Histoire analytique et critique de la littérature romaine: depuis la fondation de Rome, jusqu'au cinquième siècle de l'ère vulgaire, Volumen2

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P.-J. Voglet, imprimeur-libraire, 1840

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Página 394 - II brise de Séjan la statue adorée ; Soit qu'il fasse au conseil courir les sénateurs, D'un tyran soupçonneux pâles adulateurs ; Ou que , poussant à bout la luxure latine, Aux porte-faix de Rome il vende Messaline ; Ses écrits pleins de feu partout brillent aux yeux.
Página 265 - Le sommeil sur ses yeux commence à s'épancher : Debout ! dit l'Avarice , il est temps de marcher. — Hé ! laissez-moi. — Debout ! — Un moment. — Tu répliques?
Página 265 - N'avoir en sa maison ni meubles ni valet ; Parmi les tas de blé vivre de seigle et d'orge ; De peur de perdre un liard, souffrir qu'on vous égorge.— Et pourquoi cette épargne, enfin ?—L'ignores-tu ? Afin qu'un héritier, bien nourri, bien vêtu, Profitant d'un trésor en tes mains inutile, De son train quelque jour embarrasse la ville.— Que faire ? II faut partir : les matelots sont prêts.
Página 394 - Juvénal , élevé dans les cris de l'école , Poussa jusqu'à l'excès sa mordante hyperbole. Ses ouvrages, tout pleins d'affreuses vérités...
Página 235 - ... même , si on le considère dans l'ensemble et dans la variété de ses ouvrages , est-il permis de voir en lui le premier écrivain du monde ; et quoique les créations les plus sublimes et les plus originales de l'art d'écrire appartiennent à Bossuet et à Pascal , Cicéron est peut-être l'homme qui s'est servi de la parole avec le plus de science et de génie, et qui, dans la perfection habituelle de son éloquence et de son style, a mis le plus de beautés et laissé le moins de fautes.
Página 420 - Ma petite âme , ma mignonne , Tu t'en vas donc , ma fille , et Dieu sache où tu vas? Tu pars seulette et tremblottante ! Hélas ! Que deviendra ton humeur folichonne ? Que deviendront tant de jolies ébats.
Página 179 - Mais on remarque quelque parure dans son discours : l'art y est merveilleux, mais on l'entrevoit : l'orateur, en pensant au salut de la république, ne s'oublie pas et ne se laisse pas oublier.
Página 179 - Je proteste que personne n'admire Cicéron plus que je fais. Il embellit tout ce qu'il touche : il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu'un autre n'en saurait faire; il a je ne sais combien de sortes d'esprit; il est même court et véhément toutes les fois qu'il veut l'être, contre Catilina, contre Verres, contre Antoine.
Página 265 - N'importe, lève-toi. — Pourquoi faire après tout? — Pour courir l'Océan de l'un à l'autre bout, Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre, Rapporter de Goa le poivre et le gingembre.
Página 190 - Car les passions , qui sont les maladies de l'âme, ne viennent que de notre révolte contre la raison. Et cela est si vrai , que l'homme seul y est sujet. Car les brutes n'en sont point susceptibles, quoiqu'il y ait quelque ressemblance entre passion et ce qu'elles font.

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