de C ***! Le Public l'affûre,& je n'ofe m'infcrire en faux contre le Public. Mais que vous êtes changé, au moins en apparence, depuis ce temps là ! Alors vous me paroiffiez plein des sentimens d'honneur & de Religion que vous aviez puisés dans le sein d'une famille auffi noble que Chrétienne ; & maintenant après avoir quitté le Service & votre Patrie, vous vous livrez à je ne sçais quel efprit qui vous engage à écrire comme Bayle,quoique d'une maniere moins dangereufe pour des Lecteurs de bon goût. Je n'ose me flater que cette feconde Lettre fera honorée d'une réponse de votre part. Mais j'ai fait en partie ce que je vous ai promis: & je réserve à un autre temps l'examen de vos rapfodies. Je prie cependant le Pere des Lumieres qu'il daigne vous défiller les yeux, & vous ramener au point où vouloit vous conduire ce Magiftrat respectable qui vous a donné le jour. J'ai l'honneur, &c.

FIN.

JA

APPROBATION.

'Ai lu, par l'ordre de Monfeigneur le Chancelier, un Manufcrit qui à pour titre, Entretiens fur la Raifon, &c. Je n'y ai rien remarqué de contraire à la Foi ni aux bonnes mœurs. A Paris, ce vingtiéme Mai 1746. Signé, COTTEREL, Docteur de la Maison & Société de Sorbonne, Curé de S. Laurent.