Le recueil du Parnasse,: ou nouveau choix de piéces fugitives en prose & en vers, Volumen1,Parte1Chez Briasson, ruë S. Jacques, à la Science., 1743 |
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Términos y frases comunes
affez aimable aimer Ainfi amour auffi avoient avoit ayant beau beauté belle c'eft c'eſt charmes cher chofe choix Ciel cœur corps Cour cruelle d'être deftin déja Dieu Dieux difcours digne dire divin doit donner douce douceur doux efprit enfin étoit faifoit fans fecret fens fentir fera fervir feul fidelle fille foins foit fond font force fort forte fous fouvent fuit gens gloire goût graces heureux hommes j'ai jeune jour jufte juger l'ame l'Amour l'art l'autre l'efprit l'homme l'un laiffe lieu loix Madame Dacier main maître malheur Marquis mieux mille monde mort Mortels mourir n'eft n'en Nature nouvelle paffer paffions parler peine pere perfonne place plaifir plaire pleurs politeffe porte pouvoir premier propre qu'à qu'en qu'un raifon rend rendre rien s'en s'il Soleil tems tendre terre toucher tour traits trouve vérité vertu vois voix yeux
Pasajes populares
Página 12 - ... commençoit tous les jours fes occupations. Vous n'oublierez point fes aumônes, fouvent exceffives, prefque toujours ignorées de ceux mêmes qui les recevoient, & que nous ignorerions auffi, fi vous ne vous étiez difpenfé du fecret qu'elle avoit exigé de vous.
Página 111 - Son efprit étonna les plus rares efprits » Sur les plus éclatans il emporta le prix , Et ne démentit point l'origine premiere D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais en fes plus grands...
Página 111 - D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais , en fes plus grands efforts , Si prodigue à verfer fes plus riches tréfors , Que quand de fa plus pure & plus brillante flamme II forma fa belle ame.
Página 118 - Bergère , en exprimoit les charmes » Et voulant acquérir le titre de vainqueur , Appuyoit de fa voix le parti de fon cœur. Tant de rares beautez naïvement dépeintes, Donnèrent à Daphnis de mortelles atteintes , &c.
Página 115 - Les plaifirs y font purs & doux Comme l'air que l'on y refpire ; L'innocence y tient fon empire , Et chacun , fans être jaloux , Y poflede ce qu'il défire. La folle paffion d'amour En eft entierement bannie , Et l'ambitieufe manie, En cét agréable féjour , N'exerce point fa tyrannie. . La plus éclatante grandeur Pour qui le courtifan s'immole , Nous eft moins qu'une vaine idole, Et nous méprifons la fplendeur De tous les tréfors du Pactole.
Página 117 - Attendriffoit le cœur des Nymphes de ces bois ; Quand frappé tout d'un coup & ravi par l'oreille D'une douce mufique à nulle autre pareille » II fe traîna fans bruit au travers des bui flous , Pour oiiir de plus près de fi douces chanfons.
Página 118 - RemplifToit tous les cœurs ou d'amour ou d'envie, Je fus le feul choifi pour être aimé de toi , Et feul je méritai les gages de ta foi. Mais pardon fi je dis que je t'ai méritée ; De ce terme infolent ne fois point irritée : Si j'eus quelque mérite , Amour notre vainqueur , Le verfa dans mon ame en régnant dans mon cœur. Je...
Página 185 - Aime-t-on des ombres de glace? Quel feu tient contre leur froideur? Faites-moi quelque autre menace, Si vous voulez me faire peur. Pour appuyer la prophétie, Me défendis-je avec effort De tant d'honnêtes gens en vie Pour m'entêter d'un vilain mort? Quoi ! me méprendre de la sorte ! Je suis plus sage, je le sens; S'il fallait aimer vive ou morte, Je saurais bien prendre mon...
Página 123 - Qui ne dit que vos foins , vos confeils , & vos veilles Sont les meilleurs foldats , & les plus forts...
Página 8 - Elle ne pouvoit, en façon du monde, être de fon fentiment; mais elle avoit fi bonne opinion de lui, qu'elle fe flattoit de le ramener au vrai, & elle le croyoit fi propre à féduire, qu'elle n'a jamais voulu fuivre le confeil que quelques-uns de fes amis lui...