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fois en 1653. à la fuite du Specimen P. LAB Nova Bibliotheca MSS. Librorum. La BE. Bibliotheca Nummaria a été attribuée mal à propos par quelques Auteurs Anglois à Jean Selden. Ce qu'il y a à remarquer dans la Mantiffa Antiquaria fuppellectilis, c'eft qu'il y a une Lacune confiderable depuis le commencement de la lettre C jufqu'à la fin de la lettre F, laquelle apparemment a été produite par la perte de quelques feuilles de l'Ouvrage, foit entre les mains de l'Auteur, foit entre celles de l'Imprimeur.

70. Lettre fur un paffage de Pline: Inferée dans le Journal des Savans du 28 Juin 1666.

71. Thefaurus Epitaphiorum veterum ac recentium felectorum ex Antiquis Infcriptionibus, omnique fcriptorum genere. Parif. 1666. in-8°. On ne trouve ici que des Epitaphes Lati

nes.

72. Le Chronologue François, ou Abregé Chronologique de l'Hiftoire Sacrée & Prophane, avec les obfervations neceffaires à l'étude de la Chronologie. Paris 1666. in-12. cinq volu

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P. LAB

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73. Concilii Tridentini Canones & Decreta; Acceffere Principum littere & mandata, Legatorum & Oratorum Conciones & Orationes, Theologorum fententia& Difputationes, aliaque Opufcula idem Concilium fpectantia: Edente Philippo Labbe. Parif. 1667.. in-fol.

74. Hiftoire des Rois de France r duite en forme d'Abregé Chronologique. Paris 1667, in-12.

75. Philippi Labbe & Philippi Brietii Concordia Chronologica. Parif. 1670. in-fol. 5 vol. Les quatre premiers volumes furent imprimés l'an 1656. & finiffent à l'an 1209. ou s'eft terminé le travail du P. Labbe. Le P. Briet continua l'Ouvrage depuis T'an. 1201. jufqu'en 1600. & y ajouta un abregé du 17e fiecle. Sa continuation eft contenue dans le se vo lume. M. l'Abbé Lenglet dit qu'il y a dans cet Ouvrage bien du favoir, raifonnablement d'obfcurité, & une mediocre utilité.

76. Sacrofaneta Concilia ad Regiam Editionem exacta que nunc quarta parte prodit auctior ftudio Philippi Labbei. Gabrielis Coffartii S. J. Presbytero

rum. Parif. 1672. in-fol. 17 vol. Les P. LAB huit premiers volumes de ce grand BE. Ouvrage étoient imprimés, avec les commencemens du 9 & du 10, tout le 12 & les trois fuivans, lorfque le P. Labbe mourut. Le P. Coffart acheva les volumes commencez, donna le onzième entier avec des notes femblables à celles du P. Labbe, & l'Apparat, & mit la derniere main à tout l'Ouvrage. L'édition du Louvre, qui avoir precedé celle-ci, étoit en 37 volumes in-fol. & cependant d'un quart moins ample.

V. Sowel fcriptores Soc. Jefu. Son Eloge à la fin de la Bibliotheque Hifto rique de la France du P. le Long.

TORQUATO TASSO.

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ORQUATO Taffo appellé vul- T. TAS gairement le Taffe, naquit l'on- so, ziéme Mars 1544. à Sorrento ville du Royaume de Naples, de Bernard: Taffo, & de Porcie de Roffi.

Son pere, qui defcendoit de l'il luftre Maifon des Torreggiani, Seigneurs de Bergame, de Milan, & de

T. T.As- plufieurs autres villes de Lombardie

So.

& qui eft connu par quelques Ouvrages qu'il a donnés au public, étoit Secretaire de Ferrand de Sanfeverino Prince de Salerne, & faifoit fon féjour ordinaire à Naples; mais ayant été avec fa femme groffe de fix mois voir Hippolite de Roffi fa foeur qui étoit mariée à Sorrento, ce fut là que fa femme accoucha de Torquato.

Ceux qui ont écrit la vie de ce fameux Poëte, ont voulu y répandre du merveilleux, lorfqu'ils ont dit que dès l'âge de fix mois fa langue fe denoua entierement; & que dès lors non feulement il parloit & prð: nonçoit les mots d'une maniere claire & diftincte, mais encore qu'il penfoit, raifonnoit, expliquoit fes penfées, & repondoit à propos aux queftions qu'on lui faifoit. Particularités qu'on ne peut s'empêcher de releguer au nombre des fables.

Vers la fin de fa troifiéme année, fon pere ayant été obligé de fuivre en Allemagne le Prince de Salerne, laiffa fon fils Torquato à Naples, en commit le foin à un homme de Lettres nommé Angeluzzo. Ce voya

&

ge fut moins long qu'il ne fe l'étoit T. Tag imaginé, & il retourna au bout d'un so. an à Naples, où il fut agréablement furpris de trouver fon fils en état de paffer aux Ecoles publiques, quoi qu'il n'eût pas encore achevé fa triéme année.

qua

Il l'envoya donc au College des Jefuites, établis depuis peu à Naples, où il s'appliqua à l'étude avec une ardeur qu'on ne devoit pas attendre de lui dans un âge fi tendre. Il étoit toûjours levé avant le jour; & fouvent l'impatience où il étoit d'aller trouver fon maître, l'éveibloit pendant la nuit; alors il falloit l'habiller, le laiffer étudier à la lampe, & quelquefois même le conduire au College aux flambeaux. Auffi fçut-il parfaitement le Latin & plufque mediocrement le Grec à fa feptième année; il compofoit au même âge des harangues qu'il recitoit publiquement, & des Poëfies, dont le ftile ne fe fentoit gueres de la foibleffe de l'âge du Poëte. Tel fut un fonnet qu'il adreffa à fa mere, lorfqu'il fut obligé de fortir de Naples, pour fuivre la fortune de

fon pere.

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