Recherches sur les sources latines des contes et romans courtois du moyen âge

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É. Champion, 1913 - 431 páginas
 

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Página vii - ... conteurs ignorants : elles ont été mûries par des lettrés qui, en écrivant, ont utilisé, parfois sans beaucoup de sens, les ressources d'un savoir mêlé et chaotique, mettant indifféremment au pillage les chefs-d'œuvre de l'âge classique et les fables puériles de la décadence. Montrer, en quelques exemples typiques, le rôle qu'ont eu dans la formation de nos romans la culture livresque et, plus particulièrement, les éléments d'origine latine, tel a été mon dessein. Dessein qui,...
Página 117 - Hesperidum templi custos, epulasque draconi 'Quae dabat, et sacros servabat in arbore ramos, 485 'Spargens umida mella soporiferumque papaver. 'Haec se carminibus promittit solvere mentes, 'Quas velit, ast aliis duras immittere curas; 'Sistere aquam fluviis, et vertere sidera retro; 'Nocturnosque ciet manes; mugire videbis 490 'Sub pedibus terram, et descendere montibus ornos.
Página 120 - Nee subito Phoebi pallidus orbis erit; Ut solet, aequoreas ibit Tiberinus in undas: Ut solet, in niveis Luna vehetur equis. Nulla recantatas deponent pectora curas, Nee fugiet vivo sulphurc victus Amor.
Página viii - Pléiade ont apporté de neuf, ce n'a pas été une connaissance plus étendue, mais une conception inédite de la littérature romaine. Ils ont abordé l'étude des poètes anciens avec une autre âme, une autre sensibilité et une autre imagination qu'on ne l'avait fait jusque-là ; et c'est dans la nouveauté de l'interprétation qu'a consisté leur véritable originalité. De la renaissance poétique du xvie siècle, l'agent principal n'a pas été la révélation des textes antiques, mais une...
Página 138 - Amor, qui pcctora sanat... fournis par le roman sur la nature des traits de l'Amour. Ces traits sont de deux sortes : les uns ont une pointe d'or et font aimer ; les autres ont une pointe de plomb et empêchent d'aimer : 7979 Li uns des darz est d'or en som, Ki fait amer, l'altre de plom. Ki fait amer diversement. Et à plusieurs reprises reviennent des allusions à ce symbole...
Página viii - ... par la découverte de l'antiquité. Le moyen âge a connu celle-ci beaucoup mieux qu'on ne le dit d'ordinaire et, au moins sur la poésie des Latins, on n'était guère moins bien renseigné en 1150 qu'en 1550. Si l'érudition ne se présente pas, à l'une et l'autre époque, sous le même aspect, c'est affaire de qualité, non de degré, affaire de manière, non de matière. Ce que les écrivains de la Pléiade ont apporté de neuf, ce n'a pas été une connaissance plus étendue, mais une conception...
Página 14 - Dum dubitat, tremebunda videt pulsare cruentum Membra solum, retroque pedem tulit, oraque buxo Pallidiora gerens exhorruit aequoris instar, Quod tremit, exigua cum summum stringitur aura. Sed postquam remorata suos cognovit amores, 110 110 Percutit indignos claro plangore lacertos, Et laniata comas amplexaque corpus amatum. Vulnera supplevit lacrimis fletumque cruori Miscuit, et gelidis in vultibus oscula figens "Pyrame" clamavit, "quis te mihi casus ademit?
Página 135 - De tant aime ele plus asez. Il ajoute toutefois : 9089 Ce est tôt veir, mais nequedent, S'ele ne set de mon talent Et que je l'aim en tel manière, Ge criem que el resort ariere. Ovide l'avait déjà dit dans son Art d'aimer : I, 717 Quod refugit, multae cupiunt, odere.
Página 170 - Capitole sonore, où l'on était entendu partout, quelque bas qu'on y parlât, se retrouve dans la légende de Virgile, qui aurait construit un palais analogue ; b) qu'une lampe qui brûle toujours et un archer arrangé comme celui des tombeaux figure dans la même légende ; c) que l'intercalation de ces merveilles dans Eneas s'explique par le rapport existant entre le poème et Virgile, mais qu'elle ne s'expliquerait pas dans Troie, où pourtant il ya des lampes éternelles et un lanceur de boules...
Página 308 - Manuel d'art byzantin, p. 269-70, et à tout le chapitre consacré à la querelle des images, p. 335 ss. (voir p. 335, note, une bibliographie sommaire de la question). On connaît le mot typique rapporté par un contemporain de Constantin V au sujet de décorations exécutées sur l'ordre de ce prince, « des arbres, des oiseaux de toute sorte et des animaux, encadrés dans des rinceaux de lierre où se mêlaient des grues, des corbeaux et des paons > : on lui reprochait d'avoir fait de l'église...

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