Le recueil du Parnasse,: ou nouveau choix de piéces fugitives en prose & en vers, Volumen1,Parte1Chez Briasson, ruë S. Jacques, à la Science., 1743 |
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... douleur , pour fe conserver le droit d'en être la garde affidue jours & nuits , & de ne la quitter que dans le funefte moment où elle pourroit dire , je ne la ver- rai plus . Cét endroit de ma Lettre me rappelle le fouvenir de mes ...
... douleur , pour fe conserver le droit d'en être la garde affidue jours & nuits , & de ne la quitter que dans le funefte moment où elle pourroit dire , je ne la ver- rai plus . Cét endroit de ma Lettre me rappelle le fouvenir de mes ...
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... douleur je ne puis que redire , Anne n'eft plus ! L'Ouvrage fuivant eft la traduction d'un Poëme Latin , compofé par un Jéfuite , * enfuite d'un difcours éloquent , qu'il avoit prononcé en faveur de la Langue Latine contre la Française ...
... douleur je ne puis que redire , Anne n'eft plus ! L'Ouvrage fuivant eft la traduction d'un Poëme Latin , compofé par un Jéfuite , * enfuite d'un difcours éloquent , qu'il avoit prononcé en faveur de la Langue Latine contre la Française ...
Página 27
... douleur ! Quel défespoir pour une ame amoureuse ! La mort dans cet inftant me paroiffoit affreufe , Et quand je meurs pour toi , je la vois fans frayeur . * Tu revins à la vie , & tu m'aimois encore . Tu m'aimois ? Ah ! qu'on aime peu ...
... douleur ! Quel défespoir pour une ame amoureuse ! La mort dans cet inftant me paroiffoit affreufe , Et quand je meurs pour toi , je la vois fans frayeur . * Tu revins à la vie , & tu m'aimois encore . Tu m'aimois ? Ah ! qu'on aime peu ...
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... douleur toute la violence , Et la croyant en proie à des maux fuperflus ,, J'aime affez pour vouloir qu'elle n'aime plus . " Dans quels égaremens te jette ta folie ? Plus . que tu ne voudrois la cruelle t'oublie . Loin de t'entretenir ...
... douleur toute la violence , Et la croyant en proie à des maux fuperflus ,, J'aime affez pour vouloir qu'elle n'aime plus . " Dans quels égaremens te jette ta folie ? Plus . que tu ne voudrois la cruelle t'oublie . Loin de t'entretenir ...
Página 68
... douleurs que je fens ! Puiffent ces lugubres accens Défarmer Eole & Climene . Oh ! nos Dieux , retirez vos armes , Et calmez votre long courroux , Ofez - vous donc trouver des charmes Dans la rigueur de vos coups ? Le feul plaifir digne ...
... douleurs que je fens ! Puiffent ces lugubres accens Défarmer Eole & Climene . Oh ! nos Dieux , retirez vos armes , Et calmez votre long courroux , Ofez - vous donc trouver des charmes Dans la rigueur de vos coups ? Le feul plaifir digne ...
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Términos y frases comunes
affez agréable aimable aimer ainfi Amans amour Apollon ardeur Artichaut auffi auroit avoient avoit beau beauté belle Bergers bienféances c'eft C'eſt C'étoit caufe Cavalier charmes chofe Cieux Comus connoiffance cruelle Daphnis deffein défirs deftin déja Dieu Dieux difcours douceur efprit envain eſt étoit fage fageffe faifoit falut fans art fans ceffe fçais fçait fçavez fçavoir fecret fein femble fens fentimens fentir feroit fervir feul filence fimple flâme foins foit fon cœur font fouffrir foupirs fous fouvent fuis fuivre fujet gloire goût graces heureux illuftre j'ai jamais jour jufte l'ame l'Amour l'efprit l'Hymen laiffe loix long-tems lorfque lumiere Madame Dacier Mafques Maîtreffe maniere Meffieurs Mufe n'avoit n'eft neuf Sœurs pables paffer paffions Paiifans paroît penfer perfonne plaifir plaifirs plaire pleurs plufieurs politeffe pouvoit préfent preffe premiere puiffe qu'un raifon refte rien Ruftique ſes ſon tems tendreffe trifte vanger vertu vois yeux
Pasajes populares
Página 12 - ... commençoit tous les jours fes occupations. Vous n'oublierez point fes aumônes, fouvent exceffives, prefque toujours ignorées de ceux mêmes qui les recevoient, & que nous ignorerions auffi, fi vous ne vous étiez difpenfé du fecret qu'elle avoit exigé de vous.
Página 111 - Son efprit étonna les plus rares efprits » Sur les plus éclatans il emporta le prix , Et ne démentit point l'origine premiere D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais en fes plus grands...
Página 111 - D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais , en fes plus grands efforts , Si prodigue à verfer fes plus riches tréfors , Que quand de fa plus pure & plus brillante flamme II forma fa belle ame.
Página 118 - Bergère , en exprimoit les charmes » Et voulant acquérir le titre de vainqueur , Appuyoit de fa voix le parti de fon cœur. Tant de rares beautez naïvement dépeintes, Donnèrent à Daphnis de mortelles atteintes , &c.
Página 115 - Les plaifirs y font purs & doux Comme l'air que l'on y refpire ; L'innocence y tient fon empire , Et chacun , fans être jaloux , Y poflede ce qu'il défire. La folle paffion d'amour En eft entierement bannie , Et l'ambitieufe manie, En cét agréable féjour , N'exerce point fa tyrannie. . La plus éclatante grandeur Pour qui le courtifan s'immole , Nous eft moins qu'une vaine idole, Et nous méprifons la fplendeur De tous les tréfors du Pactole.
Página 117 - Attendriffoit le cœur des Nymphes de ces bois ; Quand frappé tout d'un coup & ravi par l'oreille D'une douce mufique à nulle autre pareille » II fe traîna fans bruit au travers des bui flous , Pour oiiir de plus près de fi douces chanfons.
Página 118 - RemplifToit tous les cœurs ou d'amour ou d'envie, Je fus le feul choifi pour être aimé de toi , Et feul je méritai les gages de ta foi. Mais pardon fi je dis que je t'ai méritée ; De ce terme infolent ne fois point irritée : Si j'eus quelque mérite , Amour notre vainqueur , Le verfa dans mon ame en régnant dans mon cœur. Je...
Página 185 - Aime-t-on des ombres de glace? Quel feu tient contre leur froideur? Faites-moi quelque autre menace, Si vous voulez me faire peur. Pour appuyer la prophétie, Me défendis-je avec effort De tant d'honnêtes gens en vie Pour m'entêter d'un vilain mort? Quoi ! me méprendre de la sorte ! Je suis plus sage, je le sens; S'il fallait aimer vive ou morte, Je saurais bien prendre mon...
Página 123 - Qui ne dit que vos foins , vos confeils , & vos veilles Sont les meilleurs foldats , & les plus forts...
Página 8 - Elle ne pouvoit, en façon du monde, être de fon fentiment; mais elle avoit fi bonne opinion de lui, qu'elle fe flattoit de le ramener au vrai, & elle le croyoit fi propre à féduire, qu'elle n'a jamais voulu fuivre le confeil que quelques-uns de fes amis lui...