Temps modernesDidier et cie., 1877 |
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... PREMIER DE HENRI IV A LOUIS XIV CHAPITRE PREMIER Henri IV . Malherbe . École de Malherbe . L'Astrée de d'Urfé . Viaud . -― - - Maynard . - Dissidents . La Régence de Marie de Médicis . -- Racan . Théophile Les deux grands mouvements qui ...
... PREMIER DE HENRI IV A LOUIS XIV CHAPITRE PREMIER Henri IV . Malherbe . École de Malherbe . L'Astrée de d'Urfé . Viaud . -― - - Maynard . - Dissidents . La Régence de Marie de Médicis . -- Racan . Théophile Les deux grands mouvements qui ...
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... premier soin du maître , dans son empire , fut de repousser les intrus et d'or- ganiser une noblesse . Il fit avec un admirable discer- nement le départ de la langue noble et de la langue vulgaire , sans toutefois établir de barrière ...
... premier soin du maître , dans son empire , fut de repousser les intrus et d'or- ganiser une noblesse . Il fit avec un admirable discer- nement le départ de la langue noble et de la langue vulgaire , sans toutefois établir de barrière ...
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... premier de tous nos poëtes qui ait parlé la langue qui convient au théâtre ; avant Racine , il a donné à notre hexamètre la noblesse et l'harmonie , sans lui ôter ni le naturel ni la variété . Nous l'avons déjà vu par les vers qu'il met ...
... premier de tous nos poëtes qui ait parlé la langue qui convient au théâtre ; avant Racine , il a donné à notre hexamètre la noblesse et l'harmonie , sans lui ôter ni le naturel ni la variété . Nous l'avons déjà vu par les vers qu'il met ...
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... premier qui ait réussi à en faire de telles , mais elles ne nous dis- pensent pas de lui tenir compte de moindres efforts qui n'ont pas été moins heureux . Ces vers sur la puis- sance d'un magicien : Dieux ! que sur ces démons il s'est ...
... premier qui ait réussi à en faire de telles , mais elles ne nous dis- pensent pas de lui tenir compte de moindres efforts qui n'ont pas été moins heureux . Ces vers sur la puis- sance d'un magicien : Dieux ! que sur ces démons il s'est ...
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... premier maître d'é- loquence , le premier pédagogue de la prose , fut Guillaume du Vair , qui donne enfin des préceptes dans son Traité de l'Éloquence françoise . Avec lui la France commence sérieusement sa rhétorique . Du Vair fut ...
... premier maître d'é- loquence , le premier pédagogue de la prose , fut Guillaume du Vair , qui donne enfin des préceptes dans son Traité de l'Éloquence françoise . Avec lui la France commence sérieusement sa rhétorique . Du Vair fut ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 285 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Página 127 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Página 476 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Página 277 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Página 162 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion dont on leur sait bon gré. Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Página 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Página 125 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Página 383 - Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Página 172 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Página 283 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.