Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique dans ses rapports avec l'élévation morale et religieuse des peuples

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Didot, 1859 - 614 páginas

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Página 569 - C'est que l'amour, la tombe, et la gloire, et la vie. L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie. Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal. Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore Mit au centre de tout comme un écho sonore ! D'ailleurs j'ai purement passé les jours mauvais, Et je sais d'où je viens, si j'ignore où je vais.
Página 503 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée,§ Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.
Página 506 - N'ont point un si riche tableau. Apollon , à portes ouvertes , Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir ; Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement , Au nombre desquels on me range , Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 503 - Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse: Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
Página 22 - Leurs années se poussent successivement comme des flots; ils ne cessent de s'écouler; tant qu'enfin, après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres , ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne...
Página 19 - ... à la Pologne surprise et trahie, comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles, tout prêt à la mettre en pièces. Qu'est devenue cette redoutable cavalerie qu'on voit fondre sur l'ennemi avec la vitesse d'un aigle? Où sont ces âmes guerrières, ces marteaux d'armes tant vantés, et ces arcs qu'on ne vit jamais tendus en vain?
Página 571 - Dût la gloire ingrate et frivole, Dussent mes vers, troublés de ces ris familiers, S'enfuir, comme devant un essaim d'écoliers Une troupe d'oiseaux s'envole ! Mais non. Au milieu d'eux rien ne s'évanouit. L'orientale d'or plus riche épanouit Ses fleurs peintes et ciselées; La ballade est plus fraîche, et dans le ciel grondant L'ode ne pousse pas d'un souffle moins ardent Le groupe des strophes ailées I Je les vois reverdir dans les jeux éclatants, Mes hymnes parfumés comme un chant de printemp's.
Página 55 - Où irai-je pour être hors de ton souffle? « Où m'enfuirai-je de ta présence? Si je monte au ciel, « tu es là ; si je me couche dans les abîmes, je t'y trouve « près de moi. Quand je prendrais les ailes de l'Aurore « et que je porterais ma tente aux confins des mers, « là même, c'est ta main qui me conduira sur la route, « ta main qui m'établira. J'ai dit : Les ténèbres vont « m'envelopper et la nuit me couvrir. Mais les ténè« bres ne cachent pas de toi. Devant toi la nuit «...
Página 484 - ... Chantons le Seigneur, qui, sur la face de la vaste « mer, a vaincu le Thrace cruel. Toi, Dieu des batailles! « tu es notre droite, notre salut et notre gloire. Tu « as brisé les forces et l'alticre audace de Pharaon,
Página 484 - Dieu ! ii et, d'un visage insolent, étendant ses deux bras armés, « il a remué sa tête furieuse. Il a fortifié son cœur « d'une ardente colère contre les deux Hespéries que « baigne la mer, parce que, assurées en toi, elles lui « résistent et qu'elles se revêtent des armes de ta foi « et de ton amour. « II a dit, dans son arrogance et son mépris : « Igno« rent-elles, ces contrées-là, mon courroux, et les ex

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