EXPLICATION DES FIGURES Touchant la Perpendicularité des Plantes. PREMIERE TABLE. A. Graine de Féve fituée dans le fens naturel, la radi- cule 2. en enbas. La plantule 1. cachée entre les deux lo- bes. 3 Un bourrelet tenant lieu d'un placenta à cette grai- ne pour luy préparer la nourriture qui luy vient de la gouf fe par le pedicule ou cordon 4. † La Féve ouverte à moitié de fon épaiffeur. 1. Plan- tule nichée dans une des moitiés de la Féve. 2. Radicule fituée contremont. 3 Niche contenant l'autre moitié de c. Féve plantée sur le plat. 1. Plantule qui a fait fon se. cond coude, comme pour prendre le haut, & qui n'a pas mier. D. Féve plantée contremont. 1. Plantule fe redreffant SECONDE TABLE. FIGURE I. A. Parietaire, &c. fe redreflant contre un mur, ou au. tre plan escarpé. FIGURE II. B. Tige de Sedum minus teretifolium, &c.-s'abbatant, puis fe redreffant contre un mur, ou autre plan escarpé. FIGURE III. C, a. Db. Ec, Trois jeunes Pins abatus fur trois plans diversement inclinez à l'horizon. ad. bf. cg. Les extrêmités tendres & flexibles de ces jeunes Pins redreffées perpendiculairement à l'orizon, & faifant trois angles aigus d'ouvertures differentes. TROISIEME TABLE. A. Gland planté contremont. Le point A. eft l'endroit par où le germe fortira. B. Le même gland jettant la racine en enbas. C. Le même gland tranfplanté & renversé la pointe de la racine dreffée perpendiculairement en enhaut. D. Le même, la racine s'étant rabatuë une deuxième fois en enbas depuis la transplantation. 1700. 10.Février. OBSERVATIONS SUR LA QUANTITE D'ACIDES JA ABSORBE'ES PAR LES ALCALIS TERREUX. PAR M. HOMBERG. 'Ay_rapporté, il y a quelque temps une maniere pour mesurer exactement les degrés de forces des efprits acides par le moyen d'un Areometre nouveau, ce qui a donné occafion de fouhaiter auffi une mefure des forces des Alcalis, c'est-à-dire, de fçavoir combien chaque Alcali connu & employé dans les remedes, est capable de retenir d'acide, ce qui pourroit être de quelqu'utilité aux Medecins qui font obligez felon les maladies de prefcrire des Alcalis à leurs malades, & comme la plupart des Alcalis qui s'employent dans la Medecine font de cette forte que l'on appelle Alcalis terreux, & que d'ailleurs j'ay déja donné mes observations fur les fels Alcalis tant fixes que volatiles, je ne donneray icy que l'examen feulement des Alcalis terreux. Pour y parvenir j'ay foulé les principaux de ces Alcalis par des efprits acides, dont j'ay mefure auparavant les forces par l'Areometre en comparant leurs poids avec celuy de l'eau de riviere. Tous les acides ne font pas d'une même nature, puifque les uns diffolvent certains corps que les autres acides ne diffolvent pas, on les range ordinairement fous deux ef peces, dont l'une comprend les eaux regales, & l'autre comprend les eaux fortes. Il peut fort bien être que les acides qui font des desordres dans nos corps reffemblent quelquefois les uns aux eaux regales, & les autres aux eaux fortes, ce qui femble convenir aux observations que l'on a fait dans certaines maladies, qui gueriffent fûrement par l'application de cer. tains Alcalis, & qui ne gueriffent point, ou trés-difficile. ment |