Le recueil du Parnasse,: ou nouveau choix de piéces fugitives en prose & en vers, Volumen1,Parte1Chez Briasson, ruë S. Jacques, à la Science., 1743 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 15
Página 80
... , Et fouvent l'art douteux du tendre médecin Porte , fans le vouloir , le trépas dans fon fein ; L'ame liée au corps fent auffi fes atteintes , Le corps a fes douleurs , comme l'ame afes craintes 80 LE RECUEIL SUR LA MISERE DE L'HOMME. ...
... , Et fouvent l'art douteux du tendre médecin Porte , fans le vouloir , le trépas dans fon fein ; L'ame liée au corps fent auffi fes atteintes , Le corps a fes douleurs , comme l'ame afes craintes 80 LE RECUEIL SUR LA MISERE DE L'HOMME. ...
Página 94
... Porte partout farage , & s'en fait des victimes . Tous les abus , en un mot , qui naiffent de la politeffe , n'empêchent pas qu'elle ne foit effentiellement un bien , tant dans fon origine , que dans fes effets , lorfque rien de mauvais ...
... Porte partout farage , & s'en fait des victimes . Tous les abus , en un mot , qui naiffent de la politeffe , n'empêchent pas qu'elle ne foit effentiellement un bien , tant dans fon origine , que dans fes effets , lorfque rien de mauvais ...
Página 105
... porte fon nom . Il va parmi le Sexe être d'un grand renom . Je ferai choix de Chevalieres , Qui foient , ainfi que moi , nobles , jeunes & fieres : Elles feront un vou d'aimer fidellement , Et fans bleffer les oreilles aufteges , Par ...
... porte fon nom . Il va parmi le Sexe être d'un grand renom . Je ferai choix de Chevalieres , Qui foient , ainfi que moi , nobles , jeunes & fieres : Elles feront un vou d'aimer fidellement , Et fans bleffer les oreilles aufteges , Par ...
Página 111
... de biens enfin fon corps se vit comblé , Que pour en trop avoir il en fut accablé ; Ainfi tombe une fleur dont la tige eft moins forte Que le faix qu'elle porte . * O Dieux ! injuftes Dieux , de mes larmes tế- DU PARNASSE . III.
... de biens enfin fon corps se vit comblé , Que pour en trop avoir il en fut accablé ; Ainfi tombe une fleur dont la tige eft moins forte Que le faix qu'elle porte . * O Dieux ! injuftes Dieux , de mes larmes tế- DU PARNASSE . III.
Página 116
... inquiétude . " Si ton fein rongé de fouci . Porte quelque trait qui l'enflâme , Nos jardins en ont le dictame : Et dès que tu feras ici , Tout sera paisible en ton ame Vien donc en ces lieux peu Où la fortune & 116 LE RECUEIL.
... inquiétude . " Si ton fein rongé de fouci . Porte quelque trait qui l'enflâme , Nos jardins en ont le dictame : Et dès que tu feras ici , Tout sera paisible en ton ame Vien donc en ces lieux peu Où la fortune & 116 LE RECUEIL.
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
affez agréable aimable aimer ainfi Amans amour Apollon ardeur Artichaut auffi auroit avoient avoit beau beauté belle Bergers bienféances c'eft C'eſt C'étoit caufe Cavalier charmes chofe Cieux Comus connoiffance cruelle Daphnis deffein défirs deftin déja Dieu Dieux difcours douceur efprit envain eſt étoit fage fageffe faifoit falut fans art fans ceffe fçais fçait fçavez fçavoir fecret fein femble fens fentimens fentir feroit fervir feul filence fimple flâme foins foit fon cœur font fouffrir foupirs fous fouvent fuis fuivre fujet gloire goût graces heureux illuftre j'ai jamais jour jufte l'ame l'Amour l'efprit l'Hymen laiffe loix long-tems lorfque lumiere Madame Dacier Mafques Maîtreffe maniere Meffieurs Mufe n'avoit n'eft neuf Sœurs pables paffer paffions Paiifans paroît penfer perfonne plaifir plaifirs plaire pleurs plufieurs politeffe pouvoit préfent preffe premiere puiffe qu'un raifon refte rien Ruftique ſes ſon tems tendreffe trifte vanger vertu vois yeux
Pasajes populares
Página 12 - ... commençoit tous les jours fes occupations. Vous n'oublierez point fes aumônes, fouvent exceffives, prefque toujours ignorées de ceux mêmes qui les recevoient, & que nous ignorerions auffi, fi vous ne vous étiez difpenfé du fecret qu'elle avoit exigé de vous.
Página 111 - Son efprit étonna les plus rares efprits » Sur les plus éclatans il emporta le prix , Et ne démentit point l'origine premiere D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais en fes plus grands...
Página 111 - D'où fortit fa lumiere. Le Ciel ne fut jamais , en fes plus grands efforts , Si prodigue à verfer fes plus riches tréfors , Que quand de fa plus pure & plus brillante flamme II forma fa belle ame.
Página 118 - Bergère , en exprimoit les charmes » Et voulant acquérir le titre de vainqueur , Appuyoit de fa voix le parti de fon cœur. Tant de rares beautez naïvement dépeintes, Donnèrent à Daphnis de mortelles atteintes , &c.
Página 115 - Les plaifirs y font purs & doux Comme l'air que l'on y refpire ; L'innocence y tient fon empire , Et chacun , fans être jaloux , Y poflede ce qu'il défire. La folle paffion d'amour En eft entierement bannie , Et l'ambitieufe manie, En cét agréable féjour , N'exerce point fa tyrannie. . La plus éclatante grandeur Pour qui le courtifan s'immole , Nous eft moins qu'une vaine idole, Et nous méprifons la fplendeur De tous les tréfors du Pactole.
Página 117 - Attendriffoit le cœur des Nymphes de ces bois ; Quand frappé tout d'un coup & ravi par l'oreille D'une douce mufique à nulle autre pareille » II fe traîna fans bruit au travers des bui flous , Pour oiiir de plus près de fi douces chanfons.
Página 118 - RemplifToit tous les cœurs ou d'amour ou d'envie, Je fus le feul choifi pour être aimé de toi , Et feul je méritai les gages de ta foi. Mais pardon fi je dis que je t'ai méritée ; De ce terme infolent ne fois point irritée : Si j'eus quelque mérite , Amour notre vainqueur , Le verfa dans mon ame en régnant dans mon cœur. Je...
Página 185 - Aime-t-on des ombres de glace? Quel feu tient contre leur froideur? Faites-moi quelque autre menace, Si vous voulez me faire peur. Pour appuyer la prophétie, Me défendis-je avec effort De tant d'honnêtes gens en vie Pour m'entêter d'un vilain mort? Quoi ! me méprendre de la sorte ! Je suis plus sage, je le sens; S'il fallait aimer vive ou morte, Je saurais bien prendre mon...
Página 123 - Qui ne dit que vos foins , vos confeils , & vos veilles Sont les meilleurs foldats , & les plus forts...
Página 8 - Elle ne pouvoit, en façon du monde, être de fon fentiment; mais elle avoit fi bonne opinion de lui, qu'elle fe flattoit de le ramener au vrai, & elle le croyoit fi propre à féduire, qu'elle n'a jamais voulu fuivre le confeil que quelques-uns de fes amis lui...