Poésies de Malherbe,: Rangées par ordre chronologique: avec la vie de l'auteur, & de courtes Notes,Chez D. de Boubers, Imprimeur-Libraire, rue du Pont, à l'Homme Sauvage., 1778 - 306 páginas |
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... Dure à l'éternité . Malherbe , fans en lire d'avantage , les retourna fur le champ de cette façon : " QUE l'épée & la dague Soient à votre côté . Ne courez point la bague a Si vous n'êtes borré . Enfuite il fe retira fans dire autre ...
... Dure à l'éternité . Malherbe , fans en lire d'avantage , les retourna fur le champ de cette façon : " QUE l'épée & la dague Soient à votre côté . Ne courez point la bague a Si vous n'êtes borré . Enfuite il fe retira fans dire autre ...
Página 55
... dure , Comme le fouvenir de ta déloyauté . Je fçai bien qu'au danger les autres de ma fuite Ont eu peur de la mort , & fe font mis en fuite ; Mais toi , que plus que tous j'aimai parfaitement , Pour rendre en me niant ton offenfe plus ...
... dure , Comme le fouvenir de ta déloyauté . Je fçai bien qu'au danger les autres de ma fuite Ont eu peur de la mort , & fe font mis en fuite ; Mais toi , que plus que tous j'aimai parfaitement , Pour rendre en me niant ton offenfe plus ...
Página 72
... dure Ne dure éternellement . Cinq ans Marseille volée A fon jufte poffeffeur , Avoit langui désolée Aux mains de cet oppreffeur . Enfin le temps l'a remise En fa premiere franchise ; Et les maux qu'elle enduroit Ont eu ce bien pour ...
... dure Ne dure éternellement . Cinq ans Marseille volée A fon jufte poffeffeur , Avoit langui désolée Aux mains de cet oppreffeur . Enfin le temps l'a remise En fa premiere franchise ; Et les maux qu'elle enduroit Ont eu ce bien pour ...
Página 159
... dure ou pitoyable , il n'importe comment . Je n'ai point d'autre vœu que ce qu'elle fouhaite : Et quand de mes travaux je n'aurois jamais rien , Le fort en eft jetté , l'entreprise en est faite , Je ne fçaurois brûler d'autre feu que le ...
... dure ou pitoyable , il n'importe comment . Je n'ai point d'autre vœu que ce qu'elle fouhaite : Et quand de mes travaux je n'aurois jamais rien , Le fort en eft jetté , l'entreprise en est faite , Je ne fçaurois brûler d'autre feu que le ...
Página 160
... dure . CALISTE , où penfez - vous ? Qu'avez - vous entrepris ? Vous réfoudrez - vous point à borner ce mépris , Qui de ma patience indignement se jouë ? Mais , ô de mon erreur étrange nouveauté ! Je vous fouhaite douce , & toutefois j ...
... dure . CALISTE , où penfez - vous ? Qu'avez - vous entrepris ? Vous réfoudrez - vous point à borner ce mépris , Qui de ma patience indignement se jouë ? Mais , ô de mon erreur étrange nouveauté ! Je vous fouhaite douce , & toutefois j ...
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Términos y frases comunes
adorable affez affûré aife Ainfi amour Anne d'Autriche appas auffi auffi-tôt avanture avecque avoit beau beauté belle C'eft C'eſt caufe ceffe chofe ciel cieux confeil confoler courage deffein deffus défirer defirs deftin déja Dieu Dieux difcours douleur Duc d'Angoulême Duc de Bellegarde efpérer efprits Epitaphe éternelle étoit faffe fage faifoit falut fang fans fecond felon femble fentiment fera feront fervir feule fiécle fien fleurs foin foit foleil fommes fon fils font fortune fouffrir foupire fous François fuis fujet funeftes gloire grace Henri Henri IV j'ai jamais JEAN RABEL jour jufqu'à jufte l'efprit laiffer larmes loix Louis Louis XIII lumiere Malherbe Marie de Médicis merveille miferes miracle monde mort n'eft paffez penfer perfonne plaifir pleurs Poéfie Poëte premiere Prince Princeffe puiffe Puifque Racan raifon refte Reine rien Rodanthe rofes Rois s'eft ſes SONNET STANCES tems terre trépas treuve veux vœux yeux
Pasajes populares
Página 60 - Ils se virent sous l'onde et se virent au port. Ce furent de beaux lis, qui, mieux que la nature, Mêlant à leur blancheur l'incarnate peinture Que tira de leur sein le couteau criminel, Devant que d'un hiver la tempête et l'orage A leur teint délicat pussent faire dommage, S'en allèrent fleurir au printemps éternel.
Página 112 - La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n'en gardera plus ni les murs ni les portes, Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre ; Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n'est pour danser, n'orra plus de tambours.
Página 277 - Quitte le nom de Juste, ou fais voir ta justice En leur punition. Le centième décembre a les plaines ternies, Et le centième avril les a peintes de fleurs, Depuis que parmi nous leurs brutales manies Ne causent que des pleurs. Dans toutes les fureurs des siècles de tes pères, Les monstres les plus noirs firent-ils jamais rien, Que l'inhumanité de ces cœurs de vipères Ne renouvelle au tien?
Página 86 - Non qu'il ne me soit grief que la terre possède Ce qui me fut si cher; Mais en un accident qui n'a point de remède, II n'en faut point chercher. La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Página 236 - Sus, debout, la merveille des belles ! Allons voir sur les herbes nouvelles Luire un émail dont la vive peinture Défend à l'art d'imiter la nature. L'air est plein d'une haleine de roses, Tous les vents tiennent leurs bouches closes ; Et le soleil semble sortir de l'onde Pour quelque amour plus que pour luire au monde. On diroit, à lui voir sur la tête Ses rayons comme un chapeau de fête...
Página 128 - ... Rien n'est sûr en son rivage, Ce qu'il trouve, il le ravage ; Et traînant comme buissons Les chênes et leurs racines, Ote aux campagnes voisines L'espérance des moissons.
Página 150 - Passe d'Élide en la Sicile; Ses flots , par moyens inconnus , En leur douceur entretenus , Aucun mélange ne reçoivent , Et dans Syracuse arrivant Sont trouvés de ceux qui les boivent Aussi peu salés que devant Tel entre ces...
Página 141 - IIs s'en vont, ces rois de ma vie, Ces yeux, ces beaux yeux, Dont l'éclat fait pâlir d'envie Ceux même des cieux. Dieux amis de l'innocence, Qu'ai-je fait pour mériter Les ennuis où cette absence Me va précipiter ? Elle s'en va cette merveille, Pour qui nuit et jour, Quoi que la raison me conseille, Je brûle d'amour.
Página 104 - Et que le ciel est bas au prix de ta hauteur! Quelques blasphémateurs, oppresseurs d'innocents, A qui l'excès d'orgueil a fait perdre le sens, De profanes discours ta puissance rabaissent : Mais la naïveté Dont mêmes au berceau les enfants te confessent Clôt-elle pas la bouche à leur impiété?
Página 111 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement, Et comme s'ils...