Oeuvres complètes de GilbertLe Jay, 1788 - 232 páginas |
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... maux remonte à ma naissance . Avant que , dégagé des ombres de l'enfance , Je puffe voir l'abîme où j'étais defcendu Père , mère , fortune , oui , j'avais tout perdu . Du moins l'homme éclairé , prévoyant fa misère Enrichit l'avenir de ...
... maux remonte à ma naissance . Avant que , dégagé des ombres de l'enfance , Je puffe voir l'abîme où j'étais defcendu Père , mère , fortune , oui , j'avais tout perdu . Du moins l'homme éclairé , prévoyant fa misère Enrichit l'avenir de ...
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... maux , & ces plaifirs que le vulgaire adore : Tout périt fous la faux de la mort ou du temps : Mais la gloire du moins que l'homme a méritée , Survit à fon trépas & s'accroît par les ans ; Et loin de les flétrir , la fortune irritée ...
... maux , & ces plaifirs que le vulgaire adore : Tout périt fous la faux de la mort ou du temps : Mais la gloire du moins que l'homme a méritée , Survit à fon trépas & s'accroît par les ans ; Et loin de les flétrir , la fortune irritée ...
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... maux qui l'avaient combattu . « Mon fort eft d'être grand , il faut qu'il s'accompliffe , Oui , j'en crois mon orgueil , tout , jufqu'à mesrevers Qui de ceux dont la voix éclaira l'Univers N'a point de la fortune éprouvé l'injuftice ...
... maux qui l'avaient combattu . « Mon fort eft d'être grand , il faut qu'il s'accompliffe , Oui , j'en crois mon orgueil , tout , jufqu'à mesrevers Qui de ceux dont la voix éclaira l'Univers N'a point de la fortune éprouvé l'injuftice ...
Página 18
... maux vous dévoiler la caufe Mes cris vous demandaient du travail & du pain . Vous refusâtes tout à mon humble prière , Et votre avare main loin de vous m'écartait ; Je vous fuis en pleurant , j'expirais de misère . D'Arnaud vint : c'eft ...
... maux vous dévoiler la caufe Mes cris vous demandaient du travail & du pain . Vous refusâtes tout à mon humble prière , Et votre avare main loin de vous m'écartait ; Je vous fuis en pleurant , j'expirais de misère . D'Arnaud vint : c'eft ...
Página 22
... maux qui vont fondre fur moi ; Que fais - je ? à contempler ton départ fans effroi ..... ' Attends que les zéphyrs foufflent feuls fur les ondes ; Lance alors tes vaiffeaux fur les plaines profondes ; Et quels malheurs , quels maux m ...
... maux qui vont fondre fur moi ; Que fais - je ? à contempler ton départ fans effroi ..... ' Attends que les zéphyrs foufflent feuls fur les ondes ; Lance alors tes vaiffeaux fur les plaines profondes ; Et quels malheurs , quels maux m ...
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Oeuvres complètes de Gilbert, Volumen1 Gilbert (M., Nicolas-Joseph-Laurent) Sin vista previa disponible - 1805 |
Términos y frases comunes
Abel affez affuré afile Ainfi amant Apollon Arts auffi bras brifé c'eft c'eſt Caïn Carthage Ciel Cieux Citoyens couronnés crime d'Abel Didon Dieu Dieux Duc de Lorraine efprit Enée enfans eſt facrée fage fang fans art fans ceffe fans doute fatire fecret fein féjour femble fenfible fent fes yeux feul fiècle filence fils foible foit foleil fommeil fon front font fortune fous fouvent frère fuccès fuis fuit fujet fur fon GILBERT gloire goût guerre haîne hélas Héros homme illuftre immenfe ingrat j'ofe jeune jour juſtice l'Univers laiffe larmes Léopold loix long-temps Lorraine main malheureux maux Meffieurs mœurs Monfieur monftre mort Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble obfcur par-tout pefant penfer père peuple Philofophe plaifirs pleurs Poéfie Poëte préfent Prince PSAPHO puiffe raifon refpect refte richeffe rime Rimeurs Rois s'eft ſes ſon talens tendreffe trifte trône vafte vaiffeaux vertus vois voix
Pasajes populares
Página 80 - Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : Qu'il meure, et sa gloire avec lui ; Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui.
Página 41 - Soyez coupables , mais heureux. » Quel bruit s'est élevé ? la trompette sonnante A retenti de tous côtés ; Et sur son char de feu , la foudre dévorante Parcourt les airs épouvantés. Ces astres teints de sang, et cette horrible guerre Des vents échappés de leurs fers, Hélas! annoncent-ils aux enfants de la terre Le dernier jour de l'univers?
Página 27 - J'espère... Tu me fais l'aveu de ton amour. J'ose... Hélas! Est-ce à moi de rappeler un jour, Un jour que je voudrais retrancher de ma vie ? Loin de la retracer, pleurons mon infamie... Mais non, non, je n'ai point alors perdu l'honneur; Non, traître, je le mis en dépôt dans ton cœur : Tu me juras ta foi, je te donnai la mienne, La honte est pour celui qui veut trahir la sienne. Ce nœud, quoique secret, doit être respecté; Les serments font l'hymen, non la solennité.
Página 80 - Tout trompe ta simplicité: Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir: Eux-même épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.