DE MONSEIGNEUR DE CAMBRAY, dux principales Obje&tions A PARIS; ruë Saint Etienne d'Egrès. M. DCC. XXVIII. ponses, qui seront une espece d’abregé de cette controverse. Premiere Objection. Dequel droit M. de Cambray propose-t'il dans ses Instructions Pastorales l'infaillibilité de l'Eglise sur les textes, comme la doctrine de l'Eglise ? Ne sçait-il pas que l'Eglise n'a jamais rien décidé sur ce point? Réponse. 1. Quand les Evêques assemtre Inftruc- blez à Rimini se tromperent sur tion Paftor. du 1. Tuil. un texte , toute l'Eglise regarda let 1708. cette erreur comme un extrême peril de la foi , & tous les Catholiques crûrent qu'il étoit impossible , à cause des promesses, que l'Eglise entiere tombât dans cette erreur , où tant d'Evêques étoient tombez. Donc tous les Catholiques croyoient alors qu'il est impossible en vertu des Voyez now p. 229. 2 pe dans un tel jugement , quoiqu'un grand nombre d'Evêques puisse s'y tromper. 2. Le Concile de Calcedoine, Tom. 4. loin de regarder l'héreticité des Concil.act. 8. p. 62!. textes de Neftorius comme un fait de nulle importance , s'attacha à traiter dibérctique le saint & sçavant Evêque Theodoret,s'il Voyez nos tre refusoit de croire cette hereticité de 1908. d'une croyance certaine & abfo- po 2 39. luë. C'est visiblement supposer que l'infaillibilité de l'Eglise dans de tels jugemens est une vérité révelée, en sorte que la proposition contradictoire est une héresie. 3. Le V. Concile n'a décidé Voyez la que sur l'héréticité des trois tex- page 313. . tes. Il est reconnu pour æcumenique. Le VI. & le VII. Concile font confirmé. Celui de Con- Tom. s. stance l'a fait aufli. Ce V. Con. Coacil. cile déclare qu'il prononce avec P. 568. do 297 @ coll. 8. |