ailleurs les Gaulois étant une nation fort éloignée, et, par cette raison, inconnue on ne fit aucun cas de cet AINAI, lieu situé au con-avis; cependant, l'année d'afluent du Rhône et de la près, Rome fut prise par les Saône, où la Gaule éleva un Gaulois. Après qu'on fut détemple et un autel à Auguste. livré de ces ennemis, Ca battit pendant un jour entier contre Hector, et charmés l'un de l'autre, ils cessèrent le combat et se firent des présents funestes; car le bau mille, pour expier la négli- | habitants de Salamine. È sé gence qui avait fait mépriser la voix nocturne, fit décréter qu'on éleverait un temple en l'honneur du dieu Aïus Locutius, dans la rue Neuve, au même endroit où Cédi-drier qu'Hector reçut servit tius disait l'avoir entendue. à l'attacher au char d'A1. Aix, bu Æx, île de la chille, lorsque celui-ci, mer Egée, qui, remplie de après l'avoir tué, le traîna rochers escarpés, présente de autour des murs de Troie. loin la figure d'une chèvre, Achille mort, Ajax et Ulysse en grec aix. C'est du nom se disputèrent ses armes : de cette île (aigos au génitif) | Ulysse l'emporta; et Ajax en que la mer Egée a pris son devint si furieux, que pennom. Plin. 2. Nourrice dant la nuit il massacra tous de Jupiter. les troupeaux du camp, 1. AJAX, fils d'Oïlée, roi des croyant tuer son rival et les Locriens d'Opunte, équipa capitaines de l'armée. Revenu quarante vaisseaux pour le sié- de son délire, et confus de se ge de Troie. Ce prince adroit, voir la fable de l'armée, il brave, mais brutal et cruel, tourna contre son sein l'épée rendit de grands services aux dont Hector lui avait fait préGrecs. Après la prise de sent. Suivant Ovide, Ajax fut Troie, il fit violence à Cas-changé en fleur après sa mort; sandre, réfugiée dans le tem- et les deux premières lettres ple de Minerve La déesse de son nom étaient marquées punit la profanation de son sur cette fleur, que le poëte temple, en submergeant la nomme Hyacinthe. - 3. Fils flotte d'Ajax; l'audacieux guer-de Teucer, bâtit un temple à rier, échappé au naufrage, Jupiter, à Olbus, ville de Cise sauva sur un rocher, et dit licie. arrogamment: J'en échap- AJAXTIES, fètes qu'Athèperai malgré les dieux. Nep-nes et Salamine célébraient tune', indigné, fendit le ro- en l'honneur d'Ajax, fils de cher avec son trident, et l'en- Télamon; les Athéniens dongloutit sous les eaux. Virgile nèrent son nom à une de leurs le fait frapper de la foudre tribus, qui s'appelait Aïanpar Pallas. 2. Fils de Té- tide. Jamon et d'Hésione, fut, après Achille, le plus vaillant des Grecs, et, comme lui, fier, emporté et invulnérable, excepté dans un endroit de ALALA, surnom de Bellone. la poitrine, que lui seul con R. alale, cri de guerre. naissait. Il se distingua au ALALCOMÈDE, père noursiége de Troie, où il com-ricier de Minerve, eut des mandait les Mégariens et les autels dans la Grèce. ALABANDUS, fils de Callirhoé, honoré d'un culte particulier à Alabanda, ville de Carie. ALALCOMÈNE, Sculpteur célèbre, fit une statue de Minerve, dont il établit le culte dans une ville de Béotie. ALALGOMÉNÉIS, surnom de Minerve, tiré ou du nom du sculpteur, ou du secours qu'elle donnait à ses favoris, comme à Hercule, dont elle fut la protectrice contre les persécutions de Junon. ALALCOMÉNIA, fille d'Ogygès, roi de Thèbes et de Thébé, fut nourrice de Minerve. Alalcomenium, en Béotie, et Minerve Alalcomenis lui durent leur nom. ALALGENIA, fille de Jupiter et d Europe, donna son nom à une ville. 1. ALASTOR, l'un des chevaux de Pluton. 2. Frère de Nélée, fils de Nestor. 3. Un des compagnons de Sarpédon, tué par Ulysse.4. Un des capitaines grecs qui se signalerent au siége de Troie. 5. Qui punit les méchants, surnom de Jupiter. ALASTORES, génies malfai sants. ALBAINS, collège de Saliens, ou prêtres de Mars, ainsi appelés du mont Albain, leur résidence ordinaire. V. SA LIENS. ALBANA, Junon, honorée à Albe. ALBANIE, contrée de l'Asie, sur les côtes de la mer Caspienne, ainsi appelée parce que ses habitants étaient originaires du territoire d'Albe, en Italie, d'où ils étaient sortis sous la conduite d'Hercule, après la défaite de Géryon. ALBANOIS, peuples d'Asie, voisins de l'Arménie, qui pré tendaient descendre des Thessaliens, compagnons de Jason de retour à Colchos. Is adoraient Jupiter, le soleil, et sur-tout la lune, pour laquelle ils avaient un respect particulier. ALBE, ville du Latium, bâtie par Ascagne, fils d'Enée. ALBION et BERGION, OU BRIGION, géants, enfants de Neptune, eurent l'audace d'attaquer Hercule, et voulurent l'empêcher de passer le Rhône. Ce héros ayant épuisé contre eux ses flèches Jupiter les accabla d'une grêle de pierres. Le champ où ces pierres tomberent fut appelé Campus lapideus, aujourd'hui la Crau, petit canton de la Provence, tout couvert de cailloux, dans une étendue de sept à huit lieues de circuit. ALBOGALERUS, bonnet du flamine diale ou de Jupiter. Hétait composé de la dépouille d'une victime blanche. On y ajustait une pointe faite d'une branche d'olivier, pour marquer que le flamine diale por tait la paix partout où il allait. Ce bonnet est quelquefois orné de la foudre de Jupiter. ALBULA, premier nom du Tibre. ALBUNÉE, dixième sibylle, était de Tibur, où elle était honorée comme une divinité.' Il y avait près du fleuve Anio un bois et une fontaine consacrés à cette nymphe. Elle se nommait aussi Albuna, et la forêt proche de Tibur, Albunea. Quelques-uns ont cru que c'était Ino, femme d'AthaLeucothée, ou Matuta. ALBURNUS, dieu révéré sur mas, une montagne de même nom dans la Lucanie. 1. ALCE, un des chiens d'Actéon. R. alkè, force. 2. Fille d'Olympus et de Cybèle. 1. ALGEUS, nom que reçut Hercule, lorsqu'il se fut couvert de gloire en accomplissant les ordres de Junon. 2. Un des généraux de Rhadamanthe, auquel ce prince donna l'ile de Paros, en ré-en prit le nom d'Alcide. compense de ses services. ALCAMÈNE, mari de Niobé. 1. ALCANDRE, devin, fils de Munychus. 2. Troyen renversé par Turnus. 3. Femme de Polybe, qui habitait la Thèbes d'Egypte, et fit des présents à Hélène. 4. Un des capitaines de Sarpédon, tué par Ulysse. 1. ALCEE, fils de Persée époux d'Hippomène, ou Hipponome, fut père.d'Amphitryon et aïeul d'Hercule, qui 1. ALCANOR, prince troyen, père de Pandare et de Bitias, le premier blessé, et le deuxième tué par Enée. 2. Frère de Méon. ALCAOUS, fils de Persée, et père d'Amphitryon. ALCATHÉES, fetes mycéniennes, en l'honneur d'Alcathous. ÁLCATHOÉ, une des filles de Minyas. I. ALCATHOUS, fils de Pélops, soupçonné d'avoir eu part à la mort de Chrysippe son frère, chercha un asile chez les Mégariens, et tua un lion qui faisait de grands ravages, et avait dévoré Eurippe, fils du roi, dont il épousa la fille, et auquel il succéda. 2. Un autre Alcée, fils d'Hercule, fut le premier des Héraclides. - 3. Petit-fils d'Hercule, et fils de Cléoalus, père du premier roi de la deuxième dynastie des Lydiens. ? la ALCEESSA, ALCIS forte; surnom de Minerve. ALCESTE, fille de Pélias et d'Anaxabie étant recherchée en mariage par un grand nombre d'amants, son père dit qu'il ne la donnerait qu'à celui qui pourrait atteler à son char des bêtes féroces de différente espèce. Admète, roi de Thessalie, eut recours à Apollon. Ce dieu, reconnaissant de l'accueil qu'il avait reçu de ce roi, lui donna un lion et un sanglier apprivoisés, qui trainèrent le char de la princesse. Alceste, accusée d'avoir eu part au meurtre de Pélias, fut poursuivie par Acaste, son frère, qui déclara la guerre à Admète, le fit prisonnier, et allait venger sur lui le crime des filles de Pélias, lorsqu'Alceste alla s'offrir 2. Prince troyen, tué par Cé-volontairement au vainqueur dicus, capitaine latin. pour sauver son époux. Acaste 3. Autre Troyen, gendre emmenait déjà Iolchos la d'Anchise, dont il avait épousé reine de Thessalie, dans le la fille Hippodamie, tué par dessein de l'immoler Idoménée. — 4. Fils de Par-mânes de son père, lorsthaon et d'Eurydès, tué par qu'Hercule, à la prière d'AdTydée, que ce meurtre obligea mète, ayant poursuivi Acaste, de s'exiler. l'atteignit au-delà du fleuve aux |