Le recueil du Parnasse,: ou nouveau choix de piéces fugitives en prose & en vers, Volumen1,Parte1Chez Briasson, ruë S. Jacques, à la Science., 1743 |
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... cruelle . Je fuis prefque honteufe de vivre . Vous fçavez mieux qu'une autre , Monfieur , par la confiance que j'ai en vous , d'où j'ai tiré ma force ; & que c'eft de cette même fource , où l'innocence de la vie de Madame Dacier lui ...
... cruelle . Je fuis prefque honteufe de vivre . Vous fçavez mieux qu'une autre , Monfieur , par la confiance que j'ai en vous , d'où j'ai tiré ma force ; & que c'eft de cette même fource , où l'innocence de la vie de Madame Dacier lui ...
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... cruelle Plonge à fes deux enfans un poignard dans le sein , Avoüons que chez nous la métode eft plus belle . Le Cid , Pompée , Horace en feront les témoins ; C'est là que le divin Corneille Touchant le cœur , charme l'oreille . Dans ...
... cruelle Plonge à fes deux enfans un poignard dans le sein , Avoüons que chez nous la métode eft plus belle . Le Cid , Pompée , Horace en feront les témoins ; C'est là que le divin Corneille Touchant le cœur , charme l'oreille . Dans ...
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... cruelle T'oblige , en me quittant , à caufermon trépas ? C'est toi qui m'arraches la vie ; Avide faim de l'or , déteftable manie , Ebloui de tes faux appas , C'est à toi qu'il me facrifie ! * Mais que dis - je , Daphnis ? Non , je ...
... cruelle T'oblige , en me quittant , à caufermon trépas ? C'est toi qui m'arraches la vie ; Avide faim de l'or , déteftable manie , Ebloui de tes faux appas , C'est à toi qu'il me facrifie ! * Mais que dis - je , Daphnis ? Non , je ...
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... cruelle , Julie approche & retire la main , Saifit en tremblotant le bout de la dentelle Et tire , tire tant , qu'il paroiffoit enfin Que le ventre du chat en fut un magasin . On eut même jugé , qu'à cette pauvre bête On donnoit , pour ...
... cruelle , Julie approche & retire la main , Saifit en tremblotant le bout de la dentelle Et tire , tire tant , qu'il paroiffoit enfin Que le ventre du chat en fut un magasin . On eut même jugé , qu'à cette pauvre bête On donnoit , pour ...
Página 34
... ta folie ? Plus . que tu ne voudrois la cruelle t'oublie . Loin de t'entretenir dans ces vains fentimens , Rappelle - toi les jours marqués par tes tourmens .. Songe au funefte soir où fa bouche parjure Glaça tous 34 LE RECUEIL.
... ta folie ? Plus . que tu ne voudrois la cruelle t'oublie . Loin de t'entretenir dans ces vains fentimens , Rappelle - toi les jours marqués par tes tourmens .. Songe au funefte soir où fa bouche parjure Glaça tous 34 LE RECUEIL.
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Términos y frases comunes
affez agréable aimable aimer ainfi Amans amour Apollon ardeur Artichaut auffi auroit avoient avoit beau beauté belle Bergers bienféances c'eft C'eſt C'étoit caufe Cavalier charmes chofe Cieux Comus connoiffance cruelle Daphnis deffein défirs deftin déja Dieu Dieux difcours douceur efprit envain eſt étoit fage fageffe faifoit falut fans art fans ceffe fçais fçait fçavez fçavoir fecret fein femble fens fentimens fentir feroit fervir feul filence fimple flâme foins foit fon cœur font fouffrir foupirs fous fouvent fuis fuivre fujet gloire goût graces heureux illuftre j'ai jamais jour jufte l'ame l'Amour l'efprit l'Hymen laiffe loix long-tems lorfque lumiere Madame Dacier Mafques Maîtreffe maniere Meffieurs Mufe n'avoit n'eft neuf Sœurs pables paffer paffions Paiifans paroît penfer perfonne plaifir plaifirs plaire pleurs plufieurs politeffe pouvoit préfent preffe premiere puiffe qu'un raifon refte rien Ruftique ſes ſon tems tendreffe trifte vanger vertu vois yeux
Pasajes populares
Página 12 - ... commençoit tous les jours fes occupations. Vous n'oublierez point fes aumônes, fouvent exceffives, prefque toujours ignorées de ceux mêmes qui les recevoient, & que nous ignorerions auffi, fi vous ne vous étiez difpenfé du fecret qu'elle avoit exigé de vous.
Página 111 - Son efprit étonna les plus rares efprits » Sur les plus éclatans il emporta le prix , Et ne démentit point l'origine premiere D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais en fes plus grands...
Página 111 - D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais , en fes plus grands efforts , Si prodigue à verfer fes plus riches tréfors , Que quand de fa plus pure & plus brillante flamme II forma fa belle ame.
Página 118 - Bergère , en exprimoit les charmes » Et voulant acquérir le titre de vainqueur , Appuyoit de fa voix le parti de fon cœur. Tant de rares beautez naïvement dépeintes, Donnèrent à Daphnis de mortelles atteintes , &c.
Página 115 - Les plaifirs y font purs & doux Comme l'air que l'on y refpire ; L'innocence y tient fon empire , Et chacun , fans être jaloux , Y poflede ce qu'il défire. La folle paffion d'amour En eft entierement bannie , Et l'ambitieufe manie, En cét agréable féjour , N'exerce point fa tyrannie. . La plus éclatante grandeur Pour qui le courtifan s'immole , Nous eft moins qu'une vaine idole, Et nous méprifons la fplendeur De tous les tréfors du Pactole.
Página 117 - Attendriffoit le cœur des Nymphes de ces bois ; Quand frappé tout d'un coup & ravi par l'oreille D'une douce mufique à nulle autre pareille » II fe traîna fans bruit au travers des bui flous , Pour oiiir de plus près de fi douces chanfons.
Página 118 - RemplifToit tous les cœurs ou d'amour ou d'envie, Je fus le feul choifi pour être aimé de toi , Et feul je méritai les gages de ta foi. Mais pardon fi je dis que je t'ai méritée ; De ce terme infolent ne fois point irritée : Si j'eus quelque mérite , Amour notre vainqueur , Le verfa dans mon ame en régnant dans mon cœur. Je...
Página 185 - Aime-t-on des ombres de glace? Quel feu tient contre leur froideur? Faites-moi quelque autre menace, Si vous voulez me faire peur. Pour appuyer la prophétie, Me défendis-je avec effort De tant d'honnêtes gens en vie Pour m'entêter d'un vilain mort? Quoi ! me méprendre de la sorte ! Je suis plus sage, je le sens; S'il fallait aimer vive ou morte, Je saurais bien prendre mon...
Página 123 - Qui ne dit que vos foins , vos confeils , & vos veilles Sont les meilleurs foldats , & les plus forts...
Página 8 - Elle ne pouvoit, en façon du monde, être de fon fentiment; mais elle avoit fi bonne opinion de lui, qu'elle fe flattoit de le ramener au vrai, & elle le croyoit fi propre à féduire, qu'elle n'a jamais voulu fuivre le confeil que quelques-uns de fes amis lui...