Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781: par ordre alphabétique, Volumen1Chez Moutard, 1781 |
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Términos y frases comunes
Abbé Académies de Lyon affez ainfi ARGENS auffi auroit Auteur avoit Boileau c'eft C'eſt carriere Caveirac célebre chofes Comédie compofé connoiffances connoître critique d'Alembert défauts Difcours Differtations écrit Ecrits Ecrivains efprit eftime eſt étoient étoit eût fagacité fage fans doute fatire favoir fe font fens fentimens fentiment feroit fervir fes Ouvrages fes talens feul fiecle fieur foible foit fon ftyle fous foutenir fouvent François ftyle fuccès fujet fur-tout génie genre gloire goût Hiftoire Hiftorien hommes ibid intéreffant Jéfuite jufqu'à juftes juftice l'Abbé l'Académie Françoiſe l'Auteur l'efprit l'Hiftoire laiffé Latin Lecteur Lettres Littérateurs Louis Louis XIV lumieres maniere médiocre mérite mort n'eft n'eſt pable paffer paroît penfées perfonne Philofo Philofophie Pieces plaifir plufieurs Poéfie Poëme Poëte pré préfent prefque premiere Productions Profeffeur raifon refte Religion réputation s'eft ſes ſtyle teffe teur Théatre tion Traduction Tragédie vérité Voltaire vrages zele رو
Pasajes populares
Página 239 - Général des Chafles au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre , grande Vénerie & Fauconnerie de France, né à Paris en 17.. Rien de plus original , ni de mieux écrit que fes Mémoires contre M.
Página 418 - Se quoiqu'elles ne foient pas exemptes de défauts , elles n'en offrent pas moins une infinité de traits qui annoncent de vrais talens. Il y regne de la gaieté, du comique de fituation , du naturel & de la vivacité dans le dialogue ; l'intrigue en eft bien conduite, & le ftyle éloigné de toute affectation. Il ya , fur-tout dans la premiere, un Valet intrigant qui fait le plus grand plaifir.
Página 115 - Que la plupart des ouvrages modernes » n'étaient que des redites des anciens, et que, pour bien » servir sa patrie, il valait mieux traduire de bons livres, » que d'en faire de nouveaux , qui le plus souvent ne •> disent rien de nouveau.
Página 230 - Si fa carriere n'eut été abrégée par une mort prématurée , il eût pu figurer parmi nos excellens Orateurs, quoiqu'il n'ait fait que des Difcours Latins. Il eft à croire que la maturité de l'âge eût corrigé en lui quelques défauts de ftyle , & une certaine affectation de pointes que le bon goût réprouve. Ce qu'il a écrit en François n'a pas ces défauts. Rien de fi agréable & de fi intéreflant que plufieurs Plaidoyers qu'il compofa pour l'inftruction de la Jeunefle , & l'exercer...
Página 227 - ... tous ces articles il forme une chaîne de preuves qui le ramenent à fon principe général, l'imitation. Enfin , M. l'Abbé Batteux , pour fortifier fes raifonnemens , a recours aux exemples. La pratique des grands Maîtres concourt à la conviction de la bonté du précepte qu'il donne ; & , foit dans l'univerfalité des Beaux- Arts , foît dans chaque efpece particuliere , la juftefle de la théorie eft toujours démontrée par l'expérience.
Página 259 - Grees , d'après lefquels il a compofié une partie de fon Hiftoire ancienne. Cela pouvoit être; mais cette critique ne doit pas nuire au mérite de fes ouvrages , qui font d'une utilité reconnue. M. Rollin étoit trop modefte pour prétendre aux honneurs de l'érudition , auxquels il avoit cependant des droits. Il mérite en cela plus d'indulgence qu'un grand nombre de nos Auteurs , qui montrent plus de prétentions fur cet Article , fans avoir fait des études aufll conftantes & aufii digérées...
Página 508 - ... en s'attachant à des détails quelquefois minutieux, & fur-tout en négligeant d'analyfer les beautés , après avoir difcuté les défauts. Ce dernier devoir eft d'autant plus indifpenfable , qu'on ne fauroit acquérir le droit de blâmer ce qui eft mal, que par une égale difpofition à louer ce qui eft bien. D'ailleurs, l'expofition des beaux morceaux ne contribue pas moins aux progrès de l'Art, que la critique des endroits défectueux.
Página 471 - De-là , la plus grande liberté dans fes goûts , comme dans fes idéées : dé-là , plus de naturel que de politefle , moins de délicatefle que de licence & de débauche. Jamais Auteur ne s'eft mieux peint dans fes Ouvrages. Ils font tels que la premiere infpiration les a produits. Les beautés en font vives & originales, mais prefque toujours accompagnées de quelques négligences , moins Tome I. M fréquentes , à la vérité , que dans l'Abbé ..îtf Chaulieu , fon difciple. Il excelloit fur-tout...
Página 265 - Princes peuvent infpirer du zele , mais ne donnent pas les talens. Cet Ouvrage en eft la preuve. Rien ne fut négligé pour le décorer de tout le luxe typographique. Il fut imprimé au Louvre fur le plus beau papier, & orné* de figures magnifiques.
Página 526 - Eft-cepardes phrafes pbilofo-1 phiques , par des ironies indécentes , par un ftyle épigrammatique , par un ton & par des manieres conformes aux mœurs énervées de notre temps , qu'on prétendrait nous retracer , dans la plus noble des fonctions , cette élévation, cette force , cette vive...