Œuvres complètes de Voltaire: Études et documents biographiques. 1883

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Garnier frères, 1877
 

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Página 269 - Ce qu'on ne doit point voir , qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Página 128 - Quoi ! fille de David , vous parlez à ce traître! Vous souffrez qu'il vous parle ! et vous ne craignez pas Que du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas II ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent , Ou qu'en tombant sur lui ces murs ne vous écrasent? Que veut-il? de quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu ? MATHAN.
Página 494 - Athalie est peut-être le chef-d'œuvre de l'esprit humain. Trouver le secret de faire en France une tragédie intéressante sans amour, oser faire parler un enfant sur le théâtre et lui prêter des réponses dont la candeur et la simplicité nous tirent des larmes, n'avoir...
Página 498 - J'ai mon Dieu que je sers; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux. JOAS. Il faut craindre le mien : Lui seul est Dieu, madame, et le vôtre n'est rien. ATHALIE. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule.
Página 11 - Commande en maître à tous ses compagnons Comme un berger fait tondre ses moutons. Quand je suis seul , à tout cela je pense Profondément. Je vois notre naissance Et notre mort, à la ville, au hameau, Se ressembler comme deux gouttes d'eau. Pourquoi la vie est-elle différente ? Je n'en vois pas la raison : ça tourmente. Les Mathurins et les godelureaux , Et les baillis , ma foi , sont tous égaux.
Página 493 - C'est un crime innocent dont je fais vanité. Vous verrez si des dieux de métal et de pierre Seront puissants au ciel comme on les croit en terre, Et s'ils vous sauveront de la juste fureur D'un Dieu dont la créance y passe pour erreur : Et lors ces malheureux, ces opprobres des villes...
Página 502 - J'approuve cependant que chacun ait ses dieux. Qu'ils avouent que dans les Guèbres ce droit naturel est bien plus restreint dans des limites raisonnables : Que chacun dans sa loi cherche en paix la lumière ; Mais la loi de l'état est toujours la première.
Página 264 - Il ne fallait pas les louer en face; recalcitrabant undiqw tuti* : c'était la coutume autrefois, mais c'était une mauvaise coutume, qui exposait l'encenseur et l'encensé aux méchantes langues. Le bon vieillard fut assez heureux pour que ces deux illustres Babyloniens daignassent lire sa tragédie persane, intitulée les Scythes. Ils en furent assez contents.
Página 218 - OCTAVE. Un fils de César ne doit jamais permettre Qu'en d'étrangères mains on ose vous remettre. JULIE. Vous son fils!... ô héros ! ô généreux vainqueur! Quel fils as-tu choisi? quel est ton successeur? César vous a laissé son pouvoir en partage ; Sa magnanimité n'est pas votre héritage : S'il versa quelquefois le sang du citoyen, Ce fut dans les combats en répandant le sien; C'est par d'autres exploits que vous briguez l'empire. Il savait pardonner, et vous savez proscrire.! Prodigue...
Página 391 - France en 1661, il laissa deux cassettes pleines d'argent, l'une à m"* de Lenclos, l'autre à un dévot. A son retour, il trouva chez Ninon sa cassette en fort bon état*; il y avait même plus d'argent qu'il n'en avait laissé, parce que les espèces avaient augmenté depuis ce temps là.

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