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80 Nummus Bracteatus Henrico II.

J. A.

SCHMIDT. faculi XIII. Comiti Blanckenburgico ante Hartonem vindicatus. Helmftadii 1718. in-4°.

81. Historia Bullarum Clementis VI. & Clementis XI. Unigenitus documentis illustrata à Chr. Henrico Schilling. Helmft. 1719. in-4°.

82. Littera fecretiores Ferdinandi I. Rom. Imperatoris pro obtinenda Euchariftia fub utraque in gratiam Maximiliani II. Bohemorum Regis missa ad Pium IV. Pont. Max. Helmftad. 1719. in-1°.

83. Hiftoria Feftorum & Dominicarum. Helmst. 1722. in-4°. Il y en a eu une édition précedente.

84. Hiftoria emendati computi Ecclefiaftici. Helmft. 1724. in-4°.

85. De Inventione Crucis Dominica per Helenam. Helmst. 1724. in.40. 86. Prodromus Hiftoria variè tentate inter Lutheranos & Reformatos conciliationis. Helmft. 1725. in-4°.

87. Catalogus Scriptorum, qua cura & prafidio J. A. Schmidii ab anno 1674. ad an. 1699. prodierunt. Helm. 1699. in-4°. It. auctior ad an. 1705. ibid. 1705. in-4°•

Jean Laurent Mosheim, qui a J. A. fuccedé à Schmidt dans l'Abbaye de SCHMIDT. Marienthal, prononça le 28. Juin 1726. fon Oraison funebre, où il lui donne les caracteres de fçavant homme, qui joignoit à un beau & vafte génie une affiduité infatigable, de Philofophe fubtile & folide en même tems, qui eut le qui eut le courage d'ètre des premiers à fecouer le joug d'Ariftote, ce qui n'étoit pas une petite entreprise en Allemagne non plus qu'ailleurs; d'Hiftorien judicieux, qui fçut éviter la credule fuperftition & le Pyrrhonisme outré.; & de Theologien pacifique, qui eut le bonheur de défendre la verité fans fe faire des ennemis. Mais il faut fe fouvenir que c'est dans une Oraifon funebre qu'on en parle ainfi, & qu'il y a toujours quelque chofe à rabattre des loüanges qu'on y donne.

V.Bibliot. German. tom. 14. p. 185.
Joan. Cafp. Zeumerus vita Profeffotuin
Jenenfium. Jena 1711. in-8°.
X

A. PA

NORMITA

ANTOINE PANORMITA.

NTOINE Panormita fut

A ainfi appellé, parce qu'il étoit

né à Palerme ville de Sicile, & non pas à Boulogne, comme quelquesuns l'ont prétendu mal-à-propos; il eft vrai que fa famille, dont le veritable nom étoit Beccadelli,etoit originaire de cette derniere Ville, ce qui l'a fait appeller par quelques-uns Antoine Bononia. Pour lui il prenoit ordinairement le nom d'Antonio Bologna Beccadelli Palermitano, ou fimplement celui de

Panormita.

Il naquit donc à Palerme l'an 1393. d'Henri Beccadelli, furnommé Bononia, à caufe du lieu de fon origine, qui avoit été fait Chevalier par Martin Roi de Sicile, & qui fut plufieurs fois Commandant de la ville de Palerme,

Après avoir fait fes études dans fa Patrie, il paffa à Boulogne, où il étudia en Droit & fe fit recevoir Docteur en cette Faculté. La viva

cité & l'étenduë de fon efprit ne A. PAlui permirent pas de fe borner à NORMITA cette science, il s'appliqua encore à la Theologie, à l'Histoire & à la Poëfie. Les Belles Lettres, pour lefquelles il fe fentoit le plus de goût, l'occuperent auffi davantage; & ce fut pour s'y perfectionner qu'il parcourut plufieurs Villes d'Italie, entr'autres Pavie, Plaisance, Padoue, &c.

Son habileté & fa fcience lui firent bientôt un nom, & lui atti rerent des louanges des plus habiles gens de fon tems. Le Duc de Milan Philippe-Marie, à qui il offrit fes fervices, les accepta avec plaifir, il voulut même qu'il lui fit des leçons particulieres fur l'Hiftoire. Ces leçons ne l'occuperent pas entierement, puifqu'il profeffa encore les Belles Lettres à Milan, & eut pour cela une penfion de huit cens écus. Le Duc de Milan non content de lui avoir procuré cet emploi lucratif, voulut lui donner une marque particuliere de diftinction,en lui permettant de mettre dans fes armes laGivre de celles desDucs de Milan. Tome IX.

E

A. PA- Les guerres qui occuperent longNORMITA tems ce Prince, ne lui laiffant

pas le loifir de s'appliquer davantage aux fciences, Panormita quitta fon fervice, pour fe donner à Alphonse Roi de Naples, qui le rechercha, & il trouva auprès de lui encore plus d'agrément qu'il n'en avoit trouvé auprès du Duc de Milan.

Alphonfe, qui aimoit beaucoup les Savans, & qui avoit une eftime finguliere pour Panormita, ne fe contenta pas d'en faire le directeur de fes études, il lui donna encore les Charges de fon Secretaire & de fon Confeiller. Il vouloit toujours l'avoir auprès de lui, même dans fes voyages & dans fes campagnes, & ne manquoit pas après fes repas de s'entretenir avec lui fur quelque matiere de litterature. Il le nomma dans la fuite Préfident de la Chambre Royale de Naples, & l'envoya plufieurs fois en Ambaffade à l'Empereur Frederic III. aux Republiques de Venife, de Florence & de Genes, & à plufieurs Princes d'Italie. La maniere dont il s'acquittoit de ces emplois le rendoit de plus en plus

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