Au Soleil. 440 Epitre à M. Conrart. La vaine gloire, & l'amour des richeffes, double fource de nos plus grands maux. 441 443 Ode. Miféricorde de Dieu envers les pécheurs. Du Pfeaume XXXVII. Il n'y a de bonheur véritable que pour le Jufte. 445 Sur ces paroles. In manus tuas, Domine, &c. 446 CHARLEVA L. EPIGRAMMES. Il envoye à une Dame en réputation de piété, les Ouvrages de Clément Marot qu'elle lui demandoit. Contre un Ami imprudent. IL renvoye les Vers de Sarazin. 448 449 Ibid. A une Dame qui le railloit d'être fi long tems à la campagne. A M. Conrart. Réponse de M. Conrart. Ibid. Ibid. 450 La vie eft à peine affez longue pour apprendre à Ibid. Ibid. 451 Ibid. Ibid. D'HAYNAULT. PLUS on eft élevé, plus on doit craindre de tomber. 453 Sonnet. Les douceurs de la vie privée. 463 Allegorie. Réfléxions diverfes. La vieilleffe, fi refpectable par elle-même, eft prefque toujours méprisée. 466 La fcience la plus nécessaire la plus négligée, eft la connoiffance de foi-même. Ibid. Tel fait tous fes efforts pour obtenir une grace, à qui la reconnoiffance péfe, fi-tôt qu'il l'a obtenue. 467 On renonce à fes paffions moins par vertu, qu'à cause de l'âge qui les affoiblit. Ibid. A parcourir tous les différens âges de l'homme, il femble qu'il n'y en ait aucun où il fçache faire usage de fa raison. 468 Il est mal aifé d'être joueur de profession, & honnête homme en même tems. Ibid. Acquerir de nouvelles connoiffances, n'est souvent qu'apprendre à former de nouveaux doutes. 469 Tel doit à fes intrigues ou à fes flatteries un pofte important, qui, par l'indigne ufage qu'il en fait, court à fa perte. Ne pas vouloir paroître fon âge, eft foibleffe dans les femmes, pure fottife dans les hommes. 470 La mort, à confidérer toutes les miféres de cette vie, eft moins un mal qu'un bien. Stances. Sur la fragilité de la beauté. Ibid. Ibid. 471 Réfléxions morales, fur l'envie immodérée de faire paffer fon nom à la postérité. A une jeune perfonne, fiere de fa beauté. 474 481 Ode. Priere à Dieu pour le recouvrement de fa fanté. CHAPPELLE. Ibid. EXTRAIT du Voyage de Mrs Chappelle & Bachaumont; Ouvrage mêlé de Profe& de Vers. Au Roi. MLLE DE SCUDER Y. QUATRAIN. 487 509 512 Madrigaux. Sur la mort de la Reine Mere.. Ibid. 513 Ibid. Ibid. 514 Ibid. A Monjeigneur le Dauphin, le jour qu'il reçut le nom du Roi. Ibid. Sur la naiffance de M. le Duc de Bourgogne. Ibid. La Nymphe de la Seine au même Prince. 515 A Madame la Dauphine, après la prise de Philifbourg. 516 Sur ce que M. le Duc de Bourgogne fe plaignoit qu'on L'eût comparé à l'Amour. Sur le Portrait du Duc de Montaufier. A Mademoiselle **. Ibid. Ibid. 517 Réponse à un Madrigal où on la traitoit d'immor telle. Sur le même fujet. Sur fon Portrait gravé pour Nanteüil. Ibid. Ibid. 518 A M. Conrart, fur un joli cachet qu'il donna à Ma demoiselle de Scudery. Aux Demoiselles de Saint Cyr. La Tubéreufe, à Clélie. Ibid. 519 Ibid. A l'illuftre Secretaire des Dames, quel qu'il puiffe être. 521 Le Soufflet. On fuppofe que c'est lui qui parle à la Dame à qui il eft envoyé. 522 La Fauvette à Sapho, en arrivant à son petit bois fuivant fa coutume, le 15 d'Avril. Comparaifon de la beauté, de l'efprit & de la verte. BIBLIOTHEQUE POËTIQUE. LIVRE VI. H RACAN. ONORAT DE BUEIL, Marquis raine, étoit fils d'un Chevatier des Ordres du Roi & Maréchal de Camp ordinaire de fes Armées., Il entra Page de la Chambre de HENRI LE GRAND eu 1605. La forte inclination qu'il avoit pour la Poëfie, le porta à s'y appliquer fous la conduite du fameux Malherbe, Tome II. A Ses Odes & fes Paftorales font foi qu'il RACAN. avoit fçû profiter des leçons d'un fi grand Maître. Auffi nos plus célèbres Ecrivains T I lui ont-ils rendu justice; 1 & c'est ainsị Tout chantre ne peut pas, fur le ton d'un Orphée, MALHERBE d'un Héros peut vanter les exploits, RACAN chanter Philis, les Bergers & les bois. Sa Paraphrafe ou fon imitation en Vers des 1 5o. Pleaumes, n'eft pas, à beaucoup près, égale partout mais pour peu que l'on envisage la grandeur & la difficulté Excepté le feul M. de Claville, qui dans fon Traité du urai mérite, dit de la meilleure foi du monde, que RACAN a eu autrefois quelque réputation. Cet autrefois & ce quelque font également injuricux à un Poëte, dont la réputation déja fort grande de fon vivant, n'a fait que croître & embellir jufqu'à nos jours depuis la mott, ? |