c DE LA DÉCADENCE DES LETTRES ET DES MURS, DEPUIS LES GRECS ET LES ROMAINS JUSQU'A NOS JOURS. PAR M. RIGOLEY DE JUVIGNY, Conseiller honoraire au Parlement de Metz, DÉDIÉ AU ROI. Ch A PARIS, au coin de la rue Pavée. M. DCC. LXXXVII. AU ROI. SIRE, Pouvois-je choisir une circonstance plus heureuse que celle où VOTRE MAJESTÉ , ranime d'un regard favorable les Sciences & les Lettres , & verse sur 'elles ses bienfaits , pour vous présenter un Ouvrage que je consacre à leur soutien, à leur gloire & au maintien des Mæurs. Quand j'ose vous en offrir l'hommage , qu'il m'est doux de me rappeler , avec la reconnoissance la plus respectueuse, la bonté avec laquelle feu MONSEIGNEUR LE DAUPHIN, votre Auguste Père, accueillit mes premiers Elais! Honoré pendant long-temps, SIRE, de la protection particulière de cet EXCELLENT PRINCE, que m'avoit procurée un illustre & sage Prélat (*), dans lequel il avoit mis fa confiance & Yon 1 (*) Feu M. de Nicolaï, Évêque de Verdun. amitié ; j'ai tâché de la mériter par des iravaux utiles. Heureux si VOTRE MAJESTÉ daigne prendre fous fa protection, ce dernier fruit peut-être de mes veilles , & permettre qu'il paroise sous ses auspices. Je suis avec le plus profond respect, SIRE, DE VOTRE MAJESTÉ, Le très-humble, très-obéiffant ferviteur & très-fidèle sujet , RIGOLEY DE JUVIGNY. |