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mercure, foit extérieurement, foit intérieure

ment......

...

368

SECT. VI. Du traitement de la maladie dans le

375

fecond ou troisième dégré... SECT. VII. Du traitement local....

378

SECT. VIII. Des abfcès & de l'exfoliation..... 379 SECT. IX. Des nodofités fur les tendons, les ligamens, & les aponévrofes....

SECT. X. De la manière de corriger quelquesuns des effets du mercure.....

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SECT. X I. De la manière d'être des différentes préparations mercurielles, lorfqu'elles font portées dans la circulation..

381

ibid.

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SECT. XII. De l'opération du mercure fur le virus....

SECT. XIII. De la gomme gayac, & de la

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racine de falfepareille, confidérées comme médicament dans le traitement de la maladie vénérienne....

CHAPITRE I V..

388

391

DES effets qui reftent après la guérifon de la maladie vénérienne, & des maladies qui font quelquefois produites par le traitement........ 393 SECT. I. Obfervations générales fur les médicamens qu'on donne ordinairement pour guérir la vérole...

396

SECT. II. De la continuation de la falivation... 402

CHAPITRE V..

DE la manière de prévenir la maladie véné

rienne...

PARTIE VII.

CHAPITRE PREMIE R.

DES

ES maladies qui reffemblent à la vérole, & fur lefquelles on s'eft mépris en les prenant pour elle.....

SECT. I. Des maladies occafionnées par des dents tranfplantées, & qu'on a fuppofées être véné

riennes..

405

412

INTRODUCTION.

INTRODUCTION.

DEUX motifs nous engagent à publier cet Ouvrage : l'efpérance, qu'il pourra mériter l'attention du public, par plufieurs obfervations nouvelles, qu'il renferme ; & le défir de révendiquer nos droits fur certaines opinions, que quelques auteurs fe font appropriées.

On rencontrera fouvent dans le cours de ce traité, plufieurs idées fur l'économie animale, qui nous font absolument particulières ; c'eft pourquoi il eft néceflaire que nous en développions ici quelques-unes, afin qu'on ne foit pas embarrassé sur la fignification des termes dont nous nous fommes fervi.

I. De la Sympathie.

La fympathie, felon nous, peut fe divifer en univerfelle & en particulière.

La fympathic univerfelle, eft celle dans laquelle tout l'emfemble du corps fympathife avec quelque fenfation, ou action; & la particulière, celle où une, ou plufieurs parties diftinctes, fympathifent avec quelque fenfation, ou action locale.

La fympathie univerfelle, varie felon les différentes affections morbifiques; mais on en reconnoît cependant deux espèces principales dans la maladie vénérienne; savoir, la fièvre fymptomatique, & la fièvre hectique. La fièvre fymptomatique qui est un effet immédiat de quelque léfion locale, parvient rarement dans la maladie vénérienne à un haut dégré, sous quelque forme qu'on la confidère, excepté peut-être dans le cas du gonflement d'un tefticule, qui lui-même est l'exemple d'une fympathie particulière. Auffi, regardons-nous ici la fièvre fymptomatique, comme une sympathie univerfelle, qui dérive d'une sympathie particulière. La fièvre hectique cft une fympathie univerfelle, accompagnée d'une maladie locale, que les forces du corps ne peuvent dompter. Elle a lieu

A

plus fouvent, & à un plus haut dégré, dans la vérole confirmée, que dans aucun autre état de la maladie.

Nous fubdiviferons la fympathie particulière en éloignée, en contigüe, & en continue. Nous entendons par fympathie éloignée, celle, dans laquelle il ne paroît pas exifter entre deux parties de connexion visible, au moyen de laquelle on puiffe rendre compte des effets qui fe manifeftent fur l'une, ou fur l'autre, comme par exemple, la douleur de l'épaule dans une inflammation du foie. La contigüe eft celle où il ne paroît y avoir d'autre connexion, que celle, qui dérive de la proximité, ou du contact des parties féparées, comme la sympathie de l'eftomac, & des inteftins, avec les tégumens du bas ventre. Enfin, nous indiquerons par le terme de continue, la fympathie, où il n'y a point d'interruption de parties, & dans laquelle la fenfation diverge en tous fens du point d'irritation, comme d'un centre. Cette espèce de fympathie eft plus commune les autres: nous en avons un exemple dans le progrès de l'inflammation.

que

II. Des actions morbifiques, qui font incompatibles les unes

avec les autres.

Il arrive fouvent, que dans plufieurs cas, où la nature de la maladie n'est pas bien connue, l'on foupçonne non-feulement la présence de la maladie vénérienne, mais on la fuppofe encore compliquée avec d'autres maladies, telles que la gale, & le scorbut: de-là ces dénominations vicieuses de gale & de fcorbut compliqué avec la maladie vénérienne, qui felon nous, ne peuvent partir que d'un grand fond d'ignorance. De pareils cas que nous n'avons jamais vu, nous paroiffent incompatibles avec les principes de l'action morbifique dans l'économie animale. Nous fommes perfuadés en effet, & nous tenons pour un principe inconteftable, que deux actions, ne peuvent point agir fur la même conftitution, ni fur la même partie dans un feul & même temps. Deux différentes fièvres par exemple, ne peuvent point exifter à-la-fois chez le même individu, ni deux maladies locales fur la même partie j'or

comme la maladie vénérienne, lorsqu'elle attaque la pean, a beaucoup de reffemblance avec les maladies communément appellées fcorbutiques, on les fuppofe alors fouvent unies, & existantes dans la même partie.

Ce qu'on a communément nommé conftitution fcorbutique, n'eft autre chose, qu'une difpofition du corps, extrêmement fufceptible d'une action capable de produire des éruptions fur la peau, toutes les fois qu'une cause immédiate la déterminera. Or comme il y a des parties du corps humain, qui en font plus fufceptibles que d'autres, il n'eft point étonnant qu'une caufe immédiate, très-légère, fuffife alors pour en fixer l'effet. Mais de ce qu'une conftitution eft fufceptible d'une maladie, cela n'empêche point, qu'elle ne le foit également d'une autre. Le même homme peut être attaqué à-la-fois de la vérole, & de la petite vérole; c'eft-à-dire, que la petite vérole peut fe déclarer chez lui, au moment où il eft infecté du vice vénérien ; alors les deux maladies peuvent fe manifester enfemble, mais jamais fur les mêmes parties. Si l'une & l'autre étoient des fuites de la fièvre, & que chacune l'accompagnât de près, vers le même-temps; alors il feroit impoffible à l'une & à l'autre de manifester à la fois leurs éruptions refpectives, même dans des parties différentes, car les fièvres, qui les précèdent, ne peuvent avoir été coéxiftantes.

D'après ce principe, nous penfons, pouvoir hardiment propofer les queflions fuivantes. Le manque de fuccès de l'inoculation, dans quelques circonftances, & la faculté de résister aux effets ordinaires des miasmes vénéneux ou peftilentiels, ne proviendroient - ils point de ce que certains individus font attaqués en même-tems de quelque autre maladie, & par conféquent incapables d'une nouvelle action? Ne feroit-ce pas du même principe, que dériveroit la grande différence de l'intervalle, qui s'observe dans plufieurs cas, entre l'application de la caufe, & l'apparition de la maladie qu'elle produit ? Une perfonne, par exemple, eft inoculée, &, comme nous en avons été témoin, la piqûre ne s'enflamme qu'au quatorzième jour. Ne pourroit-on pas rendre raison d'un pareil phénomène,

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