Verfe des fleuves de vin. VII. Je vois au bout des campagnes Avec les fruits de l'Automne I X. Une herbe tendre & feurie y M'offre des lits de gazon; X I. A l'abri des noirs orages, Puis la Fable avec l'Hiftoire X I I. Des Grecs je vois le plus fage*, Jouet d'un indigne fort, Tranquile dans fon naufrage Et circonfpe&t dans le port. Vainqueur des vents en furie Pour fa fauvage Patrie, Bravant les flots nuit & jour. O! combien de mon bocage Le calme, le frais, l'ombrage, Meritent mieux mon amour. XIII. Je goûte loin des allarmes, Des Mufes P'heureux loifir; * Ulyffe. Rien n'expofe au bruit des armes Mon cœur content de ma lyre, > En quelque climat que j'erre, Plus que tous les autres lieux, Cet heureux coin de la terre Me plaît & fit à mes yeux: La pour couronner ma vie, La main d'une Parque amie Filera mes plus beaux jours; Là repofera ma cendre; Là Tyrcis viendra répandre Les pleurs dûs â nos amours, Mr P'Abbé de Langeron. FIN. |