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priétaires, c'est-à-dire, le prix de la "location des terres, dont la culture » est donnée à entreprise aux Cultiva»teurs, & dont ils rendent un tant au Propriétaire, franc & quitte des frais » de cultivation.

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»De ces trois portions, la premiere fait vivre directement tout ce qui est » commis au service de la Religion; la » feconde tout ce qui eft foudoyé pour

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le fervice du Public; la troisieme tout

» ce qui eft employé au fervice des Propriétaires.

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à

Les trois réunies, & chacune d'elles

part, entretiennent indirectement, » & par le tribut de la néceffité, toute » la partie ouvriere de la Nation, tant cultivateurs qu'ouvriers de main d'œu »vre, de maniere que ceux-ci, qui jus

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qu'à la récolte n'avoient vécu que fur » leurs avances, vivent enfuite fur le » revenu, qui fe reverse chez eux pour

acheter le fuperflu, & leur donne

"moyen de reverfer à leur tour chez » ceux qui ont en fuperflu, & à vendre » les chofes qui leur manquent & qu'ils n'ont pas recueillies ou fabri

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» C'eft-là toute la machine de la cir»culation qu'on repréfente par le pécule, qui n'eft point subsistance, mais » feulement facilité pour les échanges, reçué chez tous les Peuples.

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C'est cette circulation qui eft figu"rée dans le Tableau économique.

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» On y voit que par le moyen de la » circulation entre les trois claffes, à » favoir claffe propriétaire, claffe productive, & claffe mercenaire ou ou »vriere, la maffe circulante paroît être » le double de la maffe réelle mise en

» avances.

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» Mais il faut difcerner le point phyfique de la richeffe qui eft la reproduction, fans laquelle on ne vivroit qu'une année.

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» On voit donc que la richeffe n'a qu'une racine, à favoir la claffe productive qui fait aller tout le reste, &

qui lui donne des forces qui lui re» viennent à elle-même doublées par l'impulfion favorable d'une circulation abondante, fage & égale.

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» C'est ce qu'il faut confidérer dans » le Tableau. Les quatorze fubdivifions qu'il renferme, qui paroiffent gra

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duelles, ne font en effet que diftributives; & c'eft dans une feule & même

» année que fe fait toute cette répartition dans toutes les ramifications inque renferme la Société ».

» finies

N. II.

ON nous promet, de la part d'un Au

teur qui fera défigné par la lettre G, plu fieurs fragmens Politiques ou Moraux, traduits des Papiers Anglois. C'est une riche moiffon pour les Ephémérides. On lira fans doute avec plaifir en ce premier extrait, les raifons alléguées pour perfuader aux Irlandois de fe réunir au Parlement d'Angleterre, comme ont fait les Ecoffois. Dans un Pays où tout peut fe mettre en problême, il n'eft pas étrange de voir foutenir qu'une Nation n'en eft pas plus pauvre, pour être chargée de taxes & de dettes. Heureufement le Gouvernement, les Ecrivains & le Public de France ne penfent pas de même. Ce Paradoxe Anglois pourra donc amufer nos Lecteurs, & ne les féduira pas plus que ceux auxquels il eft adreffé.

Adreffé aux Irlandois, traduit des Papiers Anglois, par M. G. L'IRLANDE fe plaint aujourd'hui

du grand nombre de fes Catholiques, & de la trop longue durée de fes Parlemens, qui ne finiffent jamais qu'avec la vie du Prince qui les a convoquées. Il est vrai que ce Royaume engendre & nourrit lui-même les calamités qui le dévorent; il refufe de s'unir à la Grande Bretagne, & fe prive ainfi lui même de ce fecours, dont il auroit fi grand befoin contre les Papiftes, en même-tems qu'il empêche que fa conftitution ne parvienne au même degré de perfection auquel nous avons porté la nôtre. Si les Irlandois vouloient jetter les yeux fur les Ecoffois leurs voifins, ils appercevroient les avantages confidérables qu'ils relirent de leur réunion avec un Etat

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