Si les Rois d'Angleterre ont le privilege de guérir les écrouelles, 121. VII. Les Rois d'Angleterie béniffent des Anneaux pour guérir da mal caduc & de la crampe, 130. LIVRE CINQUIEME. Hiftoire critique de diverfes pratiques, pour connoître l'avenir, & pour discerner les innocens d'avec les coupables, où l'on marque l'origine & le progrès des épreuves de l'eau bouillante & du fer chaud. CHAP. I. Dfulter les livres faints, pour deviner l'avenir. On étoit en peine fi c'étoit une fuperftition ou un miracle. Abus à retrancher fur ce point. E la coutume de con I. Les Payens confultent les Oracles, les vers des Poëtes & des Sibylles, 134. II. Les Chrétiens recourent aux livres facrés. S. Auguftin confulté fur cette pratique, 136. III. L'usage étoit fuperftitieux. Les Conciles le condamnent, 137. Les Clercs de Dijon & de Tours, & les Princes font publiquement ces épreuves, 138. V. Quartier d'hiver cherché dins l'Ecriture, 140. VI. L'ufage condamné de nouveau & aboli. Juftification de ceux qui ne confultent les livres faints que pour s'édifier, 140. VII. Abus de l'oraifon des trente jours, 142. CHAP. II. De la coutume de faire I. Sermens fur les Reliques pour découvrir les faits cachés, 143. II. S. Auguftin renvoie à cette épreuve, 144. III. L'u- fage eft commun en Italie, & dans les Gaules, 145. IV. Enumération des Egli- fes où ces mira les étoient opérés, 148. V. Superftition & abus dans l'ufage. On jure à faux fur des chaffes vuides, 149. VI. Simplicité du Roi Robert, 151. VII. La fuperftition augmente, & les miracles deviennent plus rares, 152. VIII. Ori- gine des faux titres, & des faux fermens au XI. fiecle, 152. IX. On ajoûte le duel au ferment. Premiere loi fur ce point, 154. X. Le duel regardé comme le juge- ment de Dieu, 155. XI. Les Capitulai- res de France autori fent cette croyance, 156. XII. Agobard écrit contre cette coûtume, 157. XIII. Embarras des Sa- CHAP. III. Hiftoire des épreuves du fer chaud, & de l'eau bouillante, qui ont été en ufage durant plu- fieurs fiecles, pour connoître les fin, avec les difputes qu'elles ont excitées. I. Combien ces épreuves ont été communes, découvert la vraie lance dont le côté de J. C. avoit été percé, 187. XVII. Epreuves du fer chaud & de l'eau bouillante interdites en Occident, 195. XVIII. Epreuves du feu communes en Orient, 196. XIX. Sage défaite d'un homme d'efprit, 198. XX. Difputes théologiques examinées par le feu. On s'en détrompe, 198. CHAP. IV. Difputes fur les épreuves par le feu renouvellées à Florence. Hiftoire de Savonarole, & du feu dans lequel un Dominicain & un Cordelier devoient entrer. CHAP. V. Réfolution des difficultés aufquelles toutes les épreuves du feu, de l'eau bouillante, & du fer chaud ont donné lieu. I. Sujet de douter des faits, 208. II. Qu'il y a des faits très conftans & furnaturels, 209.III Précautions contre les préfervatifs du feu, 213. IV. Quelques-uns se brûloient malgré eux, 215. V. Ces épreuves trompoient auffi quelquefois, 217. VI. Des enchantemens, des directions d'intention, & la confession faifoient varier l'expérience, 218. VII. que ces épreuves étoient fuperftitieufes, 221. VIII. Que ces ufages tenoient des Payens, 222. IX. Qu'il le faifoit pourtant de vrais miracles, 223. X. Mélange des opérations de Dicu & du Démon, 226. XI. Divination par les morts diabolique. Dieu fait paroître Samuël, 227. XII. Dieu prédit & fait réuffir les fuperftitions de Nabuchodonofor, 229. XIII. Conclufion: que ces t ufages étoient fuperftitieux, 230. XIV. L'Eglife a fouffert ces épreuves, comme elle fouffre plufieurs maux,2 3 1. XV. Utilité qu'on a tirée de ces épreuves 232. XVI. Les Papes & les Conciles ont condamné ces épreuves devenues vulgaires, 234. XVII. Tolérance du Concile de Tribur. Néceffité de fouff ir quelquefois des preuves douteuses, 23.6. LIVRE SIXIEME. De l'origine & du progrès de l'épreuve de l'eau froide,renouvellée en nos jours, pour découvrir les forciers. CHAP. I. E la difficulté queD ont plufieurs Savans trouvée, durant quelques fiecles, à juger de l'épreuve de l'eau froide, par laquelle on puniffoit comme coupables ceux qui jettés dans l'eau ne pouvoient y enfoncer. I Comment fe faifoit l'épreuve de l'eau froide, 240. II. L'effet ne pouvoit être naturel, 242. III. La difpofition du corps. ne faifoit pas demeurer fur l'eau,246.IV. L'ufage introduit au neuvieme fiecle, attribué au Pape Eugene II. 247. V. Justification du PapeEugene. Preuve qu'il n'en eft pas l'auteur, 248. VI. Louis le Pieux condamne cette épreuve après quatre Conciles, 249, VII.Difputes fur ce point. Hincmar enrreprend de juftifier l'épreu ye, 250. VIII. Erreur d'Hincmar fur l'origine de l'épreuve, 253. IX. Exemples |