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Page 12. lig. 11. affez fingulière, retranchez affez. Page 28. vers la fin. Il (Diodore de Sicile) dit donc qu'Ifis plaça les membres d'Ofiris tué par Typhon, dans une vache de bois; ce qui fit donner le nom de Bufiris à une des villes de l'Egypte, comme fi l'on eût dit, Bus O'rigidos, vache d'Ofiris. Il feroit à fouhaiter que les Auteurs anciens nous donnaffent fouvent des moyens auffi clairs pour rendre compte des Monumens.

Ce moyen, fourni par Diodore, n'eft pas auffi clair qu'on le fuppofe. Cette étymologie du nom de la ville de Bufiris fuppofe que les Egyptiens fe fervoient du mot Bas, pour défigner une vache; mais ce mot eft Grec, & non Egyptien. On fçait qu'avant Pfammetichus la Langue Grecque n'étoit point entendue par les Egytiens, ni en ufage chez eux. Cette étymologie composée d'un mot Grec & d'un mot Egyptien, ne me paroît être que de l'invention d'un Grec bien pof.érieur à la fondation & à la dénomination de la ville de Bufiris.

Si l'on veut que cette ville ait pris fon nom du Fait ou de la Fable rapportée par Diodore, il faut chercher deux mots Egyptiens defquels il ait été formé.

Nous apprenons d'Héfychius que les Egyptiens donnoient aux fepulchres ou tombeaux le nom de Bετοὶ: Βετεὶ τόποι παρ' Αιγυπλίαις, εἰς ἐς οι τελευτῶντες τίθενται. Butoi, loca apud Ægyptios, in quibus mortui fepeliuntur. Ainfi les Egyptiens nommoient pas ou par les tombeaux. Si cela eft, la vraie étymologie de Bufiris feroit toute Egyptienne,& ce mot fignifieroit le tombeau,ou la fepulture d'Ofiris. Page 32. No. IL d'autant même qu'il a perdu les mains, lif. l'une de fes mains, comme on le voit dans la gravûre.

Page 32. Planche XXXVIII. N°. VIII. lif. VII.
Page 42. lig. 12. fort bien placées, lif. efpacées.

Page 63. lig. 4. qui n'a rien de furnaturel, lif. qui n'a que les aîles de furnaturel.

Page 68. lig. 4. avant la fin, emplettes, lif. amulettes.

Page 76. Explication de la Planche XXIV. Je n'ai rien dit d'un petit Bronze numéroté V. Je n'avois alors aucune idée fur l'objet de fa représentation. Je me crois un peu plus éclairé aujourd'hui, & je regarde ce Monument comme la figure d'un Efclave. La difpofition de fes cheveux coupés autour de la tête, ceinte elle-même par un cordon, peuvent d'autant plus éclairer fur ce point, que l'on trouve ce même arrangement fur plufieurs Monumens Romains, auxquels on ne peut donner d'autre explication. Je renvoie à ce que j'en ai dit, page 224. de ce Volume, à l'occafion de la Planche LXXXII. N°. I. & II. En conféquence, je foupçonne Tome V.

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Monumenta Pe

ponnefia, vol. I. part. 3. pag. 68.

cette Figure de nous avoir confervé celle d'un Efclave Etrufque';
cependant je n'ai point affez de preuves pour l'affirmer.

Page 82. avant-dernière ligne, des irrégularités, lif. des fingularités..
Page 86. lign. 27. Volaterra, lif. Volterra.

Page 91. lig. 24. une épée courbe, lif. courte.

Page 103. No. V. Je puis ajouter une explication plus étendue à l'occafion de ce Monument.

La gravûre que M. Pafferi a publiée dans fon Ouvrage des Gemma Aftriferæ, eft la même que Gori avoit donnée dans le premier Volume du Mufæum Etrufcum, p. 199. L'un & l'autre, en la rapportant, difent qu'elle eft exécutée fur la bâfe d'un Scarabée de cornaline, & ils avertiffent que le Cabinet Corazzo conferve cette gravûre. Le Baron Stoch n'en avoit qu'une pâte. Ainfi M.. Winckelman qui en donne l'explication, ne devoit pas reprocher à Gori de n'avoir point dit que la gravûre appartenoit à Stoch. Quoi qu'il en foit, on ne voit dans cette compofition qu'Hercule qui enlève le trépied, c'eft la même chofe quant au fujet ; mais Apollon eft repréfenté fur ma pierre, & l'on peut remarquer plufieurs différences dans l'Hercule. Le bas-relief, cité & décrit par le P. Paciaudi, donne le même groupe & le même fujet ; & ce qui n'eft pas nouveau dans les Monumens de l'Antiquité, ce Bas-re-lief eft abfolument femblable à celui qui décore une des faces de l'Autel antique, confervé dans la Gallerie de Drefde, & à un autre Bas-relief qui, au rapport de M. Winckelman & du P. Paciaudi, fe voit dans la Vigne Albani. Ces morceaux font des copies les uns des autres, mais ces copies font d'après un ouvrage de fculpture fort ancien.

Page 105. lig. 23. Fiefola, lif. Fiefole.

Page 111. lig. 14. deux milles. Le P. Paciaudi m'a mandé ce nom-bre fur la parole des Habitans; on peut l'avoir trompé, & l'ont doit diminuer cette quantité.

Page 116. lig. 18. Je partage avec plufieurs Antiquaires le tort d'a voir donné le nom de Lacrymatoire, non feulement au petit vafe qui fait le fujet de cette explication, mais encore à tous ceux de fon efpèce que j'ai rencontrés jufqu'ici. Il n'y a point eu de Lacrymatoire chez les Anciens : c'eft un préjugé populaire, & je me rends aux preuves que le P. Paciaudi à données dans fes Monumenta Pe-loponnefia, au commencement de la troifième Partie. Ses Lecteurs doivent être convaincus, ce me semble, que ces petits vafes étoient remplis de parfums, & qu'on les renfermoit avec les cendres dans le tombeau. Quelques Antiquaires ont été de ce même avis, mais le fait m'étoit échappé; ou plutôt encore je me fuis laiffé emporter par le torrent.

Page 124. No. III. & IV. Cette forte de plats fe trouve affez communément dans la Tofcane & dans le Royaume de Naples, non dans les tombeaux, comme il femble que je l'ai dit exclufivement, mais dans les fouterreins de toute espèce: en général, ils fervoient à l'ufage domestique; ils peuvent par conféquent avoir été employés pour les vivres que l'on enfermoit avec les morts. Page 132. lig. 22. les têtes de femmes, lif. de Bacchus, conformé ment à la gravûre.

Page 137. lig. 12. les Grecs repréfentoient, lif. refpectoient. Page 139. No. II. & III. J'ai négligé d'expliquer l'Infcription Grecque gravée en relief fur le marbre qui repréfente la tête d'Alexandre. Voyez la Planche XLVIII. Je craignois de n'avoir que des conjectures à propofer; mais je dois craindre aujourd'hui qu'on ne foupçonne dans ma copie quelque faute du Graveur.

La légende me paroît compofée de ces trois mots abrégés. AAEX. MA. ПPOT. Le premier eft le nom d'Alexandre, les deux autres doivent se rendre par MAxsd vwv ПРтs, c'est à-dire, de la premiére Province de Macédoine. On trouve ces deux mots fur des Médailles de ce Royaume, gravés fur le Monument dont il eft queftion: ils pourroient fignifier qu'il avoit été confacré en l'honneur d'Alexandre par les Etats d'une partie de la Macédoine. Page 152. lig. 7. le Pere Méneftrier, retranchez le Père ; il n'étoit pas Moine. La Note du bas de la page eft jufte.

Page 152. lig. 19. ce Jéfuite, lif. cet Auteur.

Page 154. lig. 11. retranchez encore le Père, ainfi qu'à la ligne 24. de la même page.

Page 171. ou plutôt l'Infcription du No. V. Planche LVII. eft incorrecte le Graveur a mal rendu le mot META, il a écrit META, dont la fignification eft toute différente. Il a de plus mis TOY au lieu de COY.

Page 230. lig. 2. Mantelet. J'aurois peut-être mieux fait de dire Robbe, mais ce mot est trop général, & ne rend point le mot Latin Peplum, confacré autrefois pour fignifier cette efpèce d'habillement fort court, que les femmes mettoient par-deffus leurs autres habits, fans avoir aucune forte de manches, comme on le voit diftinctement par la Figure qui donne lieu à cet éclairciffement. Page 253. lig. 4. comparée que pour, retranchez que. Page 257. No. III. J'ai eu tort de regarder ce Monument de terre cuite comme le modèle d'un Architecte : c'eft le fragment d'un des ornemens que les Romains plaçoient le long du toît de leurs maisons, pour cacher & couvrir la gouttière, en laiffant écouler les eaux par les mafcarons ou les têtes d'animaux, placés dans les an

Monumenta Peleponnefia.

gles & les autres endroits convenables. Ce fragment qui n'a point eu d'autre ufage, préfente de l'architecture, tandis que d'autres morceaux destinés au même ufage, étoient ornés de rofettes, de feuillages, de poftes, &c. J'avance ce fait d'autant plus hardiment, que l'on a trouvé dans les fouilles de Pompeia, des preuves convaincantes de l'emploi de ces morceaux de terre cuite. Voyez l'Explication de la Planche LXXIX. de ce Volume, vous trouverez au No. IV. & V. la correction très-ample d'une erreur que j'ai commife dans le troifième Volume, au N°. III. de la Pl. LIV. Page 305. lig. 30. Acheté. Ce Vafe n'a point été acheté par le Cardinal Corfini; le Chevalier Borgia, Commandant du Port d'Antium, lui en a fait préfent. J'ai appris cette particularité dans l'Ouvrage déja cité du P. Paciaudi. On nous fait espérer inceffamment la description & le deffein entier de ce beau Monument. Le P. Paciaudi n'en a rapporté, à l'endroit de cette dernière citation, que deux Figures qui regardent un cadran folaire, & dont l'élégance donne une grande curiofité pour les autres parties de ce magnifique Bas-relief d'argent..

Page 312. d'Héliodore, lif. d'Hénodore.

Page 320. lig. 14. il étoit bleffé, ajoutez, Et.

Page 335. N°. I. GENIO AUGUSTO MAX. effacez MAX. qui ne fe lit
pas fur la tefsère de ce Numéro, mais il fe lit du côté de la tête.
Page 337. Tous les Numéros depuis I. jufques & compris XIII. font
différens de ceux qui font fur la Planche CV. où l'on a fuivi les
nombres de la Planche précédente ; au lieu qu'on a recommencé le
chiffre dans le difcours : ainfi fur la Planche N°. XIII. pour l'ac-
corder avec le difcours, il devroit y avoir I ; & ainfi des autres.
Page 365. lig. 24. Cyppes, lif. Cippes..

Page 370. Planche CXI. lig. 5. dont le terroire, lif. territoire.
Page 372. lig. 23. des Druydes, lif. Druides.

Pa

age 401. lig. 10. le mont Payé, lif. Pavé.

Ibid. lig. 13. Langres, lif. Autun..

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0000 0000

EXPLICATION DES VIGNETTES

ET DES CULS-DE-L A M P E.

FRONTISPICE.

U Planche, Ruderibus pretiofa fuis.

NE Pyramide à moitié détruite. On lit ces mots au bas de la

Cette allufion générale & particulière m'a paru convenir dans tous les fens, aux Monumens en général, & à l'étude de l'Antiquité.

FLEURON

LE Nil,deffiné d'après la Statue antique que l'on conferve à Rome, & dont la tête eft cachée par des nuages.

Cette difpofition non-feulement rappelle l'ignorance des Anciens fur la fource de ce Fleuve, mais elle fait allufion à l'obfcurité qui règne fur l'origine & fur l'établiffement des Egyptiens. Cette Figure ne pouvoit être méconnue à caufe des enfans qui caractérisent les coudées de l'accroiffement de ce Fleuve. Cependant j'ai ajouté des hiéroglyphes imaginaires fur le piédestal, pour ne laiffer aucun doute à l'efprit.

VIGNETTE DE LA PRÉFACE.

LA bande d'ornement qui remplit cette Vignette, eft deffinée d'après un morceau d'ivoire, qui fait partie d'un ancien encadrement, que je possède : le goût du travail de ce morceau pourroit être attribué au bas-Empire.

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