Histoire de l'Académie royale des sciences

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1708

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Página 173 - Il méprisait cette politesse superficielle dont le monde se contente, et qui couvre souvent tant de barbarie ; mais sa bonté, son humanité, sa libéralité lui composaient une autre politesse plus rare, qui était toute dans son cœur.
Página 188 - ... infpirent même un courage plus entreprenant, que ne comporte à la rigueur la condition humaine , & peut-être ne feroit-on pas tout ce qu'on peut, fans l'efperance de faire plus qu'on ne pourra.
Página 158 - Ils écrivirent de part & d'autre, & la queition principale fe réduifit entre eux à favoir , fi la grandeur apparente d'un objet dépendoit uniquement de la grandeur de fon image tracée fur la Rétine , ou de la grandeur de fon image , & du jugement naturel que l'Ame porte de fon éloignement , de forte que , tout le refte étant égal , elle te dût voir d'autant plus grand , qu'elle le jugeroit plus éloigné.
Página 173 - ... de trop des bienfaits du roi. Il en a été comblé pendant tout le cours d'une longue vie, et il a eu la gloire de ne laisser en mourant qu'une fortune médiocre. Il était passionnément attaché au roi, sujet plein d'une fidélité ardente et zélée, et nullement courtisan; il aurait infiniment mieux aimé servir que plaire.
Página 165 - Nous n'entrerons point dans le détail de ce qu'il inventa ; il serait trop long, et toutes les places fortes du royaume doivent nous l'épargner. Quand la guerre recommença en 1667, il eut la principale conduite des sièges que le roi fit en personne.
Página 183 - Heureufement pour un grand nombre de gens de mérite, les deux poftes qu'il occupoit le firent connoître de plufieurs autres perfonnes du premier rang, ou de la première dignité. J'oferai dire que malgré leur élévation ils avoient pour lui cette forte de refped, qui n'a point été établi par les Hommes, & dont la Nature s'tft réfervé le droit de difpofer en faveur de la Vertu...
Página 7 - Hist. de l'Acud. 1707, p. 9, où M. Homberg dit qu'un jeune homme qu'il connaissait, et qui se portait bien, rendait tous les jours par les selles, depuis quatre ou cinq ans, une grande quantité de vers longs de 5 ou 6 lignes, quoiqu'il ne mangeât ni fruit ni salade, et qu'il eût fait tous les remèdes connus. Le même auteur ajoute que le même jeune homme a rendu une fois ou deux plus d'une aune et demie d'un ver plat divisé par nœuds : d'où l'on voit, conclut l'historien de l'Académie,...

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