Œuvres complètes de Voltaire: Mélanges

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Hachette, 1860
 

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Página 451 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune Bergère Pour qui sous le fils de Cythère Je servis engagé par mes premiers serments.
Página 139 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain...
Página 158 - Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon; Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, Elle eût été brisée en morceaux comme verre.
Página 458 - Un loup quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Página 523 - Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin? A peine un faible jour vous éclaire et me guide, Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l'Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit? Mais tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune. AGAMEMNON Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! ARCAS Et depuis quand, seigneur,...
Página 485 - Mon Henri Quatre et ma Zaïre, Et mon Américaine Alzire, Ne m'ont valu jamais un seul regard du roi ; J'avais mille ennemis avec très-peu de gloire : Les honneurs et les biens pleuvent enfin sur moi , Pour une farce de la Foire.
Página 525 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Página 248 - Dieu dit encore : Que les eaux qui sont sous le ciel se rassemblent en un seul lieu, et que l'élément aride paraisse.
Página 454 - Un homme paraît grossier, lourd, stupide; il ne sait pas parler, ni raconter ce qu'il vient de voir: s'il se met à écrire, c'est le modèle des bons contes; il fait parler les animaux, les arbres, les pierres, tout ce qui ne parle point: ce n'est que légèreté, qu'élégance, que beau naturel, et que délicatesse dans ses ouvrages.
Página 363 - Cela n'est pas plus important pour l'Etre universel, ame du monde, que des moutons mangés par des loups ou par nous, et des mouches dévorées par des araignées. Il n'ya point de mal pour le grand Être; il n'ya pour lui que le jeu de la grande machine qui se meut sans cesse par des lois éternelles.

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