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A. VAL-pu porter tous ces corps dans les enLISNIERI. droits où on les trouve. Comme elle lui paroiffoit très-épineufe, il s'eft contenté de rapporter fidélément les fyftêmes, qui lui étoient connus en y ajoûtant les objections qui lui étoient venues dans l'efprit, pendant qu'il méditoit fur cette matiere, fans cependant fe déterminer pour aucun. Il y a joint trois Lettres, où il critique le fentiment de M. Andry, & confirme fon fyftême fur l'origine & la nature des vers ordinaires du corps humain. Ces Lettres ont été traduites en François par M. Vergis, Avocat de Provence, qui les a réunies en une feule, qu'il fuppofe adreffée à M. Andry. En voici le titre Lettre critique de M. Vallifnieri à l'Auteur du livre de la generation des vers dans le corps. de l'homme, traduites de l'Italien. Paris 1727. in-12. pp. 67. Il eft à préfumer que le Traducteur a preté beaucoup au texte de fon Auteur, qui probablement n'a pas dit plufieurs chofes qui fe trouvent dans la traduction.

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13. Dell' ufo, e dell' abufo delle

Bevande, e Bagnature Calde o fredde. A. VALIn Modena 1725. in-4°.

14. Orazione Problematica, fe fi deve concedere lo ftudio delle fcienze, e delle Arti belle alle Donne. In Vesnezia 1729. in-4°.

15. Il a paru fous le nom de M. Maftagni fon difciple, une Lettre de fa façon, qui eft un abregé de fes fentimens fur les vers du corps humain, & les remédes les plus efficaces pour les détruire. Elle eft intitulée Lettera di Ragguaglio di varie offervazioni nuove ne' Vermi del corpo Umano, intorno alla loro origine, propagazione, indicazione, e rimedi, fatte da Antonio Vallifnieri. In Padoua 11709.

16. Stato prefente della falfa di faffuolo, degli effetti della quale parlo Plinio nel libro 2. della storia naturale. Cap. 83. Dandoci con tal occafione alcune nuove notizie de Fonti dell' Oglio di faffo, che fcaturifcono al lembo della medefima, e d'altre cofe naturali. Inferé dans le Journal de Venife, tom. 33. P. 154.

17. Nuove offervazioni MedicoFifiche fatte dal fig. Antonio Vallif

LISNIERI.

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A. VAL- nieri nella Conftituzione Verminofe ed LISNIERI. epidemica feguita nelle cavalle, cavalli, e puledri del Mantuano e di Dominio di Venezia. Inferées dans le Journal de Venife, tom. 14. p. 73.

18. Catalogo di alcune rarita, che il fig. Abbate Co. Giovan Antonio Bal dini ha riportate da fuoi Viaggi, venute principalmente dell' Indie e dalla Cina. Infere dans le Journal de Venife,

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tom. 33. part. 2. p. 118.

Il fe trouve encore quelques pieces de fa façon dans le fupplément de ce Journal, dans les Ephemerides des Curieux de la Nature, & dans une efpece de nouveau Journal, intitulé: Raccolta d'Opufculi fcientifici Filofofici du P. Don Angelo Calogiera, publié à Venife depuis l'an 1728. V. Journ. de Venife, tom. 13. Biblio theque Italique, tom. 5. Notizie Iftoriche intorno a Medici fcrittori Milanefi, da Bartolome Corte, p. 204.

JEAN

JEAN

JEA

ROTRO U.. }

De Chartres, Tout

TROU.

EAN Rotrou naquit le 19. Août J. Ro1609. à Dreux, Ville du Diocèfe de Chartres, de Jean Rotrou, qui forti d'une des plus anciennes familles du lieu, vivoit honorablement de fon bien, & d'Elizabeth le Fallien d'une riche famille cela auroit dû lui procurer une place dans la Biblotheque Chartraine du P. Liron, qui cependant n'en dit pas le moindre mot. Mais cela ne doit pas furprendre, y ayant dans cet Ouvrage un grand nombre d'omiffions fem. blables.

Son goût pour la Poëfie Françoife fe déclara de bonne heure, & il commença des l'âge de des l'âge de 15. à 16. ans à faire des vers en cette Langue; il n'en avoit pas même vingt, lorfque les Comediens de l'Hôtel de Bourgogne reprefenterent fa premiere piece de Theâtre.

C'étoit une Tragi-Comedie, intitulée l'Hypocondre, ou l'Amoureux mort. L'approbation qu'elle reçut du Tome XVI,

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J. Ro- public, pendant l'efpace de près de TROV. deux ans, pendant lefquels elle fut reprefentée plufieurs fois, encouragea l'Auteur, & il la fit imprimer

en 1631.

Elle fut fuivie de la Bague de l'Oubli & de plufieurs autres dont je parlerai plus bas.

Le Cardinal de Richelieu, qui avoit beaucoup d'eftime & de confidération pour lui, le mit au nombre des Poëtes, qui travailloient aux Pieces, qu'on nommoit alors les Pieces des cing Auteurs, parce qu'ils étoient cinq qui y travailloient, & en compofoient en même temps chacun un Acte.

On fera peut-être furpris qu'il n'ait point été de l'Academie Françoife, mais cet étonnement ceffera quand on fera reflexion que dans les commencemens de cette Academie, on n'y admettoit que ceux qui avoient leur demeure fixe à Paris. Or Rotron n'étoit pas dans ce cas; car il demeuroit ordinairement à Dreux, étant Lieutenant Particulier, & Civil, Affeffeur criminel, & Commiffaire examinateur au Comté &

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