Temps modernesDidier et cie., 1877 |
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... belle , sur la mort de M. de Termes : Il voit ce que l'Olympe a de plus merveilleux ; Il y voit à ses piés ces flambeaux orgueilleux Qui tournent à leur gré la fortune et sa rouë : Et voit comme fourmis marcher nos legions Dans ce petit ...
... belle , sur la mort de M. de Termes : Il voit ce que l'Olympe a de plus merveilleux ; Il y voit à ses piés ces flambeaux orgueilleux Qui tournent à leur gré la fortune et sa rouë : Et voit comme fourmis marcher nos legions Dans ce petit ...
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... belle Artenice , honneur de son village , Amenoit son troupeau dans nostre pasturage ; Ces aliziers , tesmoins de nos plaisirs passez , Ont encor sur leur tronc nos chiffres enlacez ; Ceste vieille forest , d'éternelle durée , L ...
... belle Artenice , honneur de son village , Amenoit son troupeau dans nostre pasturage ; Ces aliziers , tesmoins de nos plaisirs passez , Ont encor sur leur tronc nos chiffres enlacez ; Ceste vieille forest , d'éternelle durée , L ...
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... belle pensée ? Nous n'avons plus , après cela , à nous étonner du suffrage de Boileau et moins encore de l'admiration de la Fontaine . Pour la Fontaine , Racan est un précurseur , il aime les champs , il écrit sans effort , il passe ...
... belle pensée ? Nous n'avons plus , après cela , à nous étonner du suffrage de Boileau et moins encore de l'admiration de la Fontaine . Pour la Fontaine , Racan est un précurseur , il aime les champs , il écrit sans effort , il passe ...
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... belle imagination et non une âme naturellement élevée . Il n'a ni cette force d'intelligence qui ordonne et enchaîne les idées , ni cette émotion vraie qui vient du cœur et qui ajoute la chaleur à la lumière . Il nous force quelquefois ...
... belle imagination et non une âme naturellement élevée . Il n'a ni cette force d'intelligence qui ordonne et enchaîne les idées , ni cette émotion vraie qui vient du cœur et qui ajoute la chaleur à la lumière . Il nous force quelquefois ...
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... belle . Maynard lui donne un juste démenti dans ces vers que nous lui opposons : Ce n'est pas d'aujourd'huy que je suis ta conqueste ; Huit lustres ont suivy le jour que tu me pris , Et j'ay fidellement aymé ta belle teste , Sous des ...
... belle . Maynard lui donne un juste démenti dans ces vers que nous lui opposons : Ce n'est pas d'aujourd'huy que je suis ta conqueste ; Huit lustres ont suivy le jour que tu me pris , Et j'ay fidellement aymé ta belle teste , Sous des ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 285 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Página 127 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Página 476 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Página 277 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Página 162 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion dont on leur sait bon gré. Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Página 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Página 125 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Página 383 - Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Página 172 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Página 283 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.