Oeuvres complètes de GilbertLe Jay, 1788 - 232 páginas |
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... fils pour lui donner une éducation cultivée , ce qui vaut bien l'héritage de la noblesse & de la fortune . On prétend que le jeune Gilbert avait achevé fes études à douze ans . Il avait les yeux de fon âge : il regar- dait , du fond de ...
... fils pour lui donner une éducation cultivée , ce qui vaut bien l'héritage de la noblesse & de la fortune . On prétend que le jeune Gilbert avait achevé fes études à douze ans . Il avait les yeux de fon âge : il regar- dait , du fond de ...
Página 8
... fils , je fuis pauvre & tu n'as plus de mère ; Bientôt tu vas me perdre : où feront tes appuis ? Mon fils , crois - moi , mon fils , fors de ton indigence Et vers la gloire alors dirige tes travaux : Au nom de tous les foins qu'on prend ...
... fils , je fuis pauvre & tu n'as plus de mère ; Bientôt tu vas me perdre : où feront tes appuis ? Mon fils , crois - moi , mon fils , fors de ton indigence Et vers la gloire alors dirige tes travaux : Au nom de tous les foins qu'on prend ...
Página 19
... fils , que tout fous vos armes fuccombe , Et qu'à leurs corps fanglans la mer ferve de tombe .... Arrêtez : j'aime Enée , on court l'affaffiner ! Malheureufe ! & c'eft moi qui viens , de l'ordonner ! Non .... Mais avec regret je te fuis ...
... fils , que tout fous vos armes fuccombe , Et qu'à leurs corps fanglans la mer ferve de tombe .... Arrêtez : j'aime Enée , on court l'affaffiner ! Malheureufe ! & c'eft moi qui viens , de l'ordonner ! Non .... Mais avec regret je te fuis ...
Página 20
... qu'ont laffés les courfes , les travaux , Que tu conduis encore à des périls nouveaux , Un fils qui peut périr fur cette onde irritée Une Reine , dirai - je ? une amante agitée , Tout te retient ici ; viens , je t'ouvre les 20 ŒUVRES.
... qu'ont laffés les courfes , les travaux , Que tu conduis encore à des périls nouveaux , Un fils qui peut périr fur cette onde irritée Une Reine , dirai - je ? une amante agitée , Tout te retient ici ; viens , je t'ouvre les 20 ŒUVRES.
Página 24
... fils : En vain l'hiver , les flots , & mille autres obftacles , T'offrant par tout la mort , démentaient leurs oracles ; Ce pays fe découvre , on croit toucher au port , On l'admire , on s'écrie .... O perfide tranfport ! Le jour a fui ...
... fils : En vain l'hiver , les flots , & mille autres obftacles , T'offrant par tout la mort , démentaient leurs oracles ; Ce pays fe découvre , on croit toucher au port , On l'admire , on s'écrie .... O perfide tranfport ! Le jour a fui ...
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Oeuvres complètes de Gilbert, Volumen1 Gilbert (M., Nicolas-Joseph-Laurent) Sin vista previa disponible - 1805 |
Términos y frases comunes
Abel affez affuré afile Ainfi amant Apollon Arts auffi bras brifé c'eft c'eſt Caïn Carthage Ciel Cieux Citoyens couronnés crime d'Abel Didon Dieu Dieux Duc de Lorraine efprit Enée enfans eſt facrée fage fang fans art fans ceffe fans doute fatire fecret fein féjour femble fenfible fent fes yeux feul fiècle filence fils foible foit foleil fommeil fon front font fortune fous fouvent frère fuccès fuis fuit fujet fur fon GILBERT gloire goût guerre haîne hélas Héros homme illuftre immenfe ingrat j'ofe jeune jour juſtice l'Univers laiffe larmes Léopold loix long-temps Lorraine main malheureux maux Meffieurs mœurs Monfieur monftre mort Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble obfcur par-tout pefant penfer père peuple Philofophe plaifirs pleurs Poéfie Poëte préfent Prince PSAPHO puiffe raifon refpect refte richeffe rime Rimeurs Rois s'eft ſes ſon talens tendreffe trifte trône vafte vaiffeaux vertus vois voix
Pasajes populares
Página 80 - Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : Qu'il meure, et sa gloire avec lui ; Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui.
Página 41 - Soyez coupables , mais heureux. » Quel bruit s'est élevé ? la trompette sonnante A retenti de tous côtés ; Et sur son char de feu , la foudre dévorante Parcourt les airs épouvantés. Ces astres teints de sang, et cette horrible guerre Des vents échappés de leurs fers, Hélas! annoncent-ils aux enfants de la terre Le dernier jour de l'univers?
Página 27 - J'espère... Tu me fais l'aveu de ton amour. J'ose... Hélas! Est-ce à moi de rappeler un jour, Un jour que je voudrais retrancher de ma vie ? Loin de la retracer, pleurons mon infamie... Mais non, non, je n'ai point alors perdu l'honneur; Non, traître, je le mis en dépôt dans ton cœur : Tu me juras ta foi, je te donnai la mienne, La honte est pour celui qui veut trahir la sienne. Ce nœud, quoique secret, doit être respecté; Les serments font l'hymen, non la solennité.
Página 80 - Tout trompe ta simplicité: Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir: Eux-même épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.