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l'autre tiers à l'Hôpital du lieu cù la contravention aura été faite, & l'autre tiers au Dénonciateur: à la charge qu'il fera mis deux exemplaires de chacun defdits Ouvrages dans notre Bibliothéque publique, un dans celle de notre Château du Louvre, & un dans celle de notre trèscher & féal Chevalier Garde des Sceaux de France le Sieur Chauvelin, avant que de les expofer en vente; & à la charge auffi, que lefdits Ouvrages feront imprimés fur beau & bon papier, & en beaux caractères, fuivant les derniers Réglemens de la Librairie & Imprimerie, & de faire regiftrer ces Préfentes fur le Regiftre de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris; le tout à peine de nullité des Préfentes du contenu defquelles vous mandons & enjoignons faire jouir & ufer ladite Académie & fes ayans caufe, pleinement & paisiblement, ceffant & faifant ceffer tous troubles & empêchemens. Voulons que la copie defdites Préfentes qui fera imprimée tout au long au commencement ou à la fin defdits Livres, foit tenue pour dûement fignifiée; & qu'aux copies collationnées par l'un de nos amés & féaux Confeillers - Sécretaires foi foit ajoutée comme à l'original. Commandons au premier notre Huiffier ou Sergent fur ce requis, de faire pour l'exécution des Préfentes tous exploits, faifies, & autres actes néceffaires, fans autre permiffion; Car tel eft notre bon plaifir. Donné à Marli le quinzieme jour de Février, Pan de grace

mil lept cens trente-cing, & de notre Regne le vingtieme. Signé LOUIS: Et plus bas; Par le Roi, PHELYPEAUX.

Regiftré fur le Registre IX. de la Chambre Royale & Syndicale des Libraires & Imprimeurs de Paris, No. 66. fol. 57, conformément au Réglement de 1723. qui fait défenfe, Art. IV. à toutes perfonnes, de quelque qualité qu'elles foient, autres que les Libraires & Imprimeurs, de vendre, débiter & faire afficher aucuns Livres, pour les vendre en leurs noms, foit qu'ils s'en difent les Auteurs, ou autrement, à la charge de fournir les Exemplaires prefcrits par l'Art. CVIII. du même Réglement. A Paris, le 5 Mars 1735.

Signé MARTIN, Syndic.

P

FAUTES A CORRIGER

AGE 20. 1. 1. le, lifez, les.
P. 49. 1. ult. Saramates, lifez, Sarmatess
Ibid. en haut à la marge, ôtez, An. 306.
P. 65. 1. 25. nommme, lifez, nomme.

P. 92. 1. 19. tous momens, lifez, à tous momens:
P. 137. 1. ult. abuât, lifez, abufât.

P. 167. 1. 3. par ses meilleurs capitaines, lifez, par les meilleurs capitaines de ce Prince. P. 174. à la 3e. citation du 12e. Article, Noris de num. l. 1. c. a. lifez, Noris de num. Lic. c. 2. P. 237. au haut de la marge, au lieu de 311,

313.

P. 280. 1. 11. coutumace, lifez, contumace.
P. 339. 1. 7. coutumaces, lifez, contumaces.
P. 344. 1. penult. ce ux-c, lifez, ceux ci.
P. 445. 1. ult. donn, lifez, donné.

lifez

P. 543. 1. 19. trois mille, lifez, trois cens mille. P. 563. ligne 8. otez les deux points, & ne mettez qu'une virgule.

INTRODUCTION:

INTRODUCTION

A L'HISTOIRE

DU

BAS-EMPIRE.

J

E ME propofe d'écrire l'hiftoire de Conftantin Introduction. & de fes fucceffeurs jufqu'au tems où leur puiffance, ébranlée audehors par les attaques des Barbares, affoiblie au-dedans par l'incapacité des Princes, fuccomba enfin fous les. armes des Ottomans. L'Empire Romain, le mieux établi qui fut jamais, fut auffi le plus régulier dans fes dégrés d'accroiffement & de décadence. Ses différens périodes ont un rapport. exact avec les différens âges de la vie humaine. Gouverné dans fes commen Tome I. A

cemens par des Rois, qui lui forme

Introduction. rent une conftitution durable; toujours agiffant fous les Confuls, & fortifié par l'exercice continuel des combats, il parvint fous Augufte à fa jufte grandeur, & foutint fa fortune pendant trois fiecles, malgré les défordres d'un Gouvernement tout militaire.

L'Ouvrage que j'entreprends, eft l'hiftoire de fa vieilleffe: elle fut d'abord vigoureuse, & le dépériffement de l'Etat ne fe déclara fenfiblement que fous les fils de Théodofe. De-là à la chûte entiere, il y a plus de mille ans. La puiffance des Romains avoit la même confiftence que leurs Ouvrages il fallut bien des fiécles & dés coups réïtérés pour l'ébranler & pour l'abbattre; & quand je confidere: d'un côté la foibleffe des Empereurs, de l'autre les efforts de tant de Peuples qui entament fucceffivement l'Empire, & qui fur fes débris établiffent tous les Royaumes de l'Euro-pe en-deça du Rhin & du Danube, je crois voir un ancien palais, qui fe foutient encore par fa maffe & par la

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