Oeuvres complètes de GilbertLe Jay, 1788 - 232 páginas |
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... croit qu'il vivra comme a vécu fon père , Et , tranquille , s'endort entre les bras du temps . La raifon luit enfin , quoique tardive à naître . a Surpris , il fe réveille , & chargé de A iij LE POETE MALHEUREUX. ...
... croit qu'il vivra comme a vécu fon père , Et , tranquille , s'endort entre les bras du temps . La raifon luit enfin , quoique tardive à naître . a Surpris , il fe réveille , & chargé de A iij LE POETE MALHEUREUX. ...
Página 8
... bras ? Songe au fort de Milton , fonge au deftin d'Homère : L'homme , ingrat de leur temps , a - t - il changé depuis ? Ah ! mon fils , je fuis pauvre & tu n'as plus de mère ; Bientôt tu vas me perdre : où feront tes appuis ? Mon fils ...
... bras ? Songe au fort de Milton , fonge au deftin d'Homère : L'homme , ingrat de leur temps , a - t - il changé depuis ? Ah ! mon fils , je fuis pauvre & tu n'as plus de mère ; Bientôt tu vas me perdre : où feront tes appuis ? Mon fils ...
Página 13
... bras le plus jeune de tous , Vole au bout du fentier par où defcend leur père ! Elle le voit grand Dieu , dérobe à ma misère L'afpect de leurs plaifirs dont mon cœur eft jaloux ..... N'eft - ce donc point affez des tourmens que j'endure ...
... bras le plus jeune de tous , Vole au bout du fentier par où defcend leur père ! Elle le voit grand Dieu , dérobe à ma misère L'afpect de leurs plaifirs dont mon cœur eft jaloux ..... N'eft - ce donc point affez des tourmens que j'endure ...
Página 15
... bras compatisfant : Seul il foutient la maffe à demi - foulevée ; Qu'on lui tende la main , & fa vie est sauvée . Nul ne vient , il fuccombe , il meurt en frémissant : Tel eft mon fort . Bientôt je rejoindrai ma mère Et l'ombre de l ...
... bras compatisfant : Seul il foutient la maffe à demi - foulevée ; Qu'on lui tende la main , & fa vie est sauvée . Nul ne vient , il fuccombe , il meurt en frémissant : Tel eft mon fort . Bientôt je rejoindrai ma mère Et l'ombre de l ...
Página 21
... bras ; Plein d'efpoir , mon cœur vole au devant de tes pas : Des pleurs qu'elle a verfés viens venger ta maîtresse , Réparons tant de jours ravis à ma tendreffe ; Viens , je languis , je veux , dans nos embrassemens , Faire envier ton ...
... bras ; Plein d'efpoir , mon cœur vole au devant de tes pas : Des pleurs qu'elle a verfés viens venger ta maîtresse , Réparons tant de jours ravis à ma tendreffe ; Viens , je languis , je veux , dans nos embrassemens , Faire envier ton ...
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Oeuvres complètes de Gilbert, Volumen1 Gilbert (M., Nicolas-Joseph-Laurent) Sin vista previa disponible - 1805 |
Términos y frases comunes
Abel affez affuré afile Ainfi amant Apollon Arts auffi bras brifé c'eft c'eſt Caïn Carthage Ciel Cieux Citoyens couronnés crime d'Abel Didon Dieu Dieux Duc de Lorraine efprit Enée enfans eſt facrée fage fang fans art fans ceffe fans doute fatire fecret fein féjour femble fenfible fent fes yeux feul fiècle filence fils foible foit foleil fommeil fon front font fortune fous fouvent frère fuccès fuis fuit fujet fur fon GILBERT gloire goût guerre haîne hélas Héros homme illuftre immenfe ingrat j'ofe jeune jour juſtice l'Univers laiffe larmes Léopold loix long-temps Lorraine main malheureux maux Meffieurs mœurs Monfieur monftre mort Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble obfcur par-tout pefant penfer père peuple Philofophe plaifirs pleurs Poéfie Poëte préfent Prince PSAPHO puiffe raifon refpect refte richeffe rime Rimeurs Rois s'eft ſes ſon talens tendreffe trifte trône vafte vaiffeaux vertus vois voix
Pasajes populares
Página 80 - Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : Qu'il meure, et sa gloire avec lui ; Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui.
Página 41 - Soyez coupables , mais heureux. » Quel bruit s'est élevé ? la trompette sonnante A retenti de tous côtés ; Et sur son char de feu , la foudre dévorante Parcourt les airs épouvantés. Ces astres teints de sang, et cette horrible guerre Des vents échappés de leurs fers, Hélas! annoncent-ils aux enfants de la terre Le dernier jour de l'univers?
Página 27 - J'espère... Tu me fais l'aveu de ton amour. J'ose... Hélas! Est-ce à moi de rappeler un jour, Un jour que je voudrais retrancher de ma vie ? Loin de la retracer, pleurons mon infamie... Mais non, non, je n'ai point alors perdu l'honneur; Non, traître, je le mis en dépôt dans ton cœur : Tu me juras ta foi, je te donnai la mienne, La honte est pour celui qui veut trahir la sienne. Ce nœud, quoique secret, doit être respecté; Les serments font l'hymen, non la solennité.
Página 80 - Tout trompe ta simplicité: Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir: Eux-même épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.