Jugements des savans sur les principaux ouvrages des auteurs, Volumen9aux dépens de la Compagnie, 1725 |
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... tems , & de Partisans pour ceux qui étoient morts : mais loin de se rebuter , il fe trouva fou- tenu & animé par le défir d'acquerir de la gloire ou de la diftinction dans le monde , & s'étant affuré du goût de fon fiécle , c'est - à ...
... tems , & de Partisans pour ceux qui étoient morts : mais loin de se rebuter , il fe trouva fou- tenu & animé par le défir d'acquerir de la gloire ou de la diftinction dans le monde , & s'étant affuré du goût de fon fiécle , c'est - à ...
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... tems n'é- toient pas fort délicates ( 2 ) , ni des Juges fort févéres . La paffion qu'ils avoient pour les Anciens étoit caufe qu'ils pil- loient leurs penfées plutôt qu'ils ne les choififfoient , & que mefurant la fuffifan- ce des ...
... tems n'é- toient pas fort délicates ( 2 ) , ni des Juges fort févéres . La paffion qu'ils avoient pour les Anciens étoit caufe qu'ils pil- loient leurs penfées plutôt qu'ils ne les choififfoient , & que mefurant la fuffifan- ce des ...
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... tems fert encor de mo- déle . Marchés donc fur fes pas , aimés fa pureté , Et de fon tour heureux imités la clarté . Cette vigoureufe éxactitude que Mal- herbe a obfervée dans fa maniere d'écrire , a obligé fes plus grands ennemis d ...
... tems fert encor de mo- déle . Marchés donc fur fes pas , aimés fa pureté , Et de fon tour heureux imités la clarté . Cette vigoureufe éxactitude que Mal- herbe a obfervée dans fa maniere d'écrire , a obligé fes plus grands ennemis d ...
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... tems de leur loifir mais ce loifir ne leur permit pas d'éxaminer plus d'une de fes piéces , qui les occupa feule depuis le neuvième jour d'Avril , jufqu'au fixiéme de Juillet de l'an 1638. c'eft - à - dire , près de trois mois . Ce tems ...
... tems de leur loifir mais ce loifir ne leur permit pas d'éxaminer plus d'une de fes piéces , qui les occupa feule depuis le neuvième jour d'Avril , jufqu'au fixiéme de Juillet de l'an 1638. c'eft - à - dire , près de trois mois . Ce tems ...
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... tems auquel le bon goût n'étoit pas encore devenu le maître du fiécle , & où notre Langue n'étoit pas encore dans fa liberté naturel- le . Mr. Ménage avoit ouï dire à Mr. Guyet & à Mr. de Racan , que Malher- be defavouoit ce Poëme ( 4 ) ...
... tems auquel le bon goût n'étoit pas encore devenu le maître du fiécle , & où notre Langue n'étoit pas encore dans fa liberté naturel- le . Mr. Ménage avoit ouï dire à Mr. Guyet & à Mr. de Racan , que Malher- be defavouoit ce Poëme ( 4 ) ...
Términos y frases comunes
affés affure aifé auffi auroit Auteur avoient avoit ayent Balzac beauté Borrichius c'eft C'eſt cenfure Chapelain chofes Comédie compofé confidérer connoître Corneille Critiques deffein Defpréaux Difcours Differtation dire diverfes efprit eftime Epigrammes Epique eſt étoit éxemple faifoit faint favoir fe trouve fecond felon femble fens fent fentimens fervir fes Piéces fes Poëfies feul fiécle foient foit font fous le titre fouvent Fran ftyle fuiv fujet Ghilini Godeau Guez de Balzac Italien Jean Jean Chapelain Jéfuite Journal des Savans jugement l'efprit laiffé Lopé de Vega Malherbe maniére Maynard Meffieurs Ménage Moliere Mufes n'avoit n'eft n'eſt n'étoit natif neille Nicolas Obferv Oeuvres Ouvrages paffer paffions Parnaffe paroît particuliérement Pelliffon penfées perfonne perfuader plaifir plufieurs Poë Poëme Poëte François Poëte Latin Poëtique prefque premiére puiffe Racan Racine raifon Rapin refte réuffi Rofteau s'eft Santeuil Sarafin Satire ſes tems teurs tion Tragédie Urbain VIII Virgile
Pasajes populares
Página 13 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 5 - D'un mot mis en fa place enfeigna le pouvoir, Et rfduifu la Mufe aux régies du devoir. Par ce fage Ecrivain la Langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les Stances avec grâce apprirent à tomber, Et le Vers fur le Vers n'ofa plus enjamber. Tout reconnut fes loix, & ce guide fidèle Aux Auteurs de ce tems fcrt encor de modèle.
Página 346 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
Página 425 - La tendresse et les passions, qui doivent être l'âme des tragédies, n'ont aucune part en celle-ci : la grandeur de courage y règne seule, et regarde son malheur d'un œil si dédaigneux qu'il n'en saurait arracher une plainte.
Página 245 - C'eft pourtant ce qui fait un peu mal au cœur à Mr. Defpreaux qui s'en plaint au Roi en ces termes : En tous lieux cependant la Pharfale approuvée Sans crainte de mes Vers va la tête le-
Página 542 - Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un vice ils pensent me confondre, C'est...
Página 172 - ... à la Poésie sa force et son élévation, par une retenue trop timide, et par une fausse pudeur, dont on s'avisa de faire le caractère de...
Página 345 - L'un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu '. L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la cour immolée au parterre.
Página 342 - Molière : car les anciens poètes comiques n'ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualité. Les autres n'ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué tout Paris et la cour.
Página 539 - Il ne s'effraya point du xnorn de Satires que portoient ces Ouvrages , où il ne vit en effet que des vers & des Auteurs attaqués.