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R. TITI. Hierofolyma ductu Goffredi Bulionis Lotharingia Ducis, à Turcarum tyrannide liberata eft. Florentia 1591. in-4°.

8. In Georgica Virgilii Pralectiones quatuor. Bononiæ 1597. in-4°.

9. Oratio Bononia habita, cum is primùm litteras humaniores in nobilifJimo illo Gymnafio interpretari cœpiffet. Bononia 1597. in-4°.

10. In Clementem VIII. P. M. Oratio & Carmen. Bononia 1598. in-4°.

11. Ad Ml. & Rev. Cynthium Aldobrandinum, Sacro Sancta Romane Ecclefia Cardinalem Carmen. Ibid. 1598. in-4°.

12. Ad Cafaris Commentarios de Bello Gallico Prælectiones quatuor. Ib. 1598. in-4°.

• Prolectiones quatuor ad Catulli

13. Galliambum five Carmen LXIV. Be nonia 1599. in-4°. Cet Ouvrage a été auffi inferé dans les éditions de ce Poëte, qui ont été faites à Paris par les foins de Frederic Morel en 1604. 1608. & 1615. in-fol. & enfuite dans celle que Jean-Geor ge Gravius a donnée à Utrecht en

1680.

1680. in-8°. cum notis variorum.
14. Oratio Pifis habita in Exordio
ftudiorum hujus anni 1607. Florentia
1607, in-4°. Le fujet de ce Dif-
cours eft l'utilité que l'on retire des
Univerfitez. Une chofe fort loua-
ble dans l'Auteur, c'eft que malgré
toutes les injures que Scaliger lui
avoit dites, il ne laiffe pas d'y faire
fon éloge, avec celui de plufieurs
autres fçavans hommes.

15. Egloga ad Hieronymum Guicciardinum. Cette Piece eft jointe au Difcours précedent.

16. Apologia pro Petronio Arbitro. Helenopoli 1610. in-8°.

17. In facram Deipara imaginem fancti Luca manu pictam Carmen. Inferé dans un Recueil intitulé: Diverforum Poëtarum Carmina Latina, Italica, Graca in facram Deipara Virginis imaginem S. Luca manu pictam. qua in monte Guardia, Bononia adjacente, affervatur. Bononia 1601. in-8°.

18, Rime. Ses Poëfies fe trouvent éparfes de côté & d'autre. Il y a quatre Sonnets de fa façon à la louange de Nicolas Lorenzini, qui Tome XIII.

C

R. TITI

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B. TITI. font joints au Poëme de cet Auteur, intitulé: Il Peccator contrito, In Firenza 1591. in-4°. Quatre autres à la louange du Cardinal Cintio Aldobrandini à la page 6o. d'un Livre intitulé: Il Tempio all' Illuft. e Reverend. Sign. Cintio Aldobrandini Cardinale. in-4°. 1600. Dix autres encore à la page 119. du Recüeil qui a pour titre Il Parnaffo de' Poëtici ingegni d'Aleffandro Scajoli Reggiano. In Parma 1611. in- 12, Deux encore aux pages 322, & 633. du Ripofo di Raffaello Borghini. In Firenza 1584. in-8°. Et un Madrigal fort joli fur la Rofe qui fe trouve dans fes Remarques fur les Abeilles de Rucellai.

19. On a trois de fes Lettres par mi les Ouvrages de Marc Velfer, imprimez à Nuremberg en 1682, in-fol.

Il a fait encore plufieurs autres Ouvrages, qui n'ont jamais été imprimez, & dont on peut voir la lifte dans la feconde partie du trentetroifiéme tome du Journal de Venise, R. 207.

V. fon éloge par François-Marie

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Ceffini Florentin, Profeffeur en Droit
Civil à Pife, inferé dans le même
tome du Journal de Venife, p. 177.

JOSEPH POMPE'E SACCO.

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Parme le 14. Mai 1634. de Fla-SACCO. vio Sacco Medecin, & de Barbe fille de Paul Simonetta de Plaifance, Profeffeur en Chirurgie à Parme. Pompée Cornazzani, Evêque de cette Ville, qui fut fon parrain, lui donna le nom de Pompée.

Après fes études d'Humanitez &
de Philofophie, il paffa à celles de
Medecine, après lefquelles il fut re-
çu le 19. Août 1652. Docteur en
ces deux Facultez, en même tems

que fon frere aîné Bonaventure le
fut en Philofophie. Ce fut un grand
fujet de joie pour leur pere,qui étoit
alors âgé de 82. ans, & qui eut ou-
tre cela le plaifir de les voir Aggre-
gez, l'aîné au College des Philofo-
phes, & le cadet à celui des Philo-
fophes & des Medecins.

Le Duc de Parme le nomma le

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J. P. 3. Novembre 1661. Profeffeur en SACCO. Medecine Theorique, & il remplit ce pofte jufqu'à l'an 1694. avec tant de réputation, que la Faculté de Medecine fit mettre fes armes accompagnées d'une infçription à fa loüange, dans la falle où il enfeignoit.

La Republique de Venife lui of frit en 1694. une place de premier Profeffeur extraordinaire en Medecine pratique dans l'Univerfité de Padoue, & il l'accepta. Il paffa bientôt après à une chaire de premier Profeffeur ordinaire en Medecine theorique, & eut encore depuis le titre de Président de l'Univerfité.

Cependant le Duc de Parme, connoiffant la perte que fon Univerfité avoit faite, en fe le laiffant enlever, le rappella en 1702. en lui offrant la chaire de premier Profeffeur en Medecine, qui étoit vacante depuis plufieurs années. Sacco ne put refifter aux avances que fit fon Prince pour le ravoir, & prit poffeffion de cet emploi, qu'il a confervé juf qu'à fa mort, quoiqu'il eût perdu la vûë fur la fin de fa vie,

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