Les siècles littéraires de la France: ou Nouveau dictionnaire, historique, critique, et bibliographique, de tous les écrivains français, morts et vivans, jusqu'à la fin du XVIIIe. siècle, Volumen6Chez l'auteur imprimeur-libraire, 1801 |
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... goût de SABLIÈRE , ( Hesselin de la ) épouse du précédent , est re- gardée , à juste titre , comme une des femmes les plus spi - le Clerc , qui la font recher- rituelles de son siècle ; maischer . elle n'a jamais composé aucun des vers ...
... goût de SABLIÈRE , ( Hesselin de la ) épouse du précédent , est re- gardée , à juste titre , comme une des femmes les plus spi - le Clerc , qui la font recher- rituelles de son siècle ; maischer . elle n'a jamais composé aucun des vers ...
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... goût et contenter la raison . L'écrivain l'on rapporte que deux sei- gueurs mirent l'épée à la main pour avoir le dernier exem- plaire de la 2e édition . - Mé- langes amusans de saillies et de traits historiques des plus frappans , in ...
... goût et contenter la raison . L'écrivain l'on rapporte que deux sei- gueurs mirent l'épée à la main pour avoir le dernier exem- plaire de la 2e édition . - Mé- langes amusans de saillies et de traits historiques des plus frappans , in ...
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... , auquel on a substitué de nos jours de tristes operas bouf- fons , et de honteuses parades , comme si , dans tous les gen- res , on eut conspiré pour avi- lir lir le goût de la nation . C'est une singularité 8 SAG SAG.
... , auquel on a substitué de nos jours de tristes operas bouf- fons , et de honteuses parades , comme si , dans tous les gen- res , on eut conspiré pour avi- lir lir le goût de la nation . C'est une singularité 8 SAG SAG.
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... goût de la nation . C'est une singularité remarquable que , malgré tant de talens , le Sage ne fut point de l'acadé- mie , et ne fit jamais fortune . Son ame naturellement fière et élevée , ne savait point se prêter aux moyens de l ...
... goût de la nation . C'est une singularité remarquable que , malgré tant de talens , le Sage ne fut point de l'acadé- mie , et ne fit jamais fortune . Son ame naturellement fière et élevée , ne savait point se prêter aux moyens de l ...
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... goût . Mme la duch . du Maine rassemblait à Sceaux ce qu'il y avait de plus illus- tre par la naissance et de plus distingué par l'esprit . Saint - vous ne dites mot sur tout cela ; Aulaire y fut appellé , et en devint le principal ...
... goût . Mme la duch . du Maine rassemblait à Sceaux ce qu'il y avait de plus illus- tre par la naissance et de plus distingué par l'esprit . Saint - vous ne dites mot sur tout cela ; Aulaire y fut appellé , et en devint le principal ...
Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 310 - ... nous faisait jouir des derniers accents de cette éloquence sublime qui était déjà perdue pour l'univers, puisque les barbares l'empêchaient de parler. Pour Valazé, ses yeux avaient je ne sais quoi de divin; un sourire doux et serein ne quittait point ses lèvres ; il jouissait par avant-goût de sa mort glorieuse ; on voyait qu'il était déjà libre et qu'il avait trouvé dans une grande résolution la garantie de sa liberté.
Página 61 - ... qu'ajouterai-je davantage, il dit et il fait mieux qu'il ne sait; ce sont en lui comme deux âmes qui ne se connaissent point, qui ne dépendent point l'une de l'autre, qui ont chacune leur tour, ou leurs fonctions toutes séparées. Il...
Página 340 - Dieu vengeur des faibles! Je ne suis ni ce pauvre délaissé qui languit sans secours humain, ni ce riche que la possession même des richesses trouble et embarrasse. Né dans la médiocrité, dont les voies ne sont pas peut-être moins rudes, accablé d'afflictions dans la force de mon âge, ô mon Dieu! si vous n'étiez pas, ou si vous n'étiez pas pour moi, seule et délaissée dans ses maux, où mon âme espérerait-elle? Serait-ce à la vie, qui m'échappe et me mène vers le tombeau par les...
Página 61 - Théodas, et de lui seul. Il crie, il s'agite, il se roule à terre, il se relève, il tonne, il éclate; et du milieu de cette tempête il sort une lumière qui brille et qui réjouit : disons-le sans figure, il parle comme un fou et pense comme un homme sage; il dit ridiculement...
Página 421 - L'art de Racine consiste plus dans le rapprochement nouveau des expressions ; celui de Voltaire, dans de nouveaux rapports d'idées. L'un ne se permet rien de ce qui peut nuire à la perfection ; l'autre ne se refuse rien de ce qui peut ajouter à l'ornement. Racine, à l'exemple de Despréaux, a étudié tous les effets de l'harmonie, toutes les formes du vers, toutes les manières de le varier.
Página 37 - Avant que personne en sût rien, Trouva Régnier avec Horace Et rechercha leur entretien. Sans choix et de mauvaise grâce II pilla presque tout leur bien ; II s'en servit avec audace Et s'en para comme du sien. Jaloux des plus fameux poètes, Dans ses satires indiscrètes II choque leur gloire aujourd'hui ; En vérité je lui pardonne : S'il n'eût mal parlé de personne, On n'eût jamais parlé de lui.
Página 293 - Il ne voyait que les choses , et ne s'occupait point assez des personnes. Cette apparente dureté avait pour principe la pureté de son âme, qui lui peignait les hommes comme animés d'un égal désir du bien public, ou comme des fripons qui ne méritaient aucun ménagement.
Página 339 - ... abandon ! Dieu clément, Dieu vengeur des faibles, je ne suis ni ce pauvre délaissé qui languit sans secours humain, ni ce riche que la possession même des richesses trouble et embarrasse ; né dans la médiocrité, dont les voies ne sont pas peut-être moins rudes, accablé d'afflictions dans la force de mon âge, ô mon Dieu ! Si vous n'étiez pas, ou si vous n'étiez pas pour moi, seule et délaissée dans ses maux, où mon âme...
Página 12 - N'imitez pas ce fou qui, décrivant les mers, Et peignant, au milieu de leurs flots entr'ouverts, L'Hébreu sauvé du joug de ses injustes maîtres, Met, pour le voir passer, les poissons aux fenêtres ; Peint le petit enfant qui va, saute, revient, Et joyeux à sa mère offre un caillou qu'il tient.
Página 41 - Polignac) qui, exilé et disgracié par Louis XIV, n'avait pas à craindre qu'on lui reprochât trop de reconnaissance pour le monarque, crut faire un acte de générosité, ou de bienséance, ou de justice, en vengeant la mémoire d'un roi, dont il paraissait oublier la rigueur à son égard. Il apporta le livre à l'Académie, y lut en frémissant l'endroit où les mânes du souverain défunt étaient attaqués, communiqua ce frémissement à ses confrères, et insista sur la punition de l'auteur.